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Auction archive: Lot number 216

1921 De Dion-Bouton Type IE skiff-tôlé Coachwork by Aubertin Chassis no. 3580

Estimate
€33,000 - €36,000
ca. US$47,097 - US$51,379
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 216

1921 De Dion-Bouton Type IE skiff-tôlé Coachwork by Aubertin Chassis no. 3580

Estimate
€33,000 - €36,000
ca. US$47,097 - US$51,379
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

La société De Dion-Bouton fut créée en 1882 par le Comte Jules-Albert De Dion, Georges Bouton et Armand Trépardoux, et s'installa 36 quai National à Puteaux, sur les bord de la Seine. La production démarra avec des tricycles à vapeur, puis des tracteurs routiers à vapeur attelés à une calèche. C'est un équipage de ce type qui remporta le Paris-Rouen, le 22 juillet 1894. Rapidement, la marque se convertit aux moteurs à essence. L'essor de la société dès 1900 incita J.A. De Dion, devenu Marquis, à produire ses propres moteurs, puis à les proposer aux autres constructeurs français. Dès 1902, plus de cent cinquante marques, dont Peugeot, Renault ou Latil, utilisent les moteurs De Dion-Bouton. En parallèle, la marque propose sa propre gamme d'automobiles. En 1900, alors que l'automobile est encore balbutiante, De Dion-Bouton produit plus de 400 automobiles par an et plus de 3 200 moteurs, ce qui la place comme la plus grande marque d'automobiles à cette date. Le type IE fut homologué par le service des Mines le 10 août 1921. Le moteur qui l'équipe est un bloc 4 cylindres borgne de 70 mm d'alésage et 120 mm de course, classifié en 10CV. Ce bloc moteur est déjà pour l'époque une motorisation de milieu de gamme supérieure, destinée à une classe sociale aisée, qui commande souvent la voiture en châssis-moteur afin de pouvoir la faire carrosser à son goût chez l'artisan-carrossier de son choix. Le châssis du type IE qui vous est proposé porte le numéro 3580. On notera son train arrière à suspension à lames déportées, qui assurait un confort accru pour les passagers. Notre De Dion - Bouton est habillée d'une carrosserie de skiff tôlé réalisée d'origine par la carrosserie Georges Aubertin. Cette dernière, installée 19 rue Greffülhe à Levallois-Perret, travaillait pour bonne part d'après le brevet Weymann, mais également sur des carrosseries plus élaborées comme le présent skiff. Le jeune apprentis Marcel Pourtout y fit ses premières armes de 1919 à 1925, et travailla probablement sur cette carrosserie de skiff De Dion, avant de racheter l'entreprise Aubertin qui deviendra en 1925 la carrosserie Pourtout. Les locaux Aubertin de Levallois seront ensuite rachetés par André Citroën. La mécanique de cette superbe automobile a été entièrement refaite par son actuel propriétaire, avec le soucis permanent du respect de l'origine et des méthodes de l'époque qu'on lu connait. Sur le côté droit du moteur, une dynamo de marque Victrix assure l'alimentation en courant. Nous avons essayé la voiture, qui après les préliminaires d'usage, démarre au premier coup de manivelle. Le châssis, qui bénéficie déjà d'un empattement important pour l'époque, a reçut chez Aubertin, une élégante carrosserie de skiff tôlé. De ce fait, la partie avant est séparée de la partie arrière par un tablier, comme les phaéton, mais sans second pare-brise. Le gracieux pare-brise très incliné est en deux éléments formant coupe-vent. La calandre en V est en métal nickelé comme il se doit à l'époque, tout comme les phares. L'étrave de la voiture est surmontée d'un fort bel exemplaire de la mascotte dite " La femme sous la pluie". La conduite s'effectue à droite au moyen d'un joli volant en métal cerclé de bois. La planche de bord accueille un bloc de démarrage et de contrôle électrique de marque Victrix couplé à la dynamo. L'accès aux deux cellules habitables s'effectue par de petits portillons au dessin aérodynamique novateur pour l'époque. Le marchepied gauche de l'automobile supporte une nourrice à essence en métal nickelé. Au pied droit du pare-brise, un avertisseur sonore à manivelle en métal nickelé permet d'avertir les piétons. L'arrière de la carrosserie est très arrondi, à l'instar des torpédos boule du carrossier Boulogne. Une malle en bois réalisée spécifiquement pour cette carrosserie permet de loger les outils et quelques effets. Comme tout skiff qui se respecte, les deux habitacles peuvent être clos par des pièces en simili qui viennent se fixer par l'intermédiaire de

Auction archive: Lot number 216
Auction:
Datum:
23 Jan 2010
Auction house:
Bonhams London
Paris Expo
Beschreibung:

La société De Dion-Bouton fut créée en 1882 par le Comte Jules-Albert De Dion, Georges Bouton et Armand Trépardoux, et s'installa 36 quai National à Puteaux, sur les bord de la Seine. La production démarra avec des tricycles à vapeur, puis des tracteurs routiers à vapeur attelés à une calèche. C'est un équipage de ce type qui remporta le Paris-Rouen, le 22 juillet 1894. Rapidement, la marque se convertit aux moteurs à essence. L'essor de la société dès 1900 incita J.A. De Dion, devenu Marquis, à produire ses propres moteurs, puis à les proposer aux autres constructeurs français. Dès 1902, plus de cent cinquante marques, dont Peugeot, Renault ou Latil, utilisent les moteurs De Dion-Bouton. En parallèle, la marque propose sa propre gamme d'automobiles. En 1900, alors que l'automobile est encore balbutiante, De Dion-Bouton produit plus de 400 automobiles par an et plus de 3 200 moteurs, ce qui la place comme la plus grande marque d'automobiles à cette date. Le type IE fut homologué par le service des Mines le 10 août 1921. Le moteur qui l'équipe est un bloc 4 cylindres borgne de 70 mm d'alésage et 120 mm de course, classifié en 10CV. Ce bloc moteur est déjà pour l'époque une motorisation de milieu de gamme supérieure, destinée à une classe sociale aisée, qui commande souvent la voiture en châssis-moteur afin de pouvoir la faire carrosser à son goût chez l'artisan-carrossier de son choix. Le châssis du type IE qui vous est proposé porte le numéro 3580. On notera son train arrière à suspension à lames déportées, qui assurait un confort accru pour les passagers. Notre De Dion - Bouton est habillée d'une carrosserie de skiff tôlé réalisée d'origine par la carrosserie Georges Aubertin. Cette dernière, installée 19 rue Greffülhe à Levallois-Perret, travaillait pour bonne part d'après le brevet Weymann, mais également sur des carrosseries plus élaborées comme le présent skiff. Le jeune apprentis Marcel Pourtout y fit ses premières armes de 1919 à 1925, et travailla probablement sur cette carrosserie de skiff De Dion, avant de racheter l'entreprise Aubertin qui deviendra en 1925 la carrosserie Pourtout. Les locaux Aubertin de Levallois seront ensuite rachetés par André Citroën. La mécanique de cette superbe automobile a été entièrement refaite par son actuel propriétaire, avec le soucis permanent du respect de l'origine et des méthodes de l'époque qu'on lu connait. Sur le côté droit du moteur, une dynamo de marque Victrix assure l'alimentation en courant. Nous avons essayé la voiture, qui après les préliminaires d'usage, démarre au premier coup de manivelle. Le châssis, qui bénéficie déjà d'un empattement important pour l'époque, a reçut chez Aubertin, une élégante carrosserie de skiff tôlé. De ce fait, la partie avant est séparée de la partie arrière par un tablier, comme les phaéton, mais sans second pare-brise. Le gracieux pare-brise très incliné est en deux éléments formant coupe-vent. La calandre en V est en métal nickelé comme il se doit à l'époque, tout comme les phares. L'étrave de la voiture est surmontée d'un fort bel exemplaire de la mascotte dite " La femme sous la pluie". La conduite s'effectue à droite au moyen d'un joli volant en métal cerclé de bois. La planche de bord accueille un bloc de démarrage et de contrôle électrique de marque Victrix couplé à la dynamo. L'accès aux deux cellules habitables s'effectue par de petits portillons au dessin aérodynamique novateur pour l'époque. Le marchepied gauche de l'automobile supporte une nourrice à essence en métal nickelé. Au pied droit du pare-brise, un avertisseur sonore à manivelle en métal nickelé permet d'avertir les piétons. L'arrière de la carrosserie est très arrondi, à l'instar des torpédos boule du carrossier Boulogne. Une malle en bois réalisée spécifiquement pour cette carrosserie permet de loger les outils et quelques effets. Comme tout skiff qui se respecte, les deux habitacles peuvent être clos par des pièces en simili qui viennent se fixer par l'intermédiaire de

Auction archive: Lot number 216
Auction:
Datum:
23 Jan 2010
Auction house:
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