Beschreibung:

1937 PACKARD 15ème SERIE V12 CONVERTIBLE VICTORIA Châssis n° 1027 214 - Rivale de la Phantom III - Prestige et raffinement du V12 - Le plaisir du cabriolet en plus Bien installée parmi les grande marques de luxe américaines avant 1914 grâce à une grosse six-cylindres souple et silencieuse, Packard réplique à la Cadillac V8 de 1915 avec un ambitieux V12, aussi lent que fiable qui sera produit jusqu'en 1924. Après neuf années de six et de huit-cylindres dont la qualité ne cesse de s'élever, Packard revient au V12 en 1932 alors que les ventes se sont effondrées l'année précédente en raison de la crise issue du krach de 1929. Il s'agit cette fois d'un moteur monobloc, toujours à soupapes dites latérales, mais celle-ci, commandées par un seul arbre à cames central et des basculeurs, sont presque horizontales et en tête. L'ajout de poussoirs hydrauliques concourt au merveilleux silence des V12 de Packard qui rivalise sur ce point avec Lincoln, Cadillac et Rolls-Royce. Avec une cylindrée de 7,3 litres, il développe sans forcer 150 ch à 3 200 tr/min, soit le double de son ancêtre abandonné seulement dix ans auparavant. En 1934, ce beau moteur qui tourne relativement vite bénéficie pour le bloc d'une nouvelle qualité de fonte moins sensible à l'usure tandis qu'un radiateur d'huile vient améliorer le graissage et permet d'en porter la puissance à 160 ch. Si la nouvelle V12 9e Série sort avec un châssis conventionnel, après qu'une traction avant a été envisagée, elle offre une boîte entièrement synchronisée, des freins mécaniques assistés par dépression et des amortisseurs réglables au tableau de bord. Coûtant entre 3700 et 8 000 dollars selon la carrosserie, la Twin Six de 1932 est une voiture exclusive produite à moins de 550 exemplaires, vraisemblablement en raison de la crise alors à son apogée aux Etats -Unis. Pour des raisons de prestige, Packard conservera la douze-cylindres à son catalogue jusqu'en 1939 en l'appelant simplement Twelve à partir de 1933, non sans l'améliorer fondamentalement en la dotant de freins hydrauliques assistés, d'un moteur porté à 7,7 litres et 175 ch en août 1934, puis de roues avant indépendantes en 1937 suivant l'exemple de la petite et plus abordable One Twenty de 1935 qui avait inauguré en même temps les freins hydrauliques. Ainsi peu à peu modernisée, cette grande et prestigieuse voiture conserve toute sa dignité et son niveau de confort jusqu'en 1940, année de son abandon. Voiture mythique, symbole de la voiture de prestige américaine à la fois somptueuse et sobre (au moins dans sa présentation), elle reste aux yeux des amateurs d'américaines la Packard par excellence. La 1507 présentée ici est une V12 15e Série de janvier 1937, la série V12 la plus vendue avec 1 300 unités du fait de la reprise économique sensible depuis 1935. Carrossée en Convertible Victoria (cabriolet deux portes quatre/ cinq places sous capote) par Dietrich, elle se présente en excellent état à l'extérieur, de teinte bordeaux, comme à l'intérieur, drap beige et cuir bordeaux. Le tableau de bord complet est fini en faux bois comme les boiseries. Seuls manquent les cendriers. Les glaces latérales sont complétées de déflecteurs. Ses éclairages d'origine sont complets. Son fonctionnement est impeccable à l'exception de la radio (option d'époque). Elle possède sa capote et son couvre-capote beige. Très belle, majestueuse, mais avec une touche " sport ", c'est une automobile idéale pour les concours d'élégance avec ses deux roues de secours dans les ailes et ses pneus à flancs blancs. Importée des Etats-Unis, elle est immatriculée en Espagne (CE) depuis 2006. - Rival to the Phantom III - The prestige and refinement of the V12 - The delight of the convertible added Firmly established amongst the great American de luxe names before 1914, thanks to its quiet, flexible six-cylinder engine, Packard replied to the 1915 Cadillac V8 with an ambitious V12 model, as slow as it was reliable, produced until 1924. After nine years with six and ei