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Auction archive: Lot number 30

1937 Bugatti Type 57 Cabriolet par Graber No reserve

Estimate
€400,000 - €600,000
ca. US$453,589 - US$680,383
Price realised:
€500,640
ca. US$567,712
Auction archive: Lot number 30

1937 Bugatti Type 57 Cabriolet par Graber No reserve

Estimate
€400,000 - €600,000
ca. US$453,589 - US$680,383
Price realised:
€500,640
ca. US$567,712
Beschreibung:

1937 Bugatti Type 57 Cabriolet par Graber No reserve Titre de circulation hollandais Châssis n° 57500 Moteur n° 373 Boite n° 373 Pont n° 373 - L'une des plus belles réalisations de Graber - Historique limpide avec seulement 3 propriétaires - Dans les mains d'August Thomassen depuis 1960 - Moteur, boîte de vitesses et pont d'origine - Fantastique projet - Sans réserve La naissance de cette Bugatti Type 57 commence en janvier 1937, au moment de l'assemblage du châssis 57500 et du moteur 373, en même temps que sept autres châssis du même modèle. Le 9 février 1937, le châssis 57500 fait l'objet d'une commande de l'agent Bugatti de Genève, Jean Sechaud, la date de livraison prévue dans le programme de fabrication étant le 12 février. Pour une fois, l'usine tient ses délais car le châssis est effectivement livré le 15 février 1937. Depuis Molsheim il est ensuite acheminé, sans doute par la route, chez le carrossier Herman Graber, à Wichtrach, en Suisse. De 1926 à 1940, ce carrossier de bonne réputation a réalisé 751 carrosseries pour les marques les plus prestigieuses, comme Bentley, Bugatti, Delage, Delahaye, Duesenberg, Lagonda, Lancia, Maybach, Mercedes, Packard et Voisin. Les registres de H. Graber indiquent les numéros des contrats (qui sont peut-être ceux des caisses) à partir du numéro 300, en septembre 1934. Ainsi, la voiture n°300 est une Bugatti cabriolet 4 places, châssis 57161, et la première de neuf Bugatti 57 cabriolets réalisées par Graber entre 1934 et 1937. Il s'agit en 1936 des châssis 57394-57444-57448-57483 et, en 1937, des châssis 57446-57447-57500 et 57539. Pour ces cabriolets, les numéros de références des caisses Graber sont compris entre 300 pour le châssis 57161 et 372 pour le dernier châssis 57539. Tous ces cabriolets Type 57 Graber ont survécu. Leur carrosserie diffère notamment par certains détails. Ainsi, celles des châssis 57444-57448-57483-57446, dans l'ordre de fabrication, comportent toutes un capot à trois rangées de trois ouïes verticales. La carrosserie du châssis 57447 présente cinq rangées de cinq ouïes inclinées et celle de 57500 est la seule à posséder cinq rangées d'ouïes verticales. De plus, les caisses de 57171-57394 et 57539 sont uniques dans leur dessin et leur style. Le registre original du carrossier Graber indique pour 57500 : " Ch 15.2.37. Bugatti N° 363. Ch 57500.Mot 373. J. Sechaud. M. Barbey ". Les archives du carrossier renferment trois négatifs 24x36 mm qui montrent le cabriolet 4 places 57500 dans la campagne bernoise, le jour de sa livraison par Graber. Avec une robe unicolore, sans doute bleu nuit ou noir, la voiture est équipée de flasques de roues, accessoires classiques de cette période. Les phares, les deux avertisseurs et les pare-chocs très particuliers, montés par Graber à l'origine, se trouvent encore aujourd'hui sur la voiture. Comme l'indique le registre Graber mentionné plus haut, le premier acheteur de cet élégant cabriolet 57 est Raymond Barbey, petit-fils du banquier Gustave Ador et lui-même administrateur délégué de la Banque Lombard-Odier de 1941 à 1973. Les archives d'un collectionneur, qui notait quantité d'informations sur les belles voitures circulant à Genève dans les années 1940, fournissent quelques renseignements sur la voiture : " Bugatti immatriculée GE 18787.Encore en circulation en 1940. M. R. Barbey, fondé de pouvoir à Chambesy. " Nous avons la conviction que M. Barbey conserve sa Bugatti pendant la guerre et ne la revend qu'au lendemain du conflit. Il est noté en 1962 dans le Bugatti Register de H.G. Conway que Le banquier n'utilisait sa Bugatti que l'été et qu'elle aurait passé la période 1939-1947 dans le magasin d'exposition du garage Sechaud, mais la fiche de 1940 semble infirmer partiellement cette information, puisque la voiture était encore dans la circulation à ce moment-là. Quoi qu'il en soit, le cabriolet est pris en dépôt par Jean Sechaud pour révision, avant revente à un client et amateur de Bugatti, Georges Pertuiset. A ce propos, le

Auction archive: Lot number 30
Auction:
Datum:
8 Feb 2019
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1937 Bugatti Type 57 Cabriolet par Graber No reserve Titre de circulation hollandais Châssis n° 57500 Moteur n° 373 Boite n° 373 Pont n° 373 - L'une des plus belles réalisations de Graber - Historique limpide avec seulement 3 propriétaires - Dans les mains d'August Thomassen depuis 1960 - Moteur, boîte de vitesses et pont d'origine - Fantastique projet - Sans réserve La naissance de cette Bugatti Type 57 commence en janvier 1937, au moment de l'assemblage du châssis 57500 et du moteur 373, en même temps que sept autres châssis du même modèle. Le 9 février 1937, le châssis 57500 fait l'objet d'une commande de l'agent Bugatti de Genève, Jean Sechaud, la date de livraison prévue dans le programme de fabrication étant le 12 février. Pour une fois, l'usine tient ses délais car le châssis est effectivement livré le 15 février 1937. Depuis Molsheim il est ensuite acheminé, sans doute par la route, chez le carrossier Herman Graber, à Wichtrach, en Suisse. De 1926 à 1940, ce carrossier de bonne réputation a réalisé 751 carrosseries pour les marques les plus prestigieuses, comme Bentley, Bugatti, Delage, Delahaye, Duesenberg, Lagonda, Lancia, Maybach, Mercedes, Packard et Voisin. Les registres de H. Graber indiquent les numéros des contrats (qui sont peut-être ceux des caisses) à partir du numéro 300, en septembre 1934. Ainsi, la voiture n°300 est une Bugatti cabriolet 4 places, châssis 57161, et la première de neuf Bugatti 57 cabriolets réalisées par Graber entre 1934 et 1937. Il s'agit en 1936 des châssis 57394-57444-57448-57483 et, en 1937, des châssis 57446-57447-57500 et 57539. Pour ces cabriolets, les numéros de références des caisses Graber sont compris entre 300 pour le châssis 57161 et 372 pour le dernier châssis 57539. Tous ces cabriolets Type 57 Graber ont survécu. Leur carrosserie diffère notamment par certains détails. Ainsi, celles des châssis 57444-57448-57483-57446, dans l'ordre de fabrication, comportent toutes un capot à trois rangées de trois ouïes verticales. La carrosserie du châssis 57447 présente cinq rangées de cinq ouïes inclinées et celle de 57500 est la seule à posséder cinq rangées d'ouïes verticales. De plus, les caisses de 57171-57394 et 57539 sont uniques dans leur dessin et leur style. Le registre original du carrossier Graber indique pour 57500 : " Ch 15.2.37. Bugatti N° 363. Ch 57500.Mot 373. J. Sechaud. M. Barbey ". Les archives du carrossier renferment trois négatifs 24x36 mm qui montrent le cabriolet 4 places 57500 dans la campagne bernoise, le jour de sa livraison par Graber. Avec une robe unicolore, sans doute bleu nuit ou noir, la voiture est équipée de flasques de roues, accessoires classiques de cette période. Les phares, les deux avertisseurs et les pare-chocs très particuliers, montés par Graber à l'origine, se trouvent encore aujourd'hui sur la voiture. Comme l'indique le registre Graber mentionné plus haut, le premier acheteur de cet élégant cabriolet 57 est Raymond Barbey, petit-fils du banquier Gustave Ador et lui-même administrateur délégué de la Banque Lombard-Odier de 1941 à 1973. Les archives d'un collectionneur, qui notait quantité d'informations sur les belles voitures circulant à Genève dans les années 1940, fournissent quelques renseignements sur la voiture : " Bugatti immatriculée GE 18787.Encore en circulation en 1940. M. R. Barbey, fondé de pouvoir à Chambesy. " Nous avons la conviction que M. Barbey conserve sa Bugatti pendant la guerre et ne la revend qu'au lendemain du conflit. Il est noté en 1962 dans le Bugatti Register de H.G. Conway que Le banquier n'utilisait sa Bugatti que l'été et qu'elle aurait passé la période 1939-1947 dans le magasin d'exposition du garage Sechaud, mais la fiche de 1940 semble infirmer partiellement cette information, puisque la voiture était encore dans la circulation à ce moment-là. Quoi qu'il en soit, le cabriolet est pris en dépôt par Jean Sechaud pour révision, avant revente à un client et amateur de Bugatti, Georges Pertuiset. A ce propos, le

Auction archive: Lot number 30
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Datum:
8 Feb 2019
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Artcurial
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75008 Paris
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