Développée sur la base des expériences tirées des succès en compétition obtenus par les Austin-Healey précédentes, la « 3000 » fut lancée au Salon de New York de mars 1959. Sous la forme d'une 100/6 dotée d'un moteur plus grand, la 3000 avait reçu un six-cylindres de 2 912 cm3 et 124 cv et des freins avant à disques imposés par ses gains de performance : la vitesse maximale se situait vers 180 km/h avec le hard-top optionnel en place. La version Mark II à trois carburateurs lancée deux ans plus tard se tailla un beau palmarès en compétition. En version décapotable, la Mark II se montrait plus pratique grâce à une capote à arceaux repliable et à des glaces à manivelle. Désormais et jusqu'à la fin de la production, le seul modèle proposé fut la 2+2 car la version biplace moins demandée fut abandonnée. La Mk III, la dernière et la meilleure des Austin-Healey, fut introduite en 1964. Malgré un retour aux deux carburateurs, le moteur délivrait désormais environ 150 cv, puissance suffisante pour porter la vitesse de pointe à plus de 190 km/h. Plus tard dans l'année, la MK III fut améliorée avec une suspension arrière révisée, cette ultime version prenant l'appellation de « Phase II ». Malgré l'archaïsme du concept de base, la « Big Healey » eut autant de succès qu'auparavant en dépit du fait que le renforcement des normes sécuritaires et environnementales signifiât que ses jours étaient comptés. La « Big Healey » comme elle était appelée familièrement, devint la Grand Tourisme la plus régulièrement victorieuse de tous les temps. Parmi ses plus grands succès, citons la victoire de Pat Moss dans le Rallye Liège-Rome-Liège de 1960, la domination de Donald Morley dans la Coupe des Alpes en 1961 et 1962 et ses remarquables performances dans le Rallye des Tulipes au début des années 1960. La production de l'Austin-Healey 3000 se prolongea jusqu'en 1967, 80 pour cent de la production étant exporté vers les Etats-Unis. Représentante de l'incarnation finale, la plus appréciée, de la Big Healey, cette BJ8 Phase II n'eut que trois propriétaires en tout, le dernier depuis 2007. Elle a été totalement restaurée en 2009-2010 avec une mise à nu de la caisse pour une réfection complète de la carrosserie : peinture deux tons blanc et noir, pare-chocs avant et arrière neufs, moyeux et roues neufs, intérieur en cuir rouge neuf, moquettes, capote et couvre-tonneau neufs. En outre, les carburateurs ont été refaits et le moteur totalement reconstruit avec des pistons neufs, une culasse neuve en aluminium (adaptée au carburant sans plomb), un nouveau carter d'huile en aluminium, un embrayage, une dynamo et un démarreur neufs et un système d'échappement complet en inox. La voiture est pourvue de son outillage de bord d'origine, de son manuel d'utilisation et d'un copieux dossier de factures pour un total de 9 000 euros. Developed using lessons learned from the successful competition experience of earlier Austin-Healeys, the '3000' was launched at the New York Motor Show in March 1959. Effectively a larger-engined 100/6, the 3000 was powered by a 2,912cc 124bhp six-cylinder engine and fitted with disc brakes to match its increased performance - top speed was in the region of 114mph with the optional hardtop in place. The Mark II version, with triple carburettors, was launched two years later and subsequently carved out an enviable competition career. In Convertible form the MkII brought improved practicality courtesy of a fixed foldaway top and winding windows, and from now until the end of production the only model available would be the '2+2', the less popular two-seat version having been dropped. The Mk III, the last and best of the Austin-Healeys, was introduced in 1964. Despite reverting to twin-carburettor induction the engine now produced around 150bhp, an output good enough for a top speed slightly in excess of 120mph. Later that same year the MkIII was up-dated with revised rear suspension, this final incarnation being known as 'Phase II'. Despite t
Développée sur la base des expériences tirées des succès en compétition obtenus par les Austin-Healey précédentes, la « 3000 » fut lancée au Salon de New York de mars 1959. Sous la forme d'une 100/6 dotée d'un moteur plus grand, la 3000 avait reçu un six-cylindres de 2 912 cm3 et 124 cv et des freins avant à disques imposés par ses gains de performance : la vitesse maximale se situait vers 180 km/h avec le hard-top optionnel en place. La version Mark II à trois carburateurs lancée deux ans plus tard se tailla un beau palmarès en compétition. En version décapotable, la Mark II se montrait plus pratique grâce à une capote à arceaux repliable et à des glaces à manivelle. Désormais et jusqu'à la fin de la production, le seul modèle proposé fut la 2+2 car la version biplace moins demandée fut abandonnée. La Mk III, la dernière et la meilleure des Austin-Healey, fut introduite en 1964. Malgré un retour aux deux carburateurs, le moteur délivrait désormais environ 150 cv, puissance suffisante pour porter la vitesse de pointe à plus de 190 km/h. Plus tard dans l'année, la MK III fut améliorée avec une suspension arrière révisée, cette ultime version prenant l'appellation de « Phase II ». Malgré l'archaïsme du concept de base, la « Big Healey » eut autant de succès qu'auparavant en dépit du fait que le renforcement des normes sécuritaires et environnementales signifiât que ses jours étaient comptés. La « Big Healey » comme elle était appelée familièrement, devint la Grand Tourisme la plus régulièrement victorieuse de tous les temps. Parmi ses plus grands succès, citons la victoire de Pat Moss dans le Rallye Liège-Rome-Liège de 1960, la domination de Donald Morley dans la Coupe des Alpes en 1961 et 1962 et ses remarquables performances dans le Rallye des Tulipes au début des années 1960. La production de l'Austin-Healey 3000 se prolongea jusqu'en 1967, 80 pour cent de la production étant exporté vers les Etats-Unis. Représentante de l'incarnation finale, la plus appréciée, de la Big Healey, cette BJ8 Phase II n'eut que trois propriétaires en tout, le dernier depuis 2007. Elle a été totalement restaurée en 2009-2010 avec une mise à nu de la caisse pour une réfection complète de la carrosserie : peinture deux tons blanc et noir, pare-chocs avant et arrière neufs, moyeux et roues neufs, intérieur en cuir rouge neuf, moquettes, capote et couvre-tonneau neufs. En outre, les carburateurs ont été refaits et le moteur totalement reconstruit avec des pistons neufs, une culasse neuve en aluminium (adaptée au carburant sans plomb), un nouveau carter d'huile en aluminium, un embrayage, une dynamo et un démarreur neufs et un système d'échappement complet en inox. La voiture est pourvue de son outillage de bord d'origine, de son manuel d'utilisation et d'un copieux dossier de factures pour un total de 9 000 euros. Developed using lessons learned from the successful competition experience of earlier Austin-Healeys, the '3000' was launched at the New York Motor Show in March 1959. Effectively a larger-engined 100/6, the 3000 was powered by a 2,912cc 124bhp six-cylinder engine and fitted with disc brakes to match its increased performance - top speed was in the region of 114mph with the optional hardtop in place. The Mark II version, with triple carburettors, was launched two years later and subsequently carved out an enviable competition career. In Convertible form the MkII brought improved practicality courtesy of a fixed foldaway top and winding windows, and from now until the end of production the only model available would be the '2+2', the less popular two-seat version having been dropped. The Mk III, the last and best of the Austin-Healeys, was introduced in 1964. Despite reverting to twin-carburettor induction the engine now produced around 150bhp, an output good enough for a top speed slightly in excess of 120mph. Later that same year the MkIII was up-dated with revised rear suspension, this final incarnation being known as 'Phase II'. Despite t
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