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Auction archive: Lot number 146

Attribué à Pierre Gobert (1662-1744) Portrait de l'ambassadeur ottoman Yirmisekiz Tchélébi Mehmed efendi

Estimate
€0
Price realised:
€249,800
ca. US$270,725
Auction archive: Lot number 146

Attribué à Pierre Gobert (1662-1744) Portrait de l'ambassadeur ottoman Yirmisekiz Tchélébi Mehmed efendi

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€0
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€249,800
ca. US$270,725
Beschreibung:

Attribué à Pierre Gobert Fontainebleau, 1662 - Paris, 1744 Portrait de l'ambassadeur ottoman Yirmisekiz Tchélébi Mehmed efendi Huile sur toile, tendue sur panneau et probablement diminuée Porte une annotation postérieure 'G. Pauletti' en bas à droite (Petits accidents et manques) 'PORTRAIT OF THE OTTOMAN AMBASSADOR MEHMED EFENDI', OIL ON CANVAS, ATTR. TO P. GOBERT Hauteur : 107 Largeur : 76,50 cm Provenance : Probablement mentionné dans les Comptes des bâtiments du roi en date du 15 juin 1726 (exercice 1724) : " A Pierre Gobert, peintre, 3 500 livres, pour son payement des quatre tableaux de portraits de cour, qu'il a faits pour le service du Roy pendant les année 1719, 1720 et 1724 (…) le portrait de l'ambassadeur Turc, 600 livres. " ; Collection particulière, Paris Bibliographie : Probablement Fernand Engerand, " Pierre Gobert, peintre de portrait ", in 'L'Artiste', mars 1897, p. 163 Probablement Fernand Engerand, 'Inventaire des tableaux commandés et achetés par la direction des bâtiments du Roi, 1709-1792', Paris,1901, p. 211 et p. 243 Commentaire : En 1720, Yirmisekiz Tchélébi Mehmed efendi est envoyé en France en qualité d'ambassadeur extraordinaire. Le motif officiel de sa mission est de porter aux autorités françaises (le roi Louis XV encore mineur et le régent, Philippe d'Orléans) l'autorisation du sultan Ahmed III de procéder à la restauration de la coupole de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Le motif officieux est plus ambitieux : il s'agit de s'informer des progrès scientifiques et techniques réalisés en Europe occidentale et notamment en France. Le voyage de l'ambassadeur, accompagné de son fils Sa'id efendi et d'une suite d'une centaine de personnes dura un an, de son départ d'Istanbul le 7 octobre 1720 à son retour le 8 octobre 1721. Les autorités françaises accueillirent cette ambassade avec un faste exceptionnel, tandis que l'apparition de ces orientaux suscita partout une immense curiosité dont on retrouve abondamment l'écho chez les mémorialistes et dans les gazettes de l'époque. Débarquée à Toulon le 22 novembre 1720, l'ambassade gagna Paris après un long détour par l'Ouest du pays pour éviter le Sud-Est alors ravagé par la peste. Elle fit son entrée dans la capitale le 8 mars 1721. Treize jours plus tard, une fastueuse cavalcade conduisit l'envoyé du Grand Seigneur de l'hôtel des ambassadeurs, rue de Tournon, jusqu'aux Tuileries pour l'audience du roi (la Cour ne regagnera Versailles qu'en 1722). L'ambassade quitta Paris cinq mois plus tard, le 3 août 1721, et gagna Sète par la vallée du Rhône. Yirmisekiz Tchélébi Mehmed efendi (mort en 1732) a une cinquantaine d'années au moment de son ambassade. Il a suivi une brillante carrière militaire dans le corps des janissaires, et exerça diverses fonctions administratives et financières dans l'armée, puis dans la diplomatie, ce qui lui valut d'être désigné pour se rendre en France. Il est l'auteur d'une relation de voyage qu'il rédigea pendant son séjour. Celle-ci nous fait revivre la France du début du XVIIIe siècle vue par un Turc. L'auteur y fait quantité d'observations. Il se montra particulièrement intéressé par les réalisations militaires, scientifiques et techniques, ainsi que par la vie artistique de la capitale. A l'occasion du splendide cortège qui se déroula dans le jardin des Tuileries le 21 mars 1721, Charles Parrocel réalisa de nombreux dessins et composa un grand tableau, présenté au Salon de 1727 (Versailles, musée national de Versailles et de Trianon). D'autres moments de l'ambassade ont été illustrés : la sortie de l'audience par Pierre-Denis Martin (Paris, musée Carnavalet) et la réception à l'Hôtel des Invalides le 25 mars 1721 par Pierre d'Ulin (coll. part., fig. 1). Lors de son séjour, l'ambassadeur fréquenta les ateliers des peintres, tels que Charles-Antoine-Coypel, Augustin Oudat Justinat et Pierre Gobert. Pierre Gobert, reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en décembre 1701, est l'un des plus célèbres portraitistes

Auction archive: Lot number 146
Auction:
Datum:
27 Mar 2015
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Attribué à Pierre Gobert Fontainebleau, 1662 - Paris, 1744 Portrait de l'ambassadeur ottoman Yirmisekiz Tchélébi Mehmed efendi Huile sur toile, tendue sur panneau et probablement diminuée Porte une annotation postérieure 'G. Pauletti' en bas à droite (Petits accidents et manques) 'PORTRAIT OF THE OTTOMAN AMBASSADOR MEHMED EFENDI', OIL ON CANVAS, ATTR. TO P. GOBERT Hauteur : 107 Largeur : 76,50 cm Provenance : Probablement mentionné dans les Comptes des bâtiments du roi en date du 15 juin 1726 (exercice 1724) : " A Pierre Gobert, peintre, 3 500 livres, pour son payement des quatre tableaux de portraits de cour, qu'il a faits pour le service du Roy pendant les année 1719, 1720 et 1724 (…) le portrait de l'ambassadeur Turc, 600 livres. " ; Collection particulière, Paris Bibliographie : Probablement Fernand Engerand, " Pierre Gobert, peintre de portrait ", in 'L'Artiste', mars 1897, p. 163 Probablement Fernand Engerand, 'Inventaire des tableaux commandés et achetés par la direction des bâtiments du Roi, 1709-1792', Paris,1901, p. 211 et p. 243 Commentaire : En 1720, Yirmisekiz Tchélébi Mehmed efendi est envoyé en France en qualité d'ambassadeur extraordinaire. Le motif officiel de sa mission est de porter aux autorités françaises (le roi Louis XV encore mineur et le régent, Philippe d'Orléans) l'autorisation du sultan Ahmed III de procéder à la restauration de la coupole de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Le motif officieux est plus ambitieux : il s'agit de s'informer des progrès scientifiques et techniques réalisés en Europe occidentale et notamment en France. Le voyage de l'ambassadeur, accompagné de son fils Sa'id efendi et d'une suite d'une centaine de personnes dura un an, de son départ d'Istanbul le 7 octobre 1720 à son retour le 8 octobre 1721. Les autorités françaises accueillirent cette ambassade avec un faste exceptionnel, tandis que l'apparition de ces orientaux suscita partout une immense curiosité dont on retrouve abondamment l'écho chez les mémorialistes et dans les gazettes de l'époque. Débarquée à Toulon le 22 novembre 1720, l'ambassade gagna Paris après un long détour par l'Ouest du pays pour éviter le Sud-Est alors ravagé par la peste. Elle fit son entrée dans la capitale le 8 mars 1721. Treize jours plus tard, une fastueuse cavalcade conduisit l'envoyé du Grand Seigneur de l'hôtel des ambassadeurs, rue de Tournon, jusqu'aux Tuileries pour l'audience du roi (la Cour ne regagnera Versailles qu'en 1722). L'ambassade quitta Paris cinq mois plus tard, le 3 août 1721, et gagna Sète par la vallée du Rhône. Yirmisekiz Tchélébi Mehmed efendi (mort en 1732) a une cinquantaine d'années au moment de son ambassade. Il a suivi une brillante carrière militaire dans le corps des janissaires, et exerça diverses fonctions administratives et financières dans l'armée, puis dans la diplomatie, ce qui lui valut d'être désigné pour se rendre en France. Il est l'auteur d'une relation de voyage qu'il rédigea pendant son séjour. Celle-ci nous fait revivre la France du début du XVIIIe siècle vue par un Turc. L'auteur y fait quantité d'observations. Il se montra particulièrement intéressé par les réalisations militaires, scientifiques et techniques, ainsi que par la vie artistique de la capitale. A l'occasion du splendide cortège qui se déroula dans le jardin des Tuileries le 21 mars 1721, Charles Parrocel réalisa de nombreux dessins et composa un grand tableau, présenté au Salon de 1727 (Versailles, musée national de Versailles et de Trianon). D'autres moments de l'ambassade ont été illustrés : la sortie de l'audience par Pierre-Denis Martin (Paris, musée Carnavalet) et la réception à l'Hôtel des Invalides le 25 mars 1721 par Pierre d'Ulin (coll. part., fig. 1). Lors de son séjour, l'ambassadeur fréquenta les ateliers des peintres, tels que Charles-Antoine-Coypel, Augustin Oudat Justinat et Pierre Gobert. Pierre Gobert, reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en décembre 1701, est l'un des plus célèbres portraitistes

Auction archive: Lot number 146
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Datum:
27 Mar 2015
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