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Auction archive: Lot number 354

1924 Isotta-Fraschini Tipo 8A cabriolet Ramseier

Estimate
€0
Price realised:
€1,256,000
ca. US$1,715,507
Auction archive: Lot number 354

1924 Isotta-Fraschini Tipo 8A cabriolet Ramseier

Estimate
€0
Price realised:
€1,256,000
ca. US$1,715,507
Beschreibung:

1924 Isotta-Fraschini Tipo 8A cabriolet Ramseier Carte grise française Châssis n° 605 Moteur n° 604 - Provenant de la collection Albert Prost - L'exception absolue - Seulement trois familles de propriétaires - Historique suivi et exceptionnel - Mécanique et deuxième carrosserie d'origine Au début des années 1920, tous les excès sont permis et les constructeurs de voitures de prestige rivalisent de luxe et d'extravagance. Chez Isotta-Fraschini, la Tipo 8A présentée en 1924 fait suite à la Tipo 8, première voiture de série (même petite...) équipée d'un huit-cylindres en ligne conçu par Giustino Cattaneo. Accusant un poids de plus de 2 tonnes, la Tipo 8A est équipée d'un moteur de 7,3 litres, d'une puissance modeste (110 ch environ, à 2 800 tr/mn), mais offrant surtout un couple énorme permettant presque de se passer de la boîte trois rapports. Une bonne partie de la production part vers les États-Unis où les acteurs raffolent de ce genre de voiture et où l'Isotta coûte plus cher qu'une Duesenberg. Un des amateurs les plus célèbres d'Isotta-Fraschini sera Rudolph Valentino, lors de ses années hollywoodiennes : il partage sa nationalité avec cette impressionnante automobile. Voiture de représentation, l'Isotta est idéale pour rouler sur les grands boulevards, ou pour partir en voyage sur des routes larges et tranquilles, bercé par le ronronnement de son moteur peu commun. Irremplaçables témoins d'une époque d'insouciance, les voitures comme la Tipo 8A seront condamnées par la crise de 1929 et ne connaîtront plus jamais d'équivalent. L'exceptionnelle Isotta-Fraschini Tipo 8A que nous présentons est surtout connue comme "l'Isotta du marquis", surnom qui lui vient de la période où elle a appartenu au regretté Yves Dalmier. Dans son fameux ouvrage "Les roues de fortune", il a signé à propos de cette voiture des pages hilarantes sur son usage, ou plutôt sur les aventures liées à son usage. Grâce à Yves Dalmier, on apprend que, produite en 1924, cette voiture a été d'abord équipée d'une première carrosserie torpédo "boule", modèle d'origine Isotta. Quelques années plus tard, elle a été complètement démontée dans les ateliers du carrossier suisse Ramseier, à Worblaufen et, d'après Yves Dalmier, "le seul vestige de la première carrosserie en est la trace de l'ancien capot, représenté par un couple en dural, maintenant inutile, fixé sous l'actuel capot." Ramseier l'équipe alors d'une nouvelle carrosserie cabriolet avec laquelle elle est exposée au Salon de Genève 1932. De toute beauté, ce cabriolet au marchepied très incliné parvient à donner à cette imposante automobile une allure presque légère. Yves Dalmier fait l'acquisition de cette voiture en 1960 de façon presque miraculeuse, même pour l'époque, après avoir passé une petite annonce de recherche "de toute belle voiture ancienne", ou quelque chose d'approchant. Une lettre lui arrive, proposant cette imposante Isotta. Après quelques rebondissements, il réussit à l'échanger contre une Salmson S4 achetée spécialement pour séduire les acheteurs... D'après "Les roues de Fortune" où est reproduite une copie de la lettre du vendeur, datant de juin 1960, la carrosserie Ramseier a été commandée par le beau-père du vendeur, à l'époque responsable des montres Omega à Genève (d'où la carrosserie réalisé dans un atelier suisse, à Worblaufen). La lettre adressée par le vendeur à Yves Dalmier précise que "cette voiture est dans un entretien parfait." Yves Dalmier a conservé six ans cet imposant paquebot, parcourant quelque 12 000 km et réalisant quelques travaux permettant à la voiture de continuer à rendre ses services, dont une réfection du moteur. En 1966, suite à un revers de fortune (que l'on découvre dans le second volet de son ouvrage, "Les roues de misère"), Yves Dalmier doit se séparer de sa considérable Isotta-Fraschini et c'est Albert Prost qui en fait l'acquisition. Ainsi, cette voiture née dans les années 1920 n'a connu avec sa carrosserie définitive que trois familles, situation rariss

Auction archive: Lot number 354
Auction:
Datum:
7 Feb 2014
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1924 Isotta-Fraschini Tipo 8A cabriolet Ramseier Carte grise française Châssis n° 605 Moteur n° 604 - Provenant de la collection Albert Prost - L'exception absolue - Seulement trois familles de propriétaires - Historique suivi et exceptionnel - Mécanique et deuxième carrosserie d'origine Au début des années 1920, tous les excès sont permis et les constructeurs de voitures de prestige rivalisent de luxe et d'extravagance. Chez Isotta-Fraschini, la Tipo 8A présentée en 1924 fait suite à la Tipo 8, première voiture de série (même petite...) équipée d'un huit-cylindres en ligne conçu par Giustino Cattaneo. Accusant un poids de plus de 2 tonnes, la Tipo 8A est équipée d'un moteur de 7,3 litres, d'une puissance modeste (110 ch environ, à 2 800 tr/mn), mais offrant surtout un couple énorme permettant presque de se passer de la boîte trois rapports. Une bonne partie de la production part vers les États-Unis où les acteurs raffolent de ce genre de voiture et où l'Isotta coûte plus cher qu'une Duesenberg. Un des amateurs les plus célèbres d'Isotta-Fraschini sera Rudolph Valentino, lors de ses années hollywoodiennes : il partage sa nationalité avec cette impressionnante automobile. Voiture de représentation, l'Isotta est idéale pour rouler sur les grands boulevards, ou pour partir en voyage sur des routes larges et tranquilles, bercé par le ronronnement de son moteur peu commun. Irremplaçables témoins d'une époque d'insouciance, les voitures comme la Tipo 8A seront condamnées par la crise de 1929 et ne connaîtront plus jamais d'équivalent. L'exceptionnelle Isotta-Fraschini Tipo 8A que nous présentons est surtout connue comme "l'Isotta du marquis", surnom qui lui vient de la période où elle a appartenu au regretté Yves Dalmier. Dans son fameux ouvrage "Les roues de fortune", il a signé à propos de cette voiture des pages hilarantes sur son usage, ou plutôt sur les aventures liées à son usage. Grâce à Yves Dalmier, on apprend que, produite en 1924, cette voiture a été d'abord équipée d'une première carrosserie torpédo "boule", modèle d'origine Isotta. Quelques années plus tard, elle a été complètement démontée dans les ateliers du carrossier suisse Ramseier, à Worblaufen et, d'après Yves Dalmier, "le seul vestige de la première carrosserie en est la trace de l'ancien capot, représenté par un couple en dural, maintenant inutile, fixé sous l'actuel capot." Ramseier l'équipe alors d'une nouvelle carrosserie cabriolet avec laquelle elle est exposée au Salon de Genève 1932. De toute beauté, ce cabriolet au marchepied très incliné parvient à donner à cette imposante automobile une allure presque légère. Yves Dalmier fait l'acquisition de cette voiture en 1960 de façon presque miraculeuse, même pour l'époque, après avoir passé une petite annonce de recherche "de toute belle voiture ancienne", ou quelque chose d'approchant. Une lettre lui arrive, proposant cette imposante Isotta. Après quelques rebondissements, il réussit à l'échanger contre une Salmson S4 achetée spécialement pour séduire les acheteurs... D'après "Les roues de Fortune" où est reproduite une copie de la lettre du vendeur, datant de juin 1960, la carrosserie Ramseier a été commandée par le beau-père du vendeur, à l'époque responsable des montres Omega à Genève (d'où la carrosserie réalisé dans un atelier suisse, à Worblaufen). La lettre adressée par le vendeur à Yves Dalmier précise que "cette voiture est dans un entretien parfait." Yves Dalmier a conservé six ans cet imposant paquebot, parcourant quelque 12 000 km et réalisant quelques travaux permettant à la voiture de continuer à rendre ses services, dont une réfection du moteur. En 1966, suite à un revers de fortune (que l'on découvre dans le second volet de son ouvrage, "Les roues de misère"), Yves Dalmier doit se séparer de sa considérable Isotta-Fraschini et c'est Albert Prost qui en fait l'acquisition. Ainsi, cette voiture née dans les années 1920 n'a connu avec sa carrosserie définitive que trois familles, situation rariss

Auction archive: Lot number 354
Auction:
Datum:
7 Feb 2014
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
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