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Auction archive: Lot number 173

1966 Ferrari 275 GTB/2 "nez long"

Estimate
€2,750,000 - €3,250,000
ca. US$3,121,153 - US$3,688,636
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 173

1966 Ferrari 275 GTB/2 "nez long"

Estimate
€2,750,000 - €3,250,000
ca. US$3,121,153 - US$3,688,636
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

1966 Ferrari 275 GTB/2 "nez long" Carte grise française Châssis n° 8641GT Moteur n° 8641 - Désirable deuxième série, nez long et tube de poussée - Etat impeccable, toujours restée en France - La 275 de Roger Vadim et Jane Fonda En 1960, la cause était entendue. Le laboratoire, c'est-à-dire la Formule 1, avait démontré en compétition l'efficacité du moteur central arrière dans l'exploitation optimale des grandes puissances. Après bien des hésitations, Enzo Ferrari s'y rallia d'abord pour ses monoplaces, puis pour ses prototypes sport en 1961. Pour les types routiers il n'en était pas encore question malgré la pression de la concurrence. En compétition catégorie GT, les sublimes GTO étaient les descendantes des glorieuses 250 au moteur Colombo sans cesse raffiné dont le brio faisait oublier ses 15 ans d'âge et un châssis pour le moins traditionnel. Puis survint la Jaguar Type E. Enfin en 1964, la nouvelle berlinette de route de Maranello, la 275 GTB, accompagnée de sa version décapotable, la GTS, introduisit au salon de Paris et sous une spectaculaire livrée jaune d'or quelques innovations bienvenues dont les moindres n'étaient pas, outre de nouvelles roues en alliage léger, les quatre roues indépendantes et la boîte-pont à cinq rapports synchronisés. Le moteur était toujours le bloc Colombo V12 à 60 degrés porté à près de 3,3 litres, du type " simple arbre ", bien développé en fonction des enseignements recueillis en course avec les 250 LM et 275 P à moteur arrière. Alimenté par trois carburateurs Weber double corps, il développait en toute sécurité 280 ch à 7 600 tr/min tout en restant assez souple pour la route. Le report de la boîte sur l'essieu arrière avait permis d'obtenir une meilleure répartition des masses et une meilleure efficacité du train moteur à défaut d'une prépondérance du poids. Toutefois, les suspensions indépendantes amélioraient nettement la motricité en limitant les pertes d'adhérence. Avec une direction précise et peu démultipliée, la 275 GTB était une voiture de pilote qui exigeait concentration et anticipation (elle dépassait 240 km/h) et réagissait instantanément à toutes les sollicitations. Strict coupé deux places au coffre symbolique sur 2,40 m d'empattement, d'une esthétique qui annonçait la couleur - lignes fuyantes et viriles, plus tendues que celles des 250 GT antérieures, nez plongeant, projecteurs carénés, ceinture de caisse haute et pavillon surbaissé, custodes aveugles, ses détails stylistiques empruntaient beaucoup à la GTO, voiture d'ingénieurs. La 275 GTB fabriquée par Carrozzeria Scaglietti fut la dernière création de Pininfarina supervisée par Pinin lui-même et, si elle a pu paraître austère en son temps, son classicisme, son élégance sévère et sa " réponse " dynamique ont vite fait taire les critiques, d'autant plus qu'aux mains de gentlemen drivers qualifiés et parfois même avec peu de préparation, elle s'alignera avec succès en compétition. Une 275 GTB série 2 apparaîtra en 1965 avec un avant plus long et équipé d'un tube de poussée. Il s'agit de cette dernière version que nous avons le plaisir de présenter…mais celle-ci a une histoire toute particulière… Cette Ferrari 275 GTB a été vendue neuve le 15 juin 1966 par Franco-Britannic Autos à Roger Plemiannikov, dit Roger Vadim, le fameux réalisateur de films dont un des plus célèbres est "Et Dieu créa la femme". Nous avions vendu une autre de ses voitures il y a trois ans, sa Ferrari 250 LWB California Spider. De teinte bleu clair métallisé, elle était alors immatriculée 64 SW 75, dans le XVIIe arrondissement de Paris. Trois mois plus tard, le 16 septembre 1966, la carte grise passait au nom de Jane Plemiannikov, plus connue sous son nom de jeune fille Jane Fonda et épouse à l'époque de Roger Vadim. L'immatriculation ne changeait pas. Deux ans après, le 14 novembre 1968, la voiture recevait une immatriculation garage 1404 W 75 chez la Franco-Britannic, à Levallois-Perret. Elle a ensuite rejoint Lyon et là, alors qu'elle se trouvait dan

Auction archive: Lot number 173
Auction:
Datum:
6 Feb 2015
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1966 Ferrari 275 GTB/2 "nez long" Carte grise française Châssis n° 8641GT Moteur n° 8641 - Désirable deuxième série, nez long et tube de poussée - Etat impeccable, toujours restée en France - La 275 de Roger Vadim et Jane Fonda En 1960, la cause était entendue. Le laboratoire, c'est-à-dire la Formule 1, avait démontré en compétition l'efficacité du moteur central arrière dans l'exploitation optimale des grandes puissances. Après bien des hésitations, Enzo Ferrari s'y rallia d'abord pour ses monoplaces, puis pour ses prototypes sport en 1961. Pour les types routiers il n'en était pas encore question malgré la pression de la concurrence. En compétition catégorie GT, les sublimes GTO étaient les descendantes des glorieuses 250 au moteur Colombo sans cesse raffiné dont le brio faisait oublier ses 15 ans d'âge et un châssis pour le moins traditionnel. Puis survint la Jaguar Type E. Enfin en 1964, la nouvelle berlinette de route de Maranello, la 275 GTB, accompagnée de sa version décapotable, la GTS, introduisit au salon de Paris et sous une spectaculaire livrée jaune d'or quelques innovations bienvenues dont les moindres n'étaient pas, outre de nouvelles roues en alliage léger, les quatre roues indépendantes et la boîte-pont à cinq rapports synchronisés. Le moteur était toujours le bloc Colombo V12 à 60 degrés porté à près de 3,3 litres, du type " simple arbre ", bien développé en fonction des enseignements recueillis en course avec les 250 LM et 275 P à moteur arrière. Alimenté par trois carburateurs Weber double corps, il développait en toute sécurité 280 ch à 7 600 tr/min tout en restant assez souple pour la route. Le report de la boîte sur l'essieu arrière avait permis d'obtenir une meilleure répartition des masses et une meilleure efficacité du train moteur à défaut d'une prépondérance du poids. Toutefois, les suspensions indépendantes amélioraient nettement la motricité en limitant les pertes d'adhérence. Avec une direction précise et peu démultipliée, la 275 GTB était une voiture de pilote qui exigeait concentration et anticipation (elle dépassait 240 km/h) et réagissait instantanément à toutes les sollicitations. Strict coupé deux places au coffre symbolique sur 2,40 m d'empattement, d'une esthétique qui annonçait la couleur - lignes fuyantes et viriles, plus tendues que celles des 250 GT antérieures, nez plongeant, projecteurs carénés, ceinture de caisse haute et pavillon surbaissé, custodes aveugles, ses détails stylistiques empruntaient beaucoup à la GTO, voiture d'ingénieurs. La 275 GTB fabriquée par Carrozzeria Scaglietti fut la dernière création de Pininfarina supervisée par Pinin lui-même et, si elle a pu paraître austère en son temps, son classicisme, son élégance sévère et sa " réponse " dynamique ont vite fait taire les critiques, d'autant plus qu'aux mains de gentlemen drivers qualifiés et parfois même avec peu de préparation, elle s'alignera avec succès en compétition. Une 275 GTB série 2 apparaîtra en 1965 avec un avant plus long et équipé d'un tube de poussée. Il s'agit de cette dernière version que nous avons le plaisir de présenter…mais celle-ci a une histoire toute particulière… Cette Ferrari 275 GTB a été vendue neuve le 15 juin 1966 par Franco-Britannic Autos à Roger Plemiannikov, dit Roger Vadim, le fameux réalisateur de films dont un des plus célèbres est "Et Dieu créa la femme". Nous avions vendu une autre de ses voitures il y a trois ans, sa Ferrari 250 LWB California Spider. De teinte bleu clair métallisé, elle était alors immatriculée 64 SW 75, dans le XVIIe arrondissement de Paris. Trois mois plus tard, le 16 septembre 1966, la carte grise passait au nom de Jane Plemiannikov, plus connue sous son nom de jeune fille Jane Fonda et épouse à l'époque de Roger Vadim. L'immatriculation ne changeait pas. Deux ans après, le 14 novembre 1968, la voiture recevait une immatriculation garage 1404 W 75 chez la Franco-Britannic, à Levallois-Perret. Elle a ensuite rejoint Lyon et là, alors qu'elle se trouvait dan

Auction archive: Lot number 173
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Datum:
6 Feb 2015
Auction house:
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7, rond-point des Champs-Élysées
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