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Auction archive: Lot number 40

1975 De Tomaso Pantera GTS "Prototipo Tony Mantas"

Estimate
€180,000 - €220,000
ca. US$215,590 - US$263,499
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 40

1975 De Tomaso Pantera GTS "Prototipo Tony Mantas"

Estimate
€180,000 - €220,000
ca. US$215,590 - US$263,499
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

1975 De Tomaso Pantera GTS "Prototipo Tony Mantas" Titre de circulation italien Châssis n° 7427 Moteur n° 351/06579 - Prototype unique construit par l'usine - Histoire unique et documentée - Emblématique d'une période dorée de l'automobile - Passionnant dossier historique Constantin Anastase Mantas est née en 1942 à Zitsa en Grèce. Cet entrepreneur hellène avait basé son activité en Italie même s'il possédait des adresses dans de nombreuses villes, telles que Genève, Athènes et Milan. Dans le dossier accompagnant la voiture nous avons trouvé une lettre où il se définit lui-même comme étant un " manager personnel pour les artistes de cinéma, télévision, théâtre, et Music-hall ". C'était un ami personnel d'Alejandro De Tomaso, et il avait déjà acheté un prototype unique de Mangusta Spider spectaculaire. Lorsqu'il commanda une Pantera GTS neuve en 1975, il insista pour avoir une voiture unique, faite par l'usine selon ses goûts et ses plans. Dans le dossier se trouve une lettre du directeur commercial de De Tomaso à l'époque, Aurelio Bertocchi, vérifiant que le châssis 7427 est une voiture ayant reçu, à l'usine, des modifications intérieures et de carrosserie à la demande de son propriétaire. Il y a aussi un document interne à l'usine De Tomaso établissant que Mantas avait eu les demandes suivantes : " Pas de marquage Pantera sur les flancs, voiture la plus basse possible, tableau de bord recouvert de cuir blanc, ainsi que la partie basse sous les jauges et l'intérieur des contre portes. Un T devrait être installé au milieu du radiateur. Plaques temporaires EE italiennes, pas de pare choc arrière, système d'échappement libre. " Une photo de l'usine dans le livre "The man and the Machines" montre la voiture en train d'être construite avec ses larges élargisseurs d'ailes type groupe 4, bas de caisses élargis, ses jantes différentes, son spoiler avant large et sa prise d'air périscopique sur l'arrête du toit inspirée de la Lancia Stratos. Ce qui rend cette voiture historiquement unique c'est aussi le dossier qui l'accompagne. Il semble que De Tomaso ait vraiment gardé un dossier à part pour cette voiture dans ses archives. Chaque facture adressée à Tony Manta est présente, ainsi que le détail du travail effectué, le nombre d'heures nécessaires, l'identité du salarié effectuant l'opération. Les notes en interne ne sont cependant pas aisées à déchiffrer. On trouve aussi des messages de l'usine à certains employés donnant des instructions pour faire certains travaux spécifiques. Le 5 février 1978, de nouveaux travaux concernant la peinture furent demandés auprès d'une officine de Modène. La voiture devint bicolore rouge et blanche avec un toit en verre et un intérieur bois. Nous avons pu retrouver deux photos de la voiture dans cette configuration, même si elle a dû rapidement être remise dans sa couleur originale. Le consultant d'Artcurial, Niklas Hannah, a pu voir et photographier cette voiture en septembre 1976, devant un restaurant de Stockholm, alors que la voiture venait de recevoir ses plaques suisse du Tessin. En juin 1979, la voiture fut de retour à Stockholm, cette fois bicolore, et pourvue d'un imposant aileron arrière avec des plaques d'immatriculation vertes. L'examen du volumineux dossier de factures est édifiant : ne serait-ce qu'en 1977, la voiture est repassée à l'usine tous les deux mois. Près de 3,5 millions de lires sont dépensés à une époque où une Pantera neuve en coûtait 5 millions! Il y a des raisons de croire qu'à cette époque, le moteur fut réalésé à 7 litres, ce que suggère un cliché de Zagari, auteur bien connu, qui indique que la voiture était de cette cylindrée sur une photographie datée du 21 novembre 1979. Du point de vue administratif, la Pantera fut d'abord enregistrée avec des documents provisoires italiens, EE60785, valables un an. Ensuite, Mantas enregistre la voiture en Suisse avec la plaque export TI 3288Z-77. Une fois ces plaques expirées, il obtient à nouveau un numéro italien provisoire, EE 328

Auction archive: Lot number 40
Auction:
Datum:
5 Feb 2021
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1975 De Tomaso Pantera GTS "Prototipo Tony Mantas" Titre de circulation italien Châssis n° 7427 Moteur n° 351/06579 - Prototype unique construit par l'usine - Histoire unique et documentée - Emblématique d'une période dorée de l'automobile - Passionnant dossier historique Constantin Anastase Mantas est née en 1942 à Zitsa en Grèce. Cet entrepreneur hellène avait basé son activité en Italie même s'il possédait des adresses dans de nombreuses villes, telles que Genève, Athènes et Milan. Dans le dossier accompagnant la voiture nous avons trouvé une lettre où il se définit lui-même comme étant un " manager personnel pour les artistes de cinéma, télévision, théâtre, et Music-hall ". C'était un ami personnel d'Alejandro De Tomaso, et il avait déjà acheté un prototype unique de Mangusta Spider spectaculaire. Lorsqu'il commanda une Pantera GTS neuve en 1975, il insista pour avoir une voiture unique, faite par l'usine selon ses goûts et ses plans. Dans le dossier se trouve une lettre du directeur commercial de De Tomaso à l'époque, Aurelio Bertocchi, vérifiant que le châssis 7427 est une voiture ayant reçu, à l'usine, des modifications intérieures et de carrosserie à la demande de son propriétaire. Il y a aussi un document interne à l'usine De Tomaso établissant que Mantas avait eu les demandes suivantes : " Pas de marquage Pantera sur les flancs, voiture la plus basse possible, tableau de bord recouvert de cuir blanc, ainsi que la partie basse sous les jauges et l'intérieur des contre portes. Un T devrait être installé au milieu du radiateur. Plaques temporaires EE italiennes, pas de pare choc arrière, système d'échappement libre. " Une photo de l'usine dans le livre "The man and the Machines" montre la voiture en train d'être construite avec ses larges élargisseurs d'ailes type groupe 4, bas de caisses élargis, ses jantes différentes, son spoiler avant large et sa prise d'air périscopique sur l'arrête du toit inspirée de la Lancia Stratos. Ce qui rend cette voiture historiquement unique c'est aussi le dossier qui l'accompagne. Il semble que De Tomaso ait vraiment gardé un dossier à part pour cette voiture dans ses archives. Chaque facture adressée à Tony Manta est présente, ainsi que le détail du travail effectué, le nombre d'heures nécessaires, l'identité du salarié effectuant l'opération. Les notes en interne ne sont cependant pas aisées à déchiffrer. On trouve aussi des messages de l'usine à certains employés donnant des instructions pour faire certains travaux spécifiques. Le 5 février 1978, de nouveaux travaux concernant la peinture furent demandés auprès d'une officine de Modène. La voiture devint bicolore rouge et blanche avec un toit en verre et un intérieur bois. Nous avons pu retrouver deux photos de la voiture dans cette configuration, même si elle a dû rapidement être remise dans sa couleur originale. Le consultant d'Artcurial, Niklas Hannah, a pu voir et photographier cette voiture en septembre 1976, devant un restaurant de Stockholm, alors que la voiture venait de recevoir ses plaques suisse du Tessin. En juin 1979, la voiture fut de retour à Stockholm, cette fois bicolore, et pourvue d'un imposant aileron arrière avec des plaques d'immatriculation vertes. L'examen du volumineux dossier de factures est édifiant : ne serait-ce qu'en 1977, la voiture est repassée à l'usine tous les deux mois. Près de 3,5 millions de lires sont dépensés à une époque où une Pantera neuve en coûtait 5 millions! Il y a des raisons de croire qu'à cette époque, le moteur fut réalésé à 7 litres, ce que suggère un cliché de Zagari, auteur bien connu, qui indique que la voiture était de cette cylindrée sur une photographie datée du 21 novembre 1979. Du point de vue administratif, la Pantera fut d'abord enregistrée avec des documents provisoires italiens, EE60785, valables un an. Ensuite, Mantas enregistre la voiture en Suisse avec la plaque export TI 3288Z-77. Une fois ces plaques expirées, il obtient à nouveau un numéro italien provisoire, EE 328

Auction archive: Lot number 40
Auction:
Datum:
5 Feb 2021
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
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