Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 619

1939 Bugatti 57 Cabriolet 4 places par Vanvooren No reserve

Estimate
€600,000 - €800,000
ca. US$686,824 - US$915,766
Price realised:
€500,640
ca. US$573,086
Auction archive: Lot number 619

1939 Bugatti 57 Cabriolet 4 places par Vanvooren No reserve

Estimate
€600,000 - €800,000
ca. US$686,824 - US$915,766
Price realised:
€500,640
ca. US$573,086
Beschreibung:

1939 Bugatti 57 Cabriolet 4 places par Vanvooren No reserve Carte grise française Châssis n° '57780' Moteur n° 546 Carrosserie Vanvooren n° 2940 - Un des cinq légendaires châssis " orphelins de Bordeaux " - Une des cinq dernières Bugatti Type 57 construites - Le dernier cabriolet Bugatti 4 places construit par Vanvooren - Carrosserie exposée au Salon de Paris 1938 - Restauration exceptionnelle - Provenant de la Collection Volante - Sans réserve L'histoire extraordinaire de cette automobile a longtemps été considérée comme un mystère, même parmi les experts. C'est grâce à de nombreuses recherches et à la collaboration des meilleurs historiens Bugatti qu'il a été possible d'en retracer le parcours. Le châssis '57780'/moteur 546 est l'un des légendaires "Orphelins de Bordeaux", cinq châssis entièrement assemblés, achevés à la fin de l'été 1939 à l'usine de Molsheim, puis transférés sans carrosserie à Bordeaux lors du déménagement de l'usine. C'est au cours des années 1940, après avoir retrouvé Molsheim, que ce châssis fût équipé d'une carrosserie d'un an plus ancienne, provenant d'une autre Bugatti Type 57 exceptionnelle. En effet, cette dernière n'était autre que le modèle d'exposition des Établissements Vanvooren au Salon de l'Automobile de Paris 1938, un cabriolet 4 places unique réalisé sur le châssis 57757/52C, destiné à l'agence Bugatti de Bruxelles D'Ieteren et à son client Jean Washer. Le châssis n° '57780' / moteur n° 546 Avec l'aide des spécialistes Bugatti Pierre-Yves Laugier, David Sewell, Julius Kruta, Helge Hauck, Kees Jansen, Sandy Leith et Patrick Arnaud, l'actuel propriétaire de la voiture, lui-même historien de l'automobile et spécialiste de Vanvooren, a mis au jour l'histoire remarquable de cette Bugatti au cours de plusieurs années de travail minutieux. Tout commence avec les cinq derniers châssis Type 57 construits à l'usine de Molsheim, dont Kees Jansen décrit le parcours dans son article "The Fate of the Bordeaux Orphans", publié en 2014 dans Bugantics Vol. 77, No. 2. Voici ce qu'il y décrit: "Avec la menace de guerre en perspective, le gouvernement français a décidé d'imposer une nouvelle politique : Bugatti devait contribuer à l'effort industriel militaire en produisant des pièces d'avions pour l'armée de l'air française. Comme elle était très proche de la frontière allemande et constituait une cible facile pour les bombardements, le gouvernement a décidé de délocaliser l'ensemble de l'usine à Bordeaux. La production de voitures dût être arrêtée et Bugatti fit un inventaire du stock de voitures et autres matériaux restants. Certaines voitures étaient finies en châssis roulant, d'autres étaient inachevées et un certain nombre de voitures de clients alors présentes furent également enregistrées. La liste comprenait, entre autres, cinq voitures terminées (deux type 57C, trois type 57 non suralimentées). Comme à l'habitude, les châssis roulants étaient désignés par leur numéro de moteur respectif, à savoir : 110C, 109C, 546, 539 et 547. Aucun des châssis roulants finis ou non finis n'a reçu de numéro de châssis, celui-ci n'étant généralement attribué qu'au tout dernier moment, lorsque le châssis quittait l'usine. Et aucun de ces châssis ne se vit attribuer un numéro de châssis par l'usine, même à une date ultérieure. Tous avaient simplement été estampillés avec le numéro du moteur, et les numéros de châssis qui ont été utilisés par la suite étaient des "numéros de commodité". Dans les registres de l'usine (les "carnets Pracht"), Pracht notait généralement le numéro de châssis au crayon et ajoutait plus tard le numéro de moteur, le client et la date de livraison ; ces informations étaient précisées à l'encre une fois que la voiture quittait l'usine. Pour les voitures non suralimentées, il avait noté au crayon les numéros de châssis suivants : 57780, 57781, 57782. Il a attribué le numéro "57780" au moteur 546, et c'est clairement ce qu'il serait devenu si les circonstances n'avaient pas dicté le contraire. Cett

Auction archive: Lot number 619
Auction:
Datum:
21 Jul 2020
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1939 Bugatti 57 Cabriolet 4 places par Vanvooren No reserve Carte grise française Châssis n° '57780' Moteur n° 546 Carrosserie Vanvooren n° 2940 - Un des cinq légendaires châssis " orphelins de Bordeaux " - Une des cinq dernières Bugatti Type 57 construites - Le dernier cabriolet Bugatti 4 places construit par Vanvooren - Carrosserie exposée au Salon de Paris 1938 - Restauration exceptionnelle - Provenant de la Collection Volante - Sans réserve L'histoire extraordinaire de cette automobile a longtemps été considérée comme un mystère, même parmi les experts. C'est grâce à de nombreuses recherches et à la collaboration des meilleurs historiens Bugatti qu'il a été possible d'en retracer le parcours. Le châssis '57780'/moteur 546 est l'un des légendaires "Orphelins de Bordeaux", cinq châssis entièrement assemblés, achevés à la fin de l'été 1939 à l'usine de Molsheim, puis transférés sans carrosserie à Bordeaux lors du déménagement de l'usine. C'est au cours des années 1940, après avoir retrouvé Molsheim, que ce châssis fût équipé d'une carrosserie d'un an plus ancienne, provenant d'une autre Bugatti Type 57 exceptionnelle. En effet, cette dernière n'était autre que le modèle d'exposition des Établissements Vanvooren au Salon de l'Automobile de Paris 1938, un cabriolet 4 places unique réalisé sur le châssis 57757/52C, destiné à l'agence Bugatti de Bruxelles D'Ieteren et à son client Jean Washer. Le châssis n° '57780' / moteur n° 546 Avec l'aide des spécialistes Bugatti Pierre-Yves Laugier, David Sewell, Julius Kruta, Helge Hauck, Kees Jansen, Sandy Leith et Patrick Arnaud, l'actuel propriétaire de la voiture, lui-même historien de l'automobile et spécialiste de Vanvooren, a mis au jour l'histoire remarquable de cette Bugatti au cours de plusieurs années de travail minutieux. Tout commence avec les cinq derniers châssis Type 57 construits à l'usine de Molsheim, dont Kees Jansen décrit le parcours dans son article "The Fate of the Bordeaux Orphans", publié en 2014 dans Bugantics Vol. 77, No. 2. Voici ce qu'il y décrit: "Avec la menace de guerre en perspective, le gouvernement français a décidé d'imposer une nouvelle politique : Bugatti devait contribuer à l'effort industriel militaire en produisant des pièces d'avions pour l'armée de l'air française. Comme elle était très proche de la frontière allemande et constituait une cible facile pour les bombardements, le gouvernement a décidé de délocaliser l'ensemble de l'usine à Bordeaux. La production de voitures dût être arrêtée et Bugatti fit un inventaire du stock de voitures et autres matériaux restants. Certaines voitures étaient finies en châssis roulant, d'autres étaient inachevées et un certain nombre de voitures de clients alors présentes furent également enregistrées. La liste comprenait, entre autres, cinq voitures terminées (deux type 57C, trois type 57 non suralimentées). Comme à l'habitude, les châssis roulants étaient désignés par leur numéro de moteur respectif, à savoir : 110C, 109C, 546, 539 et 547. Aucun des châssis roulants finis ou non finis n'a reçu de numéro de châssis, celui-ci n'étant généralement attribué qu'au tout dernier moment, lorsque le châssis quittait l'usine. Et aucun de ces châssis ne se vit attribuer un numéro de châssis par l'usine, même à une date ultérieure. Tous avaient simplement été estampillés avec le numéro du moteur, et les numéros de châssis qui ont été utilisés par la suite étaient des "numéros de commodité". Dans les registres de l'usine (les "carnets Pracht"), Pracht notait généralement le numéro de châssis au crayon et ajoutait plus tard le numéro de moteur, le client et la date de livraison ; ces informations étaient précisées à l'encre une fois que la voiture quittait l'usine. Pour les voitures non suralimentées, il avait noté au crayon les numéros de châssis suivants : 57780, 57781, 57782. Il a attribué le numéro "57780" au moteur 546, et c'est clairement ce qu'il serait devenu si les circonstances n'avaient pas dicté le contraire. Cett

Auction archive: Lot number 619
Auction:
Datum:
21 Jul 2020
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert