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Auction archive: Lot number 20

1966 Alpine A210 berlinette Le Mans

Estimate
€0
Price realised:
€464,000
ca. US$520,293
Auction archive: Lot number 20

1966 Alpine A210 berlinette Le Mans

Estimate
€0
Price realised:
€464,000
ca. US$520,293
Beschreibung:

1966 Alpine A210 berlinette Le Mans Voiture de compétition Châssis n° 1720 - Authentique compétitrice aux 24 Heures du Mans, dans une des meilleures équipes françaises de son époque - Historique suivi - Restaurée, prêt à courir - Habituée des compétitions historiques L'histoire d'Alpine aux 24 Heures du Mans commence dès 1952, avec l'engagement de Jean Rédélé au volant d'une 4 CV. Mais c'est en 1963 qu'Alpine met au point un prototype spécifiquement destiné aux courses d'endurance, la M63. Avec sa forme très profilée, elle va servir de base au développement des prototypes Alpine qui suivront, jusqu'à l'A220 à moteur V8 de 1968. Entretemps, les Alpine ont alimenté un riche palmarès de victoires de catégorie et, au Mans, aux indices énergétique et de performances. La M63 va évoluer en M64, puis M65, qui reçoit les deux dérives latérales de capot arrière, caractéristiques de ce modèle. C'est une innovation signée de I'aérodynamicien Marcel Hubert, dans le but d'améliorer la stabilité à haute vitesse. En 1966, la voiture devient l'A210 à partir du châssis 1720 (celui que nous présentons) et, en tout, sept châssis A210 sortiront des ateliers Alpine, du 1720 au 1726. Les suivants, du 1727 au 1737, seront des versions 3 litres à moteur V8. Aux essais du Mans 1966, Mauro Bianchi fait sensation avec son A210 en franchissant le cap des 200 km/h de moyenne avec un moteur 1300 ! C'est la première fois qu'une voiture 100% française réalise un tel exploit sur le circuit manceau. Au départ des 24 Heures, six A 210 sont engagées (cinq 1 300 cm3 à boîte Porsche et une 1 005 cm3 à boîte Renault). Quatre de ces voitures terminent aux neuvième, onzième, douzième et treizième places, Cheinisse-Delageneste remportant l'Indice Énergétique. En 1967, pas moins de sept A2l0 sont alignées : la 1 500 cm3 de M. Bianchi-Vinatier termine en treizième position mais les 1 300 cm3 font mieux : Grandsire-Rosinski obtiennent une probante neuvième place, juste devant De Cortanze-Leguellec, alors que Delageneste-Cheinisse se classent douzième. Malgré ce beau tir groupé derrière les Ford MK4, Ferrari P4 et Porsche d'usine, les Alpine sont devancées aux indices par les voitures allemandes. Alpine aura sa revanche en 1968 : Leguellec-Serpaggi terminent neuvièmes au volant de la 1 500 cm3, Thérier-Tramont remportent I'Indice Énergétique sur une 1 300 cm3 et Nicolas-Andruet imposent une 1 005 cm3 à I'Indice de Performance. En 1969, une seule Alpine rejoint I'arrivée mais Serpaggi-Ethuin sauvent I'honneur en offrant une nouvelle victoire à l'Indice de Performance à la petite 1 005 cm3. La voiture que nous présentons, châssis 1720 (voir tableau palmarès) a disputé deux fois les 24 Heures du Mans : en 1966 avec De Cortanze-Hanrioud (moteur 1 000 cm3 ; abandon à la 18e heure) et en 1967 avec Vidal-Cella (moteur 1 300 cm3 ; abandon à la 7e heure). Elle a, par ailleurs, remporté sa catégorie aux 1000 Km de Paris (Delageneste-Cheinisse) et de Spa (Delageneste-Patte) en 1966. Après avoir terminé sa carrière, cette voiture a été cédée par Alpine au célèbre collectionneur Serge Pozzoli avant de rejoindre la collection de Hervé Charbonneaux. Ce dernier l'a ensuite vendue à Maurice Louche, amateur bien connu pour ses ouvrages historiques sur la course automobile. C'est auprès de lui que l'actuel propriétaire en a fait l'acquisition, le 24 décembre 1991. Il a fait complètement remettre la voiture en état dans son propre atelier, et s'est ensuite engagé en compétitions historiques, à commencer par Le Mans Classic en 2002. Depuis, cette voiture a participé à plusieurs reprises à l'épreuve mancelle, ainsi qu'aux courses du Classic Endurance Racing. Elle a même été invitée au Festival of Speed de Goodwood, en 2005. Sur le plan mécanique, elle est aujourd'hui équipée d'un moteur 1 500 cm3 et comporte un moteur de rechange de type 58B de 1 000 cm3. Selon l'expert Christian Huet, il n'y a eu que 18 moteurs type 58 fabriqués par Gordini, numérotés de 01 à 19, le 13 portant malheur... En bo

Auction archive: Lot number 20
Auction:
Datum:
8 Jun 2015 - 22 Jun 2015
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1966 Alpine A210 berlinette Le Mans Voiture de compétition Châssis n° 1720 - Authentique compétitrice aux 24 Heures du Mans, dans une des meilleures équipes françaises de son époque - Historique suivi - Restaurée, prêt à courir - Habituée des compétitions historiques L'histoire d'Alpine aux 24 Heures du Mans commence dès 1952, avec l'engagement de Jean Rédélé au volant d'une 4 CV. Mais c'est en 1963 qu'Alpine met au point un prototype spécifiquement destiné aux courses d'endurance, la M63. Avec sa forme très profilée, elle va servir de base au développement des prototypes Alpine qui suivront, jusqu'à l'A220 à moteur V8 de 1968. Entretemps, les Alpine ont alimenté un riche palmarès de victoires de catégorie et, au Mans, aux indices énergétique et de performances. La M63 va évoluer en M64, puis M65, qui reçoit les deux dérives latérales de capot arrière, caractéristiques de ce modèle. C'est une innovation signée de I'aérodynamicien Marcel Hubert, dans le but d'améliorer la stabilité à haute vitesse. En 1966, la voiture devient l'A210 à partir du châssis 1720 (celui que nous présentons) et, en tout, sept châssis A210 sortiront des ateliers Alpine, du 1720 au 1726. Les suivants, du 1727 au 1737, seront des versions 3 litres à moteur V8. Aux essais du Mans 1966, Mauro Bianchi fait sensation avec son A210 en franchissant le cap des 200 km/h de moyenne avec un moteur 1300 ! C'est la première fois qu'une voiture 100% française réalise un tel exploit sur le circuit manceau. Au départ des 24 Heures, six A 210 sont engagées (cinq 1 300 cm3 à boîte Porsche et une 1 005 cm3 à boîte Renault). Quatre de ces voitures terminent aux neuvième, onzième, douzième et treizième places, Cheinisse-Delageneste remportant l'Indice Énergétique. En 1967, pas moins de sept A2l0 sont alignées : la 1 500 cm3 de M. Bianchi-Vinatier termine en treizième position mais les 1 300 cm3 font mieux : Grandsire-Rosinski obtiennent une probante neuvième place, juste devant De Cortanze-Leguellec, alors que Delageneste-Cheinisse se classent douzième. Malgré ce beau tir groupé derrière les Ford MK4, Ferrari P4 et Porsche d'usine, les Alpine sont devancées aux indices par les voitures allemandes. Alpine aura sa revanche en 1968 : Leguellec-Serpaggi terminent neuvièmes au volant de la 1 500 cm3, Thérier-Tramont remportent I'Indice Énergétique sur une 1 300 cm3 et Nicolas-Andruet imposent une 1 005 cm3 à I'Indice de Performance. En 1969, une seule Alpine rejoint I'arrivée mais Serpaggi-Ethuin sauvent I'honneur en offrant une nouvelle victoire à l'Indice de Performance à la petite 1 005 cm3. La voiture que nous présentons, châssis 1720 (voir tableau palmarès) a disputé deux fois les 24 Heures du Mans : en 1966 avec De Cortanze-Hanrioud (moteur 1 000 cm3 ; abandon à la 18e heure) et en 1967 avec Vidal-Cella (moteur 1 300 cm3 ; abandon à la 7e heure). Elle a, par ailleurs, remporté sa catégorie aux 1000 Km de Paris (Delageneste-Cheinisse) et de Spa (Delageneste-Patte) en 1966. Après avoir terminé sa carrière, cette voiture a été cédée par Alpine au célèbre collectionneur Serge Pozzoli avant de rejoindre la collection de Hervé Charbonneaux. Ce dernier l'a ensuite vendue à Maurice Louche, amateur bien connu pour ses ouvrages historiques sur la course automobile. C'est auprès de lui que l'actuel propriétaire en a fait l'acquisition, le 24 décembre 1991. Il a fait complètement remettre la voiture en état dans son propre atelier, et s'est ensuite engagé en compétitions historiques, à commencer par Le Mans Classic en 2002. Depuis, cette voiture a participé à plusieurs reprises à l'épreuve mancelle, ainsi qu'aux courses du Classic Endurance Racing. Elle a même été invitée au Festival of Speed de Goodwood, en 2005. Sur le plan mécanique, elle est aujourd'hui équipée d'un moteur 1 500 cm3 et comporte un moteur de rechange de type 58B de 1 000 cm3. Selon l'expert Christian Huet, il n'y a eu que 18 moteurs type 58 fabriqués par Gordini, numérotés de 01 à 19, le 13 portant malheur... En bo

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Auction:
Datum:
8 Jun 2015 - 22 Jun 2015
Auction house:
Artcurial
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75008 Paris
France
contact@artcurial.com
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