Beschreibung:

ARTILLERIE DU XVIII e SIÈCLE -- FONDS VALLIÈRE (1667-1759). -- Un ensemble de 17 dessins aquarellés, comprenant: -9 dessins aquarellés relatifs à la standardisation des bouches à feu. -7 cartes et plans militaires aquarellés: attaques d'artillerie en campagne, plans de polygones d'artillerie. -1 dessin aquarellé: machine à repêcher un canon. -- Un carnet petit in-4 broché contenant 10 dessins aquarellés de positions d'artillerie. -- Un ensemble broché de 13 planches in-folio décrivant les divers calibres des bouches à feu, gravées sur cuivre par Herisset. -- Vers 1705-1773. Au total, 27 dessins sur papier fort (le plus petit: 226 mm x 170 mm ; le plus grand: 675 mm x 635 mm). (Quelques déchirures aux pliures, la plupart sans manques.) Provenance : Jean Florent de Vallière, et son fils Joseph Florent de Vallière -- Descendance familiale. EXCEPTIONNELLE ARCHIVE DU PÈRE DE L'ARTILLERIE MODERNE, PRÉCURSEUR DES RÉFORMES DE GRIBEAUVAL ET DE L'ARMÉE MOBILE TELLE QUE LA VOULUT NAPOLÉON I e r. A la fin du règne de Louis XIV, malgré les réformes de Louvois ramenant le nombre de calibres à six (32, 24, 16, 12, 8 et 4) l'artillerie française était composée de matériels hétéroclites: les pièces d'artillerie classiques étaient longues, moyennes ou courtes, soit en bronze soit en fonte de fer, auxquelles s'ajoutaient mortiers, obusiers, et autres pièces légères de tous calibres. La confusion s'étendait aux poudres, projectiles et voitures. Les réformes de Jean Florent de Vallière (1667-1759) portent à la fois sur l'organisation des unités d'artillerie, sur l'instruction, et sur le matériel. SA RÉFORME MAJEURE PORTE SUR LE CALIBRAGE DES BOUCHES À FEU ET L'UNIFORMISATION DES MATÉTIELS EXISTANTS: il réagit contre le nombre encore élevé de calibres et le réduit à cinq pour les canons (24, 16, 12, 8 et 4 livres), trois pour les mortiers (12,10 et 8 pouces) et un pour les obusiers (8 pouces). Il élimine les couleuvrines (canons longs) et refuse les pièces courtes jugées peu fiables. L'arrivée de Choiseul au ministère de la Guerre accélèrera les réformes, permettant à Gribeauval de s'appuyer sur les rationalisations et les avancées de Vallière pour améliorer de manière drastique la maniabilité de l'armée. C'est à Vallière et Gribeauval que Napoléon doit son artillerie de campagne souple et adaptée à de longs déplacements de campagne, la meilleure que connut l'Europe à cette époque. CE TRÈS BEAU FONDS, RÉUNI PAR JEAN FLORENT DE VALLIÈRE ET SON FILS JOSEPH (voir le lot 30, Carte de la retraite de Prague), rassemble: - 8 dessins de pièces d'artillerie dont l' Affut de l'obus de 8 pouces , les Mortiers ordinaires de 12 pouces à chambre cylindrique , les pièces commandées pour le service d'Espagne, diverses représentations de bouches, supports, fixations, ainsi qu'une Machine pour visiter et prendre le diamettre des pieces de Canons Dans toute leur longueur . - 4 dessins aquarellés ayant trait à l'armée d'Espagne, dont 3 décrivant la progression de l' Attaque de Fontarabie. Tranchée ouverte le 27 May 1719 , laquelle mènera à la prise de la ville par Berwick le 16 juin 1719, et 1 décrivant les défenses en artillerie de la pointe de Gibraltar (après 1705). - un grand dessin aquarellé décrivant les positions françaises et anglaises à Fort David (Indes) durant la Guerre de Sept Ans. Plan du Fort S t David et de ses attaques avec la ville de Goudel Commandée par le comte de Lally. 2 juin 1758. - 3 plans aquarellés légendés de polygones d'artillerie: La Fère en 1772, dessiné par le Chevalier d'Urtubie; Strasbourg en 1773; et le Plan d'un octogone circulaire , s.d. - une Explication de la Machine du Pescheur a canon , illustrée d'aquarelles décrivant la machine posée sur une rivière (1 f. in-folio). - un ensemble d'écrits conservés par Jean ou Joseph de Vallière, dont un Projet d'ordonnance pour le service de l'infanterie en campagne (44 ff. in-folio, vers 1750), un Projet d'ordonnance concernant les Etats-majors des Places (18 ff. in-folio, vers 1750), un p