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Auction archive: Lot number 313

1937 Delahaye 135 Coupe des Alpes Roadster Chapron

Estimate
€0
Price realised:
€603,200
ca. US$823,880
Auction archive: Lot number 313

1937 Delahaye 135 Coupe des Alpes Roadster Chapron

Estimate
€0
Price realised:
€603,200
ca. US$823,880
Beschreibung:

1937 Delahaye 135 Coupe des Alpes Roadster Chapron Carte grise française Châssis n° 47545 Numéro Chapron 5475 - Historique exceptionnel - État de préservation rarissime - Dans la même famille depuis 1961 - Modèle rare et désirable Au Salon de l'Automobile de Paris, en octobre 1935, une surprise attend le visiteur sur le stand Delahaye. En effet, la marque y dévoile celle qui représente l'aboutissement de la gamme six-cylindres, le Type 135. Basse et élégante, cette voiture innove par un châssis "Bloctube" doté d'un caisson central qui permet une bien meilleure rigidité que les systèmes classiques à simples longerons. Par ailleurs, la voiture hérite de la très bonne suspension avant à roues indépendantes inaugurée sur le Type 138. Et enfin, elle bénéficie de l'excellent moteur six-cylindres en ligne à soupapes en tête de la même 138, en deux versions : 18 CV (3,2 litres) ou 20 CV (3,5 litres). Elles connaissent elles-mêmes plusieurs déclinaisons, dont la 18 CV Coupe des Alpes qui bénéficie de trois carburateurs au lieu d'un seul pour la version normale. Ces modèles étant bien nés, ils vont connaître une évolution mécanique limitée, mais leur polyvalence va leur permettre de briller sur tous les fronts. En compétition, la Delahaye 135 signe un nombre incalculable de succès, agrafant à son palmarès deux des plus prestigieuses épreuves de l'époque : le Rallye de Monte Carlo 1937 (René Le Bègue/Julio Quinlin) et les 24 Heures du Mans 1938 (Eugène Chaboud / Jean Trémoulet). Ces victoires témoignent à la fois des qualités routières et de l'endurance de la Delahaye 135. En plus de cette réussite en course, le Type 135 devient la coqueluche des grands carrossiers pour lesquels ce châssis surbaissé constitue une base idéale pour façonner les plus beaux habillages. A côté des carrosseries "usine" réalisées par Chapron, d'autres comme Figoni, Antem, Guilloré, Saoutchik, Labourdette et bien d'autres réaliseront au fil des ans des interprétations allant du plus sobre au plus extravagant. Rares sont les automobiles ayant fait l'objet d'une aussi grande variété d'exécutions. Brillante mais moins délicate qu'une Bugatti 57, la Delahaye 135 est appréciée d'une clientèle aisée recherchant fiabilité plutôt que tape-à-l'œil. La Delahaye 135 que nous présentons est exceptionnelle par son histoire et son état. Jamais restaurée, elle comporte encore tous ses éléments d'origine, châssis, carrosserie, intérieur, accessoires, ce qui est rarissime pour une automobile de cet âge. Seul le moteur a été remplacé. En fait, cette voiture ne s'est jamais vraiment arrêtée de rouler, passant subrepticement d'un usage quotidien à une utilisation "collection". Il s'agit à l'origine d'une 18 CV Sport Coupe des Alpes, dotée du six-cylindres en ligne 3,2 litres à trois carburateurs, équipée d'une boîte quatre vitesses classique et d'une carrosserie cabriolet trois places signée Chapron. Elle est référencée chez le carrossier sous le numéro 5475 et le châssis fût livré le 24 mai 1937. Sa première immatriculation, 2179 QR 2, date du 21 juillet 1937, au nom de M. Cyriel Depery, jeune industriel à Scionzier, en Haute-Savoie. M. Depery aurait fait partie pendant la guerre d'un réseau de Résistance, si bien qu'une photo montre la voiture défilant lors de la Libération d'Annecy, le 20 août 1944, aux mains du commandant FFI Joseph Lambroschini. Sept ans plus tard, le 26 mars 1951, la voiture est vendue à M. Eugène Julliard, représentant à Douvaine, dans le même département et, en toute logique, l'immatriculation change pour un numéro correspondant au nouveau système introduit en 1950 : 100 L 74. M. Julliard utilise la Delahaye régulièrement jusqu'à son décès en 1960. La voiture est alors remisée chez un garagiste d'Annecy, mais les factures n'étant plus honorées, ce dernier pousse la voiture devenue encombrante dans la rue. C'est là qu'elle sera découverte par Georges Lombard, négociant à Chambéry, pour qui le coup de cœur est immédiat : quelques jours plus tard, le 16 janvie

Auction archive: Lot number 313
Auction:
Datum:
7 Feb 2014
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1937 Delahaye 135 Coupe des Alpes Roadster Chapron Carte grise française Châssis n° 47545 Numéro Chapron 5475 - Historique exceptionnel - État de préservation rarissime - Dans la même famille depuis 1961 - Modèle rare et désirable Au Salon de l'Automobile de Paris, en octobre 1935, une surprise attend le visiteur sur le stand Delahaye. En effet, la marque y dévoile celle qui représente l'aboutissement de la gamme six-cylindres, le Type 135. Basse et élégante, cette voiture innove par un châssis "Bloctube" doté d'un caisson central qui permet une bien meilleure rigidité que les systèmes classiques à simples longerons. Par ailleurs, la voiture hérite de la très bonne suspension avant à roues indépendantes inaugurée sur le Type 138. Et enfin, elle bénéficie de l'excellent moteur six-cylindres en ligne à soupapes en tête de la même 138, en deux versions : 18 CV (3,2 litres) ou 20 CV (3,5 litres). Elles connaissent elles-mêmes plusieurs déclinaisons, dont la 18 CV Coupe des Alpes qui bénéficie de trois carburateurs au lieu d'un seul pour la version normale. Ces modèles étant bien nés, ils vont connaître une évolution mécanique limitée, mais leur polyvalence va leur permettre de briller sur tous les fronts. En compétition, la Delahaye 135 signe un nombre incalculable de succès, agrafant à son palmarès deux des plus prestigieuses épreuves de l'époque : le Rallye de Monte Carlo 1937 (René Le Bègue/Julio Quinlin) et les 24 Heures du Mans 1938 (Eugène Chaboud / Jean Trémoulet). Ces victoires témoignent à la fois des qualités routières et de l'endurance de la Delahaye 135. En plus de cette réussite en course, le Type 135 devient la coqueluche des grands carrossiers pour lesquels ce châssis surbaissé constitue une base idéale pour façonner les plus beaux habillages. A côté des carrosseries "usine" réalisées par Chapron, d'autres comme Figoni, Antem, Guilloré, Saoutchik, Labourdette et bien d'autres réaliseront au fil des ans des interprétations allant du plus sobre au plus extravagant. Rares sont les automobiles ayant fait l'objet d'une aussi grande variété d'exécutions. Brillante mais moins délicate qu'une Bugatti 57, la Delahaye 135 est appréciée d'une clientèle aisée recherchant fiabilité plutôt que tape-à-l'œil. La Delahaye 135 que nous présentons est exceptionnelle par son histoire et son état. Jamais restaurée, elle comporte encore tous ses éléments d'origine, châssis, carrosserie, intérieur, accessoires, ce qui est rarissime pour une automobile de cet âge. Seul le moteur a été remplacé. En fait, cette voiture ne s'est jamais vraiment arrêtée de rouler, passant subrepticement d'un usage quotidien à une utilisation "collection". Il s'agit à l'origine d'une 18 CV Sport Coupe des Alpes, dotée du six-cylindres en ligne 3,2 litres à trois carburateurs, équipée d'une boîte quatre vitesses classique et d'une carrosserie cabriolet trois places signée Chapron. Elle est référencée chez le carrossier sous le numéro 5475 et le châssis fût livré le 24 mai 1937. Sa première immatriculation, 2179 QR 2, date du 21 juillet 1937, au nom de M. Cyriel Depery, jeune industriel à Scionzier, en Haute-Savoie. M. Depery aurait fait partie pendant la guerre d'un réseau de Résistance, si bien qu'une photo montre la voiture défilant lors de la Libération d'Annecy, le 20 août 1944, aux mains du commandant FFI Joseph Lambroschini. Sept ans plus tard, le 26 mars 1951, la voiture est vendue à M. Eugène Julliard, représentant à Douvaine, dans le même département et, en toute logique, l'immatriculation change pour un numéro correspondant au nouveau système introduit en 1950 : 100 L 74. M. Julliard utilise la Delahaye régulièrement jusqu'à son décès en 1960. La voiture est alors remisée chez un garagiste d'Annecy, mais les factures n'étant plus honorées, ce dernier pousse la voiture devenue encombrante dans la rue. C'est là qu'elle sera découverte par Georges Lombard, négociant à Chambéry, pour qui le coup de cœur est immédiat : quelques jours plus tard, le 16 janvie

Auction archive: Lot number 313
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Datum:
7 Feb 2014
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75008 Paris
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