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Auction archive: Lot number 5

1972 Matra MS 670

Estimate
€4,000,000 - €7,500,000
ca. US$4,790,906 - US$8,982,950
Price realised:
€6,907,200
ca. US$8,272,937
Auction archive: Lot number 5

1972 Matra MS 670

Estimate
€4,000,000 - €7,500,000
ca. US$4,790,906 - US$8,982,950
Price realised:
€6,907,200
ca. US$8,272,937
Beschreibung:

1972 Matra MS 670 Victorieuse des 24 Heures du Mans 1972, Pescarolo/Hill Châssis n° 670-01 Moteur type MS 76 n°20 Boîte Porsche Type 1983 n°005 Matra est comme une étoile filante dans le ciel du sport automobile mondial. En 10 ans, ce constructeur surdoué a raflé les titres mondiaux les plus convoités, aussi bien en Grand Prix qu'en endurance. La voiture que nous présentons est une des représentantes les plus brillantes de cette épopée. Le Mans, 10 juin 1972, 16 heures. Le temps est incertain mais, comme pour saluer le départ de la course la plus célèbre du monde, le soleil inonde la piste. Massé dans les tribunes, le public est fébrile car, pour la première fois depuis 1950 et la victoire de Louis Rosier, une marque française a toutes les chances de remporter l'épreuve. Même Georges Pompidou, président de la République, le sait : passionné d'automobile, il s'est déplacé pour assister au départ et a effectué un tour complet du circuit à bord de la Citroën SM présidentielle Chapron. Consciente des espoirs qui reposent sur ses épaules, l'équipe Matra a fourbi ses armes. Appuyée sur une logistique de plus de 120 personnes (restauration, chronométrage, mécaniciens...), elle a engagé quatre voitures, confiées à des équipages comportant chacun un pilote français : une 660 capot long et moteur 1971 (Jean-Pierre Jabouille-David Hobbs), une 670 capot court et moteur 1971 (Henri Pescarolo-Graham Hill), une 670 capot long et moteur 1972 (Jean-Pierre Beltoise-Chris Amon) et une 670 capot long et moteur 1972 (François Cevert-Howden Ganley). Avec le retrait de Ferrari (provoqué par l'échec d'un test longue durée : les 312 PB du constructeur italien sont adaptées aux sprints du championnat, mais pas aux épreuves longues), ce sont les Alfa Romeo 33 TT3, les Lola T280 et les Porsche 908 les rivales les plus dangereuses des Matra, dans la même catégorie Sport 3 litres. Les voitures françaises ont signé les meilleurs temps aux essais et, après un tour de chauffe derrière une Porsche 911, elles s'élancent pour la ronde impitoyable. Pescarolo prend la tête mais, à la fin du deuxième tour, coup de théâtre : le moteur de la voiture de Beltoise explose et il doit abandonner. Le doute s'abat sur l'équipe française, les voitures ralentissent et laissent brièvement la Lola de Bonnier prendre la tête. Mais les "bleus" se ressaisissent et la voiture de Cevert-Ganley s'empare du commandement, devant celle de Pescarolo-Hill. Malgré des consignes de prudence, les deux équipages maintiennent un rythme élevé et, à mi-course, ils sont en tête devant les Alfa qui montrent une belle résistance avant de connaître des ennuis mécaniques. Gijs van Lennep signe le meilleur tour en course au volant de la Lola T280 qu'il partage avec Gérard Larrousse et Jo Bonnier mais, peu après 9 h, ce dernier connaît un accident fatal qui vient cruellement rappeler les risques qu'encourent à tout instant ces chevaliers des temps modernes. La pluie se met à tomber et Hill, qui vient de monter des pneus mixtes, reprend l'avantage sur Ganley et s'installe en tête. Mais vers midi, la n°14 de Ganley tarde à arriver... et quand elle rejoint le stand c'est avec un capot arrière détruit ! En effet, Marie-Claude Beaumont, surprise par la Matra qui vient de freiner à cause d'un nuage de fumée, en a heurté l'arrière avec sa Corvette. Il ne faut que 7 minutes aux mécaniciens pour réparer, mais des problèmes d'allumage contraignent la voiture à s'arrêter à nouveau ; elle garde sa deuxième place, mais sans espoir de reprendre la tête. De son côté, la 660 de Jabouille et Hobbs, qui a effectué une course régulière malgré une panne d'essence, s'immobilise peu après 14 heures sur problème de boîte. Le public retient son souffle : les deux Matra encore en course vont-elles tenir ? A 16 heures, la n°15 de Pescarolo et Hill franchit en tête la ligne d'arrivée, devant celle de Cevert-Ganley : c'est un fantastique doublé ! Enivré par cette victoire française, le public exulte et envahit la piste pour porte

Auction archive: Lot number 5
Auction:
Datum:
5 Feb 2021
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1972 Matra MS 670 Victorieuse des 24 Heures du Mans 1972, Pescarolo/Hill Châssis n° 670-01 Moteur type MS 76 n°20 Boîte Porsche Type 1983 n°005 Matra est comme une étoile filante dans le ciel du sport automobile mondial. En 10 ans, ce constructeur surdoué a raflé les titres mondiaux les plus convoités, aussi bien en Grand Prix qu'en endurance. La voiture que nous présentons est une des représentantes les plus brillantes de cette épopée. Le Mans, 10 juin 1972, 16 heures. Le temps est incertain mais, comme pour saluer le départ de la course la plus célèbre du monde, le soleil inonde la piste. Massé dans les tribunes, le public est fébrile car, pour la première fois depuis 1950 et la victoire de Louis Rosier, une marque française a toutes les chances de remporter l'épreuve. Même Georges Pompidou, président de la République, le sait : passionné d'automobile, il s'est déplacé pour assister au départ et a effectué un tour complet du circuit à bord de la Citroën SM présidentielle Chapron. Consciente des espoirs qui reposent sur ses épaules, l'équipe Matra a fourbi ses armes. Appuyée sur une logistique de plus de 120 personnes (restauration, chronométrage, mécaniciens...), elle a engagé quatre voitures, confiées à des équipages comportant chacun un pilote français : une 660 capot long et moteur 1971 (Jean-Pierre Jabouille-David Hobbs), une 670 capot court et moteur 1971 (Henri Pescarolo-Graham Hill), une 670 capot long et moteur 1972 (Jean-Pierre Beltoise-Chris Amon) et une 670 capot long et moteur 1972 (François Cevert-Howden Ganley). Avec le retrait de Ferrari (provoqué par l'échec d'un test longue durée : les 312 PB du constructeur italien sont adaptées aux sprints du championnat, mais pas aux épreuves longues), ce sont les Alfa Romeo 33 TT3, les Lola T280 et les Porsche 908 les rivales les plus dangereuses des Matra, dans la même catégorie Sport 3 litres. Les voitures françaises ont signé les meilleurs temps aux essais et, après un tour de chauffe derrière une Porsche 911, elles s'élancent pour la ronde impitoyable. Pescarolo prend la tête mais, à la fin du deuxième tour, coup de théâtre : le moteur de la voiture de Beltoise explose et il doit abandonner. Le doute s'abat sur l'équipe française, les voitures ralentissent et laissent brièvement la Lola de Bonnier prendre la tête. Mais les "bleus" se ressaisissent et la voiture de Cevert-Ganley s'empare du commandement, devant celle de Pescarolo-Hill. Malgré des consignes de prudence, les deux équipages maintiennent un rythme élevé et, à mi-course, ils sont en tête devant les Alfa qui montrent une belle résistance avant de connaître des ennuis mécaniques. Gijs van Lennep signe le meilleur tour en course au volant de la Lola T280 qu'il partage avec Gérard Larrousse et Jo Bonnier mais, peu après 9 h, ce dernier connaît un accident fatal qui vient cruellement rappeler les risques qu'encourent à tout instant ces chevaliers des temps modernes. La pluie se met à tomber et Hill, qui vient de monter des pneus mixtes, reprend l'avantage sur Ganley et s'installe en tête. Mais vers midi, la n°14 de Ganley tarde à arriver... et quand elle rejoint le stand c'est avec un capot arrière détruit ! En effet, Marie-Claude Beaumont, surprise par la Matra qui vient de freiner à cause d'un nuage de fumée, en a heurté l'arrière avec sa Corvette. Il ne faut que 7 minutes aux mécaniciens pour réparer, mais des problèmes d'allumage contraignent la voiture à s'arrêter à nouveau ; elle garde sa deuxième place, mais sans espoir de reprendre la tête. De son côté, la 660 de Jabouille et Hobbs, qui a effectué une course régulière malgré une panne d'essence, s'immobilise peu après 14 heures sur problème de boîte. Le public retient son souffle : les deux Matra encore en course vont-elles tenir ? A 16 heures, la n°15 de Pescarolo et Hill franchit en tête la ligne d'arrivée, devant celle de Cevert-Ganley : c'est un fantastique doublé ! Enivré par cette victoire française, le public exulte et envahit la piste pour porte

Auction archive: Lot number 5
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Datum:
5 Feb 2021
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75008 Paris
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