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Auction archive: Lot number 201

1970 - CITROEN M35 - no reserve

Estimate
€0
Price realised:
€14,892
ca. US$18,299
Auction archive: Lot number 201

1970 - CITROEN M35 - no reserve

Estimate
€0
Price realised:
€14,892
ca. US$18,299
Beschreibung:

1970 - CITROEN M35 - no reserve Carte grise française Châssis n° 00EA0039 - Sans réserve - Carte grise normale - Historique limpide - Technologie novatrice - Voiture personnelle d'Henri Heuliez depuis l'origine Dans les années soixante, le bureau d'étude Citroën planche sur les applications automobiles du brevet de moteur à piston rotatif développé par l'ingénieur Wankel. Une association destinée à développer cette technologie est mise en place entre Citroën et la marque allemande NSU à travers une société commune dénommée Comotor. Les premiers essais sont réalisés au milieu de la décennie et débouchent sur l'installation en série d'un moteur monorotor dans le spyder NSU-Wankel. Les premiers résultats donnant satisfaction, Citroën décide à son tour d'effectuer des essais de fiabilité avec une pré-série de véhicules. Pour des raisons d'économies de fabrication, il convient d'utiliser une base existante. De son côté, le chef du service de communication, Jacques Wolgensinger, suggère au patron de Citroën, Pierre Bercot, de profiter de cette série d'essais pour en faire une opération de communication, et de confier les voitures de pré-série à des clients privilégiés et sélectionnés. Il convient dès lors de créer une carrosserie et un modèle qui se distingue des modèles présents dans la gamme. C'est ainsi que naît la Citroën M35, basée sur un châssis d'AMI 8 renforcé, doté de la suspension hydropneumatique de la DS, et d'une carrosserie de coupé deux portes dont le dessin est inspiré de celui de l'AMI 8. L'emboutissage et l'assemblage sont confiés à la carrosserie Heuliez. Toutes les M35 étaient livrées dans le même coloris gris métallisé, avec une finition intérieure en simili noir. L'équipement de conduite et de confort était digne de celui de la DS, afin de satisfaire les clients privilégiés, qui déboursaient pour ce coupé expérimental, le prix équivalent au haut de gamme de la marque. Il était prévu d'assembler 500 exemplaires de M35 mais il n'en sera finalement réalisé que 267, confiés à des clients triés sur le volet qui seront suivis et assistés par le réseau. Le contrat avec Citroën prévoyait que les M35 étaient rachetées en fin de vie par la marque à leur propriétaire essayeur afin d'être étudiées et de finaliser l'étude du moteur Wankel. Les voitures ainsi rachetées furent stockées un temps au centre d'essais de la Ferté Vidame avant d'être finalement détruites. Puissant et performant, le moteur monorotor de la M35 permet à cette dernière d'afficher une puissance de 49ch DIN à 5500 tr/mn, avec une boîte 4 vitesses, pour une vitesse de pointe de 144 km/h, le tout avec des reprises étonnantes et un confort haut de gamme. Quelques exemplaires non restitués par les acquéreurs survécurent au massacre, dont celui-ci, voiture personnelle d'Henri Heuliez, qui l'avait fait peindre en bleu métallisé, sa couleur fétiche. On estime qu'il reste de nos jours moins de 50 exemplaires de M35 sauvegardés. Le véhicule proposé affiche 87 059 km au compteur. Du point de vu cosmétique, il est en bon état d'usage et dispose de sa carte grise normale. Voici donc une opportunité rarissime de vous porter acquéreur d'un prototype roulant dont l'ancien et unique propriétaire fut un acteur majeur de l'histoire de l'automobile française. French title Chassis n° 00EA0039 - No reserve - Standard French title - Full history - Innovative technology - The personal car of Henri Heuliez from new During the 1960s, the research department at Citroën worked on licences for cars with a rotary engine developed and patented by the engineer Wankel. A joint venture between Citroën and the German marque NSU was set up under the name Comotor to develop this technology. The first trials took place in the mid-1960s and led to use of a single rotor engine in the production of the NSU-Wankel Spider. Satisfied with these results, Citroën undertook their own reliability trials on a pre-series run. To keep manufacturing costs down, it made sense to use an existing base. Jacq

Auction archive: Lot number 201
Auction:
Datum:
7 Jul 2012
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1970 - CITROEN M35 - no reserve Carte grise française Châssis n° 00EA0039 - Sans réserve - Carte grise normale - Historique limpide - Technologie novatrice - Voiture personnelle d'Henri Heuliez depuis l'origine Dans les années soixante, le bureau d'étude Citroën planche sur les applications automobiles du brevet de moteur à piston rotatif développé par l'ingénieur Wankel. Une association destinée à développer cette technologie est mise en place entre Citroën et la marque allemande NSU à travers une société commune dénommée Comotor. Les premiers essais sont réalisés au milieu de la décennie et débouchent sur l'installation en série d'un moteur monorotor dans le spyder NSU-Wankel. Les premiers résultats donnant satisfaction, Citroën décide à son tour d'effectuer des essais de fiabilité avec une pré-série de véhicules. Pour des raisons d'économies de fabrication, il convient d'utiliser une base existante. De son côté, le chef du service de communication, Jacques Wolgensinger, suggère au patron de Citroën, Pierre Bercot, de profiter de cette série d'essais pour en faire une opération de communication, et de confier les voitures de pré-série à des clients privilégiés et sélectionnés. Il convient dès lors de créer une carrosserie et un modèle qui se distingue des modèles présents dans la gamme. C'est ainsi que naît la Citroën M35, basée sur un châssis d'AMI 8 renforcé, doté de la suspension hydropneumatique de la DS, et d'une carrosserie de coupé deux portes dont le dessin est inspiré de celui de l'AMI 8. L'emboutissage et l'assemblage sont confiés à la carrosserie Heuliez. Toutes les M35 étaient livrées dans le même coloris gris métallisé, avec une finition intérieure en simili noir. L'équipement de conduite et de confort était digne de celui de la DS, afin de satisfaire les clients privilégiés, qui déboursaient pour ce coupé expérimental, le prix équivalent au haut de gamme de la marque. Il était prévu d'assembler 500 exemplaires de M35 mais il n'en sera finalement réalisé que 267, confiés à des clients triés sur le volet qui seront suivis et assistés par le réseau. Le contrat avec Citroën prévoyait que les M35 étaient rachetées en fin de vie par la marque à leur propriétaire essayeur afin d'être étudiées et de finaliser l'étude du moteur Wankel. Les voitures ainsi rachetées furent stockées un temps au centre d'essais de la Ferté Vidame avant d'être finalement détruites. Puissant et performant, le moteur monorotor de la M35 permet à cette dernière d'afficher une puissance de 49ch DIN à 5500 tr/mn, avec une boîte 4 vitesses, pour une vitesse de pointe de 144 km/h, le tout avec des reprises étonnantes et un confort haut de gamme. Quelques exemplaires non restitués par les acquéreurs survécurent au massacre, dont celui-ci, voiture personnelle d'Henri Heuliez, qui l'avait fait peindre en bleu métallisé, sa couleur fétiche. On estime qu'il reste de nos jours moins de 50 exemplaires de M35 sauvegardés. Le véhicule proposé affiche 87 059 km au compteur. Du point de vu cosmétique, il est en bon état d'usage et dispose de sa carte grise normale. Voici donc une opportunité rarissime de vous porter acquéreur d'un prototype roulant dont l'ancien et unique propriétaire fut un acteur majeur de l'histoire de l'automobile française. French title Chassis n° 00EA0039 - No reserve - Standard French title - Full history - Innovative technology - The personal car of Henri Heuliez from new During the 1960s, the research department at Citroën worked on licences for cars with a rotary engine developed and patented by the engineer Wankel. A joint venture between Citroën and the German marque NSU was set up under the name Comotor to develop this technology. The first trials took place in the mid-1960s and led to use of a single rotor engine in the production of the NSU-Wankel Spider. Satisfied with these results, Citroën undertook their own reliability trials on a pre-series run. To keep manufacturing costs down, it made sense to use an existing base. Jacq

Auction archive: Lot number 201
Auction:
Datum:
7 Jul 2012
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
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