Anne-Louis Girodet-Trioson Montargis, 1767 - Paris, 1824 Danaé Plume et encre noire, crayon noir et estompe, rehauts de gouache blanche (Restaurations, gouache partiellement oxydée) 'DANAE', PEN AND BLACK INK, BLACK CHALK AND STUMP, GOUACHE HIGHLIGHTS, BY A.-L. GIRODET-TRIOSON Hauteur : 16 Largeur : 11,50 cm Commentaire : Dans la mythologie grecque, Danaé est fille d'Eurydice et d'Acrisius, roi d'Argos. Tourmenté par l'absence d'un fils et la beauté de sa fille, Acrisius décide de consulter l'oracle de Delphes afin de connaître son sort. La Pythie lui annonce alors qu'il sera tué par son petit-fils. Afin d'échapper à ce destin angoissant, il fait bâtir pour sa fille une chambre de bronze, symbolisée par une fenêtre située à l'arrière-plan de notre dessin. Mais Zeus, amoureux de Danaé, parvint à se glisser jusqu'à sa tour et à s'unir à elle en prenant l'apparence d'une fine pluie d'or. Danaé donne alors naissance à Persée et l'élève en secret, jusqu'à ce que les cris du jeune enfant trahissent son existence. La présence de Zeus est ici imagée par la pluie et l'aigle introduit en haut à droite de notre étude. Un putto aide la jeune femme à recueillir cette pluie d'or à l'aide d'un voile. Dans une atmosphère douce, Danaé semble jaillir de l'ombre. Zeus peut alors apparaître, subjugué par la majesté de cette figure féminine. Le choix par l'artiste de l'utilisation de la technique de l'estompe permet d'éclaircir et d'harmoniser la partie obscure, en donnant une place prépondérante à la représentation féminine dans l'histoire unissant Danaé au dieu suprême. Notre dessin est à mettre en rapport avec la Danaé commandée vers 1798 pour la décoration de l'hôtel de Benoit Gaudin. L'artiste, à travers cette ambitieuse composition actuellement conservée au Museum der Bildenden Künste de Leipzig, entreprend une sorte de dématérialisation du mythe. La pluie d'or est remplacée par des fleurs qui se répandent sur le lit de la jeune femme, tandis que des bijoux s'attachent d'eux-mêmes à son cou et à ses bras. L'authenticité de cette œuvre a été confirmée par Madame Sidonie Lemeux-Fraitot et Monsieur Sylvain Bellanger.
Anne-Louis Girodet-Trioson Montargis, 1767 - Paris, 1824 Danaé Plume et encre noire, crayon noir et estompe, rehauts de gouache blanche (Restaurations, gouache partiellement oxydée) 'DANAE', PEN AND BLACK INK, BLACK CHALK AND STUMP, GOUACHE HIGHLIGHTS, BY A.-L. GIRODET-TRIOSON Hauteur : 16 Largeur : 11,50 cm Commentaire : Dans la mythologie grecque, Danaé est fille d'Eurydice et d'Acrisius, roi d'Argos. Tourmenté par l'absence d'un fils et la beauté de sa fille, Acrisius décide de consulter l'oracle de Delphes afin de connaître son sort. La Pythie lui annonce alors qu'il sera tué par son petit-fils. Afin d'échapper à ce destin angoissant, il fait bâtir pour sa fille une chambre de bronze, symbolisée par une fenêtre située à l'arrière-plan de notre dessin. Mais Zeus, amoureux de Danaé, parvint à se glisser jusqu'à sa tour et à s'unir à elle en prenant l'apparence d'une fine pluie d'or. Danaé donne alors naissance à Persée et l'élève en secret, jusqu'à ce que les cris du jeune enfant trahissent son existence. La présence de Zeus est ici imagée par la pluie et l'aigle introduit en haut à droite de notre étude. Un putto aide la jeune femme à recueillir cette pluie d'or à l'aide d'un voile. Dans une atmosphère douce, Danaé semble jaillir de l'ombre. Zeus peut alors apparaître, subjugué par la majesté de cette figure féminine. Le choix par l'artiste de l'utilisation de la technique de l'estompe permet d'éclaircir et d'harmoniser la partie obscure, en donnant une place prépondérante à la représentation féminine dans l'histoire unissant Danaé au dieu suprême. Notre dessin est à mettre en rapport avec la Danaé commandée vers 1798 pour la décoration de l'hôtel de Benoit Gaudin. L'artiste, à travers cette ambitieuse composition actuellement conservée au Museum der Bildenden Künste de Leipzig, entreprend une sorte de dématérialisation du mythe. La pluie d'or est remplacée par des fleurs qui se répandent sur le lit de la jeune femme, tandis que des bijoux s'attachent d'eux-mêmes à son cou et à ses bras. L'authenticité de cette œuvre a été confirmée par Madame Sidonie Lemeux-Fraitot et Monsieur Sylvain Bellanger.
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