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Auction archive: Lot number 238

1933 BUGATTI TYPE 46 (30 CV) DEMI-BERLINE SANS MONTANTS VANVOOREN - NO RESERVE

Estimate
€0
Price realised:
€208,259
ca. US$299,651
Auction archive: Lot number 238

1933 BUGATTI TYPE 46 (30 CV) DEMI-BERLINE SANS MONTANTS VANVOOREN - NO RESERVE

Estimate
€0
Price realised:
€208,259
ca. US$299,651
Beschreibung:

1933 BUGATTI TYPE 46 (30 CV) DEMI-BERLINE SANS MONTANTS VANVOOREN - NO RESERVE Châssis n° 46580 Moteur/engine n° 351 - La " petite Royale " - Luxe et vitesse - Carrosserie Vanvooren - La meilleure GT de 1930 Lorsque vers 1928, en dépit d'une conjoncture économique encore très favorable, Ettore Bugatti dut se rendre à l'évidence - la Type 41 " Royale " était pratiquement invendable - il revint à des idées plus saines en matière de cylindrée pour un type d'automobile de luxe en se limitant à 5,3 litres pour un huit-cylindres en ligne conforme aux solutions techniques maison : bloc coulé d'une seule pièce avec les neuf paliers principaux, arbre à cames en tête attaquant trois soupapes par cylindre, graissage à carter sec et double allumage par batterie et bobines. Avec un rendement supérieur à la moyenne de l'époque, le moteur type 46 délivrait plus de 140 ch, soit presque la puissance du huit-litres de l'Hispano H6C que la nouvelle grande routière de Molsheim venait concurrencer directement. Ce moteur d'aspect net et dépouillé réussissait même à être silencieux malgré sa commande de distribution par arbre vertical et pignons coniques. Présentée à la presse à l'été 1929 et au grand public à Paris au salon d'octobre, la " 5 litres " ou 30 CV (taxée en réalité pour 31 CV) trouva malgré la crise imminente une clientèle intéressée par sa taille, ses performances et son raffinement. Le grand châssis typiquement Bugatti avec son bel essieu avant rond forgé, ses ressorts arrière quart-elliptiques inversés, son bon équilibre dû à sa boîte-pont à trois rapports, sa direction précise et ses freins efficaces pouvait recevoir les plus somptueuses carrosseries à l'instar des marques de très grand luxe. Les emprunts à la Type 41 " Royale " étaient nombreux et l'adoption de belles roues ventilées coulées en alliage léger confirma son surnom de " Petite Royale " qui n'eut rien d'un diminutif : la Type 46 s'imposa très vite par ses qualités dynamiques et son agrément de conduite dû à son moteur à longue course (130 mm) qui lui donnait en prise directe une souplesse digne d'une cylindrée bien supérieure. " Avec la 5 litres, Bugatti a créé une voiture de grand luxe et ce luxe réside dans les qualités essentielles que Bugatti seul pouvait concilier en créant une voiture confortable, silencieuse, bien suspendue, possédant néanmoins des qualités de vitesse, de robustesse et de sécurité qui la mettent hors pair comme voiture de grand tourisme… " . C'est dans ce style complaisant comme à son habitude que le magazine La Vie automobile rendit compte de la Bugatti Type 46 en octobre 1930, mais cette fois, c'était vrai. Ettore Bugatti réussit à attirer en plus des inconditionnels de la marque une clientèle devenue exigeante en matière de confort et de performance soutenue sur route qui n'avait pas souscrit à la Type 44 de trois litres, jugée un peu " juste " en reprise une fois revêtue d'une confortable carrosserie de tourisme bien équipée, ce que la " 5 litres " faisait oublier. Avec une vitesse de pointe de plus de 140 km/h, la " 46 " croisait aisément à 110/120 km/h en souplesse et grimpait la plupart des côtes " en prise " sans s'effondrer, qualité très appréciée à cette époque " pré synchromesh ". En 1932, Louis Chiron parti d'Uméa finit 9e du Rallye de Monte Carlo avec une berline Type 46. Si la Type 44 avait marqué la nouvelle orientation de la marque vers le grand tourisme, la Type 46 ajouta de l'espace et une forte dose de luxe grâce aux meilleurs carrossiers qui trouvèrent un châssis digne de leur talent et de leurs ambitions créatrices. Les qualités de la " 46 " sont bien attestées par le fait que cette voiture valant 100 000 F en châssis en 1931 fut produite à environ 450 exemplaires de 1930 à 1933, en parfaite synchronisation avec le développement de la crise mondiale … et malgré elle. " 46580 " carrossée par Vanvooren en " coupé " quatre portes sans montant central et avec charnières dissimulées est une des dernières Type 46 vraisemblablement

Auction archive: Lot number 238
Auction:
Datum:
2 Jun 2011 - 13 Jun 2011
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1933 BUGATTI TYPE 46 (30 CV) DEMI-BERLINE SANS MONTANTS VANVOOREN - NO RESERVE Châssis n° 46580 Moteur/engine n° 351 - La " petite Royale " - Luxe et vitesse - Carrosserie Vanvooren - La meilleure GT de 1930 Lorsque vers 1928, en dépit d'une conjoncture économique encore très favorable, Ettore Bugatti dut se rendre à l'évidence - la Type 41 " Royale " était pratiquement invendable - il revint à des idées plus saines en matière de cylindrée pour un type d'automobile de luxe en se limitant à 5,3 litres pour un huit-cylindres en ligne conforme aux solutions techniques maison : bloc coulé d'une seule pièce avec les neuf paliers principaux, arbre à cames en tête attaquant trois soupapes par cylindre, graissage à carter sec et double allumage par batterie et bobines. Avec un rendement supérieur à la moyenne de l'époque, le moteur type 46 délivrait plus de 140 ch, soit presque la puissance du huit-litres de l'Hispano H6C que la nouvelle grande routière de Molsheim venait concurrencer directement. Ce moteur d'aspect net et dépouillé réussissait même à être silencieux malgré sa commande de distribution par arbre vertical et pignons coniques. Présentée à la presse à l'été 1929 et au grand public à Paris au salon d'octobre, la " 5 litres " ou 30 CV (taxée en réalité pour 31 CV) trouva malgré la crise imminente une clientèle intéressée par sa taille, ses performances et son raffinement. Le grand châssis typiquement Bugatti avec son bel essieu avant rond forgé, ses ressorts arrière quart-elliptiques inversés, son bon équilibre dû à sa boîte-pont à trois rapports, sa direction précise et ses freins efficaces pouvait recevoir les plus somptueuses carrosseries à l'instar des marques de très grand luxe. Les emprunts à la Type 41 " Royale " étaient nombreux et l'adoption de belles roues ventilées coulées en alliage léger confirma son surnom de " Petite Royale " qui n'eut rien d'un diminutif : la Type 46 s'imposa très vite par ses qualités dynamiques et son agrément de conduite dû à son moteur à longue course (130 mm) qui lui donnait en prise directe une souplesse digne d'une cylindrée bien supérieure. " Avec la 5 litres, Bugatti a créé une voiture de grand luxe et ce luxe réside dans les qualités essentielles que Bugatti seul pouvait concilier en créant une voiture confortable, silencieuse, bien suspendue, possédant néanmoins des qualités de vitesse, de robustesse et de sécurité qui la mettent hors pair comme voiture de grand tourisme… " . C'est dans ce style complaisant comme à son habitude que le magazine La Vie automobile rendit compte de la Bugatti Type 46 en octobre 1930, mais cette fois, c'était vrai. Ettore Bugatti réussit à attirer en plus des inconditionnels de la marque une clientèle devenue exigeante en matière de confort et de performance soutenue sur route qui n'avait pas souscrit à la Type 44 de trois litres, jugée un peu " juste " en reprise une fois revêtue d'une confortable carrosserie de tourisme bien équipée, ce que la " 5 litres " faisait oublier. Avec une vitesse de pointe de plus de 140 km/h, la " 46 " croisait aisément à 110/120 km/h en souplesse et grimpait la plupart des côtes " en prise " sans s'effondrer, qualité très appréciée à cette époque " pré synchromesh ". En 1932, Louis Chiron parti d'Uméa finit 9e du Rallye de Monte Carlo avec une berline Type 46. Si la Type 44 avait marqué la nouvelle orientation de la marque vers le grand tourisme, la Type 46 ajouta de l'espace et une forte dose de luxe grâce aux meilleurs carrossiers qui trouvèrent un châssis digne de leur talent et de leurs ambitions créatrices. Les qualités de la " 46 " sont bien attestées par le fait que cette voiture valant 100 000 F en châssis en 1931 fut produite à environ 450 exemplaires de 1930 à 1933, en parfaite synchronisation avec le développement de la crise mondiale … et malgré elle. " 46580 " carrossée par Vanvooren en " coupé " quatre portes sans montant central et avec charnières dissimulées est une des dernières Type 46 vraisemblablement

Auction archive: Lot number 238
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Datum:
2 Jun 2011 - 13 Jun 2011
Auction house:
Artcurial
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75008 Paris
France
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