Lettre autographe signée adressée à George Sand Guernesey, Hauteville House, 13 mai [1862]. 2 pp. in-8 sur papier bleuté. Invitation à leur rendre visite à Guernesey alors que son cher proscrit termine Les Misérables George Sand et Victor Hugo ont entretenu une grande amitié par correspondance, sans jamais avoir eu l’occasion de se rencontrer. « Je viens seulement, madame, de recevoir le précieux cadeau que vous faites à mon bazar [en allusion à ses œuvres de bienfaisance]. J’ai vu le mien dont je suis fière ; rien ne pouvait me rendre plus heureuse que de savoir que vous avez de la sympathie pour moi. Mais hélas, nous sommes loin l’une de l’autre et je ne peux que rarement m’éloigner de notre cher proscrit, qui a tant besoin de son entourage. Mais vous madame, moins assujettie que moi, qui emportez votre poésie avec vous pourquoi ne viendriez vous pas à Guernesey ? vous verrez comme vous retrouveriez bien vite votre chez vous chez nous. Vous serez libre de votre temps et de votre vie et vous nous rendriez bien joyeux si vous nous écriviez : j’arrive. Mon mari qui termine Les Misérables est très occupé, il me demande de joindre ses sollicitations aux miennes. Je regrette, lors de mon dernier voyage, en France de ne pas vous avoir donné l’exemple en allant vous serrer la main à Nohant. J’y envoie le mot qui vous portera l’expression de ma vive et ancienne affection… »
Lettre autographe signée adressée à George Sand Guernesey, Hauteville House, 13 mai [1862]. 2 pp. in-8 sur papier bleuté. Invitation à leur rendre visite à Guernesey alors que son cher proscrit termine Les Misérables George Sand et Victor Hugo ont entretenu une grande amitié par correspondance, sans jamais avoir eu l’occasion de se rencontrer. « Je viens seulement, madame, de recevoir le précieux cadeau que vous faites à mon bazar [en allusion à ses œuvres de bienfaisance]. J’ai vu le mien dont je suis fière ; rien ne pouvait me rendre plus heureuse que de savoir que vous avez de la sympathie pour moi. Mais hélas, nous sommes loin l’une de l’autre et je ne peux que rarement m’éloigner de notre cher proscrit, qui a tant besoin de son entourage. Mais vous madame, moins assujettie que moi, qui emportez votre poésie avec vous pourquoi ne viendriez vous pas à Guernesey ? vous verrez comme vous retrouveriez bien vite votre chez vous chez nous. Vous serez libre de votre temps et de votre vie et vous nous rendriez bien joyeux si vous nous écriviez : j’arrive. Mon mari qui termine Les Misérables est très occupé, il me demande de joindre ses sollicitations aux miennes. Je regrette, lors de mon dernier voyage, en France de ne pas vous avoir donné l’exemple en allant vous serrer la main à Nohant. J’y envoie le mot qui vous portera l’expression de ma vive et ancienne affection… »
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