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Auction archive: Lot number 347

1934 Hispano Suiza J12 Type 68 berline Vanvooren

Estimate
€0
Price realised:
€1,127,040
ca. US$1,539,367
Auction archive: Lot number 347

1934 Hispano Suiza J12 Type 68 berline Vanvooren

Estimate
€0
Price realised:
€1,127,040
ca. US$1,539,367
Beschreibung:

1934 Hispano Suiza J12 Type 68 berline Vanvooren Carte grise française Châssis n° 14035 Moteur n° 321097 - Provenant de la collection Albert Prost - Chef-d'œuvre de Marc Birkigt - Deux propriétaires en 74 ans - Superbe état - Modèle très rare - V12 de 9,5 litres et 220 ch Dans les années 1920, Hispano-Suiza est synonyme de perfection mécanique et de grand prestige. Les H6 B et H6C sont parmi les voitures les plus rapides de leur temps mais, à la veille de la Grande Dépression, les constructeurs se livrent une véritable surenchère dans le domaine du luxe. A côté de la Bugatti Royale, des marques comme Mercedes, Isotta-Fraschini, Rolls-Royce, Duesenberg ou Cadillac proposent des modèles de très haut de gamme. Pour tenir son rang, Hispano doit réagir. Marc Birkigt opte alors pour un V12 de grosse cylindrée, pour lequel il s'inspire des moteurs d'avion dont la marque équipe depuis de longues années les meilleurs appareils. D'une cylindrée de 9,5 litres, ce monument mécanique à soupapes en tête développe 220 ch et emmène la voiture à plus de 170 km/h, une vitesse époustouflante pour l'époque. Le châssis de la J12 Type 68 est à la hauteur, avec ses servofreins et ses amortisseurs réglables depuis l'habitacle. Merveille de performances, d'équilibre et de fiabilité, cette voiture est adaptée à chacun de ses clients et carrossée à l'extérieur. Présentée en 1931, la J12 sera produite à 120 exemplaires environ et restera sept ans en production, une belle longévité pour une voiture de ce prix ! L'exemplaire que nous proposons est né en 1934, et l'on connaît sa chaîne de propriétaires dès 1939, année où l'achète Nicolas Henri, transitaire dans le Vaucluse. La voitures est immatriculée à son nom le 26 mai 1939 avec le numéro 5915 ZA 4, comme l'atteste une déclaration de propriété datant de 1941. Un document à en-tête de la société Nicolas Frères indique que la voiture a été exposée au musée de Montlhéry en 1958, puis au Salon de l'Auto de Paris en 1964 et, enfin, au musée du Mans de 1964 à juillet 1965. Visiblement très attaché à cette voiture, Nicolas Henri ne s'en sépare qu'en 1969 et la cède à Albert Prost, très précisément le 8 janvier. La voiture prend alors l'immatriculation 95 QD 92. En septembre 1969, la voiture est repeinte et des travaux portant sur la mécanique et l'électricité sont effectués. D'ailleurs, une facture de réfection de la pompe à eau montre que, à cette époque, le compteur kilométrique affiche 7 313 km. L'ensemble des chromes sont remis à neuf en 1970, et le radiateur est confié en 1971 à Chausson pour remise en état. Ensuite, les magnétos sont refaites en 2002. Outre le fait qu'elle soit apparue en photo dans un article publié en 1983 dans le Fanauto n°182 sous la plume de l'historien Jacques Rousseau un des derniers faits de gloire de cette voiture est d'être exposée au Salon de Genève 2006. Albert Prost prend part de son côté à plusieurs rassemblements de voitures anciennes, comme le concours d'élégance de la rétrospective Lyon-Roanne-Vichy, en Juin 1971, ou encore le Rallye Torpédo reliant St-Etienne à Chalmazel. Selon ses filles, il s'agissait d'une de ses voitures préférée : "Elle atteignait 190 km/h avec la douceur et le confort d'une Rolls, c'était le temps béni où il n'y avait pas de radar," disait-il. D'après ce qu'il leur avait raconté, cette voiture aurait appartenu à André Dubonnet, petit-fils et héritier de Joseph Dubonnet, fondateur de la célèbre marque d'apéritif, et aurait parcouru le trajet Paris-Nice pour établir un record, ce qui expliquerait la présence du volumineux avertisseur monté à l'avant de la voiture, pour prévenir les piétons du passage du bolide. Aujourd'hui, le compteur kilométrique affiche 12 702 km et la voiture se présente sous la forme d'une belle restauration ancienne bien conservée. La carrosserie est superbe, avec son allure de coach et ses portes ouvrant en vis-à-vis, dégageant bien l'accès à l'habitacle. A l'intérieur, elle présente une sellerie en drap beige en bon état, l'

Auction archive: Lot number 347
Auction:
Datum:
7 Feb 2014
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1934 Hispano Suiza J12 Type 68 berline Vanvooren Carte grise française Châssis n° 14035 Moteur n° 321097 - Provenant de la collection Albert Prost - Chef-d'œuvre de Marc Birkigt - Deux propriétaires en 74 ans - Superbe état - Modèle très rare - V12 de 9,5 litres et 220 ch Dans les années 1920, Hispano-Suiza est synonyme de perfection mécanique et de grand prestige. Les H6 B et H6C sont parmi les voitures les plus rapides de leur temps mais, à la veille de la Grande Dépression, les constructeurs se livrent une véritable surenchère dans le domaine du luxe. A côté de la Bugatti Royale, des marques comme Mercedes, Isotta-Fraschini, Rolls-Royce, Duesenberg ou Cadillac proposent des modèles de très haut de gamme. Pour tenir son rang, Hispano doit réagir. Marc Birkigt opte alors pour un V12 de grosse cylindrée, pour lequel il s'inspire des moteurs d'avion dont la marque équipe depuis de longues années les meilleurs appareils. D'une cylindrée de 9,5 litres, ce monument mécanique à soupapes en tête développe 220 ch et emmène la voiture à plus de 170 km/h, une vitesse époustouflante pour l'époque. Le châssis de la J12 Type 68 est à la hauteur, avec ses servofreins et ses amortisseurs réglables depuis l'habitacle. Merveille de performances, d'équilibre et de fiabilité, cette voiture est adaptée à chacun de ses clients et carrossée à l'extérieur. Présentée en 1931, la J12 sera produite à 120 exemplaires environ et restera sept ans en production, une belle longévité pour une voiture de ce prix ! L'exemplaire que nous proposons est né en 1934, et l'on connaît sa chaîne de propriétaires dès 1939, année où l'achète Nicolas Henri, transitaire dans le Vaucluse. La voitures est immatriculée à son nom le 26 mai 1939 avec le numéro 5915 ZA 4, comme l'atteste une déclaration de propriété datant de 1941. Un document à en-tête de la société Nicolas Frères indique que la voiture a été exposée au musée de Montlhéry en 1958, puis au Salon de l'Auto de Paris en 1964 et, enfin, au musée du Mans de 1964 à juillet 1965. Visiblement très attaché à cette voiture, Nicolas Henri ne s'en sépare qu'en 1969 et la cède à Albert Prost, très précisément le 8 janvier. La voiture prend alors l'immatriculation 95 QD 92. En septembre 1969, la voiture est repeinte et des travaux portant sur la mécanique et l'électricité sont effectués. D'ailleurs, une facture de réfection de la pompe à eau montre que, à cette époque, le compteur kilométrique affiche 7 313 km. L'ensemble des chromes sont remis à neuf en 1970, et le radiateur est confié en 1971 à Chausson pour remise en état. Ensuite, les magnétos sont refaites en 2002. Outre le fait qu'elle soit apparue en photo dans un article publié en 1983 dans le Fanauto n°182 sous la plume de l'historien Jacques Rousseau un des derniers faits de gloire de cette voiture est d'être exposée au Salon de Genève 2006. Albert Prost prend part de son côté à plusieurs rassemblements de voitures anciennes, comme le concours d'élégance de la rétrospective Lyon-Roanne-Vichy, en Juin 1971, ou encore le Rallye Torpédo reliant St-Etienne à Chalmazel. Selon ses filles, il s'agissait d'une de ses voitures préférée : "Elle atteignait 190 km/h avec la douceur et le confort d'une Rolls, c'était le temps béni où il n'y avait pas de radar," disait-il. D'après ce qu'il leur avait raconté, cette voiture aurait appartenu à André Dubonnet, petit-fils et héritier de Joseph Dubonnet, fondateur de la célèbre marque d'apéritif, et aurait parcouru le trajet Paris-Nice pour établir un record, ce qui expliquerait la présence du volumineux avertisseur monté à l'avant de la voiture, pour prévenir les piétons du passage du bolide. Aujourd'hui, le compteur kilométrique affiche 12 702 km et la voiture se présente sous la forme d'une belle restauration ancienne bien conservée. La carrosserie est superbe, avec son allure de coach et ses portes ouvrant en vis-à-vis, dégageant bien l'accès à l'habitacle. A l'intérieur, elle présente une sellerie en drap beige en bon état, l'

Auction archive: Lot number 347
Auction:
Datum:
7 Feb 2014
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
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