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Auction archive: Lot number 142

Alfred De DREUX Paris, 1810 - 1860 Cheval sortant de l'eau par temps d’orage, dit autrefois Mazeppa

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$165,178 - US$220,237
Price realised:
€195,000
ca. US$214,731
Auction archive: Lot number 142

Alfred De DREUX Paris, 1810 - 1860 Cheval sortant de l'eau par temps d’orage, dit autrefois Mazeppa

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$165,178 - US$220,237
Price realised:
€195,000
ca. US$214,731
Beschreibung:

Alfred De DREUX Paris, 1810 - 1860 Cheval sortant de l'eau par temps d'orage, dit autrefois Mazeppa Huile sur toile Horse coming out of the water by stormy weather, formerly called Mazeppa, oil on canvas, by A. De Dreux Hauteur : 153 Largeur : 189 cm Provenance : Collection de la comtesse de Ganay ; Collection Guéry, en 1928 ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, 16 juin 1950, n°21 ; Collection particulière Expositions : 'Alfred de Dreux, peintre de chevaux', Château de Maisons-Laffitte, 25 mai-1er juillet 1928, p. 22, n° 12 Bibliographie : Marie-Christine Renauld, 'Alfred de Dreux. Le cheval, passion d'un dandy parisien', Paris, 1997, mentionné p. 168 Commentaire : " Ma spécialité est de peindre les gens à cheval1 " En 1842, alors qu'Alfred de Dreux écrit au ministre de l'Intérieur afin d'obtenir la commande du portrait équestre du duc d'Orléans en grand uniforme - commande qu'il obtiendra, le tableau est aujourd'hui conservé au musée des Beaux-arts de Bordeaux - il n'hésite pas à se proclamer, dans un exercice d'auto plébiscite calculé, spécialiste du portrait équestre, ce qu'il était assurément au tournant des années 1840, reconnu par ses pairs et le public. Ses portraits étaient alors particulièrement prisés par l'ensemble des personnalités mondaines de la bonne société parisienne. Il est alors de bon ton de se faire représenter à dos de cheval. Il l'est encore plus lorsque le peintre s'appelle Alfred de Dreux. Dès son plus jeune âge, notre artiste est confronté à la peinture par l'intermédiaire prestigieux de Théodore Géricault alors fidèlement lié à la famille de Dreux par le biais de son ami Pierre-Joseph Dedreux-Dorcy, l'oncle d'Alfred, rencontré dans l'atelier de Pierre-Narcisse Guérin en 1810. Le jeune homme, que Géricault portraitura à de nombreuses reprises fut profondément marqué par l'art de celui qui deviendra son mentor, son père spirituel dans la peinture. Après la mort tragique de ce dernier, Alfred de Dreux intègre l'atelier de Léon Cogniet mais c'est bien l'influence du maître du Radeau de la Méduse que de Dreux conservera toute sa carrière. L'œuvre que nous présentons en témoigne sensiblement. Indubitablement, Alfred de Dreux a Géricault dans l'œil lorsqu'il fait voltiger son pinceau sur cette impressionnante toile. La référence au maître disparu est claire et pose la question des origines et de la datation de l'œuvre. Car depuis sa redécouverte récente, notre toile fut présumée être le tableau de jeunesse perdu de l'artiste, une version du célèbre sujet de Mazeppa. Thème pictural prisé au début du XIXe siècle, il suscita chez les romantiques une profusion de toiles par Boulanger, Chassériau, Vernet, Géricault ou encore Delacroix. Cette légende inspirée d'un poème de Lord Byron conte les aventures du général déchu Mazeppa qui fut torturé et ligoté nu sur un cheval nerveux lancé à vive allure pour avoir séduit la jeune épouse du roi de Suède Charles XII dont il était le serviteur. Il apparait avec certitude que le jeune Alfred de Dreux se prit au jeu de la représentation du poème de Byron. L'œuvre en question fut présentée lors de la vente après-décès de l'artiste en 1860. Si le tableau que nous présentons a été considéré comme cette œuvre de jeunesse vendue 110 francs lors de la vente d'atelier et aujourd'hui non localisée, cette hypothèse nous semble devoir être remise en question. Plusieurs arguments viennent en effet à l'appui de notre démarche. En premier lieu, et de façon tout à fait factuelle, le tableau en question est décrit précisément par Philippe Burty dans le compte-rendu de la vente d'atelier publié dans la 'Gazette des Beaux-Arts' : " Mazeppa. Grande toile commencée en 1825 et laissée inachevée. Mazeppa est lié sur le dos d'un cheval qui n'a pu franchir complètement un bras de rivière, et qui glisse en voulant remonter la berge. 110 fr.²". En l'espèce, le célèbre critique fait état d'un Mazeppa bel et bien figuré et ligoté sur le dos du cheval, ce que nous n'avons pas (et n'avons manifestem

Auction archive: Lot number 142
Auction:
Datum:
13 Nov 2019
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Alfred De DREUX Paris, 1810 - 1860 Cheval sortant de l'eau par temps d'orage, dit autrefois Mazeppa Huile sur toile Horse coming out of the water by stormy weather, formerly called Mazeppa, oil on canvas, by A. De Dreux Hauteur : 153 Largeur : 189 cm Provenance : Collection de la comtesse de Ganay ; Collection Guéry, en 1928 ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, 16 juin 1950, n°21 ; Collection particulière Expositions : 'Alfred de Dreux, peintre de chevaux', Château de Maisons-Laffitte, 25 mai-1er juillet 1928, p. 22, n° 12 Bibliographie : Marie-Christine Renauld, 'Alfred de Dreux. Le cheval, passion d'un dandy parisien', Paris, 1997, mentionné p. 168 Commentaire : " Ma spécialité est de peindre les gens à cheval1 " En 1842, alors qu'Alfred de Dreux écrit au ministre de l'Intérieur afin d'obtenir la commande du portrait équestre du duc d'Orléans en grand uniforme - commande qu'il obtiendra, le tableau est aujourd'hui conservé au musée des Beaux-arts de Bordeaux - il n'hésite pas à se proclamer, dans un exercice d'auto plébiscite calculé, spécialiste du portrait équestre, ce qu'il était assurément au tournant des années 1840, reconnu par ses pairs et le public. Ses portraits étaient alors particulièrement prisés par l'ensemble des personnalités mondaines de la bonne société parisienne. Il est alors de bon ton de se faire représenter à dos de cheval. Il l'est encore plus lorsque le peintre s'appelle Alfred de Dreux. Dès son plus jeune âge, notre artiste est confronté à la peinture par l'intermédiaire prestigieux de Théodore Géricault alors fidèlement lié à la famille de Dreux par le biais de son ami Pierre-Joseph Dedreux-Dorcy, l'oncle d'Alfred, rencontré dans l'atelier de Pierre-Narcisse Guérin en 1810. Le jeune homme, que Géricault portraitura à de nombreuses reprises fut profondément marqué par l'art de celui qui deviendra son mentor, son père spirituel dans la peinture. Après la mort tragique de ce dernier, Alfred de Dreux intègre l'atelier de Léon Cogniet mais c'est bien l'influence du maître du Radeau de la Méduse que de Dreux conservera toute sa carrière. L'œuvre que nous présentons en témoigne sensiblement. Indubitablement, Alfred de Dreux a Géricault dans l'œil lorsqu'il fait voltiger son pinceau sur cette impressionnante toile. La référence au maître disparu est claire et pose la question des origines et de la datation de l'œuvre. Car depuis sa redécouverte récente, notre toile fut présumée être le tableau de jeunesse perdu de l'artiste, une version du célèbre sujet de Mazeppa. Thème pictural prisé au début du XIXe siècle, il suscita chez les romantiques une profusion de toiles par Boulanger, Chassériau, Vernet, Géricault ou encore Delacroix. Cette légende inspirée d'un poème de Lord Byron conte les aventures du général déchu Mazeppa qui fut torturé et ligoté nu sur un cheval nerveux lancé à vive allure pour avoir séduit la jeune épouse du roi de Suède Charles XII dont il était le serviteur. Il apparait avec certitude que le jeune Alfred de Dreux se prit au jeu de la représentation du poème de Byron. L'œuvre en question fut présentée lors de la vente après-décès de l'artiste en 1860. Si le tableau que nous présentons a été considéré comme cette œuvre de jeunesse vendue 110 francs lors de la vente d'atelier et aujourd'hui non localisée, cette hypothèse nous semble devoir être remise en question. Plusieurs arguments viennent en effet à l'appui de notre démarche. En premier lieu, et de façon tout à fait factuelle, le tableau en question est décrit précisément par Philippe Burty dans le compte-rendu de la vente d'atelier publié dans la 'Gazette des Beaux-Arts' : " Mazeppa. Grande toile commencée en 1825 et laissée inachevée. Mazeppa est lié sur le dos d'un cheval qui n'a pu franchir complètement un bras de rivière, et qui glisse en voulant remonter la berge. 110 fr.²". En l'espèce, le célèbre critique fait état d'un Mazeppa bel et bien figuré et ligoté sur le dos du cheval, ce que nous n'avons pas (et n'avons manifestem

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Datum:
13 Nov 2019
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