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Auction archive: Lot number 20

Attribué à Santi di Tito Sansepolcro, 1536 - Florence, 1603 Portrait de Bianca Cappello, épouse de François Ier de Médicis

Estimate
€60,000 - €80,000
ca. US$67,342 - US$89,789
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 20

Attribué à Santi di Tito Sansepolcro, 1536 - Florence, 1603 Portrait de Bianca Cappello, épouse de François Ier de Médicis

Estimate
€60,000 - €80,000
ca. US$67,342 - US$89,789
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n. a.
Beschreibung:

Attribué à Santi di Tito Sansepolcro, 1536 - Florence, 1603 Portrait de Bianca Cappello, épouse de François Ier de Médicis Huile sur toile (Légérement agrandie en partie supérieure, restaurations) Portrait of Bianca Cappello, oil on canvas, attr. to S. di Tito Hauteur : 153 Largeur : 126 cm Provenance : Collection particulière du sud de la France Commentaire : L'histoire de Bianca Cappello est digne du plus merveilleux des romans. Tous les ingrédients d'un fabuleux récit se concentrent dans les aventures de sa vie : amour interdit, fuite du foyer parental, prince charmant, rivalités au sommet de l'Etat, ambition et pouvoir et enfin… mort tragique ! L'imposante princesse représentée sur notre toile ne semble pourtant pas à première vue correspondre aux canons de l'aventurière. La réalisation de notre tableau se situe entre 1578 et 1587. Seul un court récit de la vie de notre modèle permettra de comprendre une datation si précise. Née en 1548 au sein de la famille patricienne de banquiers vénitiens Cappello, Bianca s'amourache d'un jeune commis de banque et se retrouve vite à fuir la Sérénissime pour vivre le grand amour avec le " valeureux " Pietro Bonaventuri, dont le seul nom évoque déjà la naissance du mythe … Ayant trouvé refuge à Florence, le jeune couple souhaite se marier et obtenir la citoyenneté florentine. C'est sans compter sur les tourments de l'amour : le jeune prince héritier Francois de Médicis (fig.1), fils de Cosme Ier, saisi par la beauté de la jeune et blonde vénitienne qu'il aperçoit à son balcon, sent son cœur chavirer : jusqu'à son dernier souffle il en sera éternellement et passionnellement amoureux. Réprobation paternelle, enjeux dynastiques et matrimoniaux, rien n'y fait, le couple vit une idylle que seule la présence du premier amant vient gêner. Rien n'est plus facile à régler ; assassiné en pleine rue, la question du gênant commis de banque est vite soldée. Autre obstacle du côté du prince : son épouse l'archiduchesse Jeanne d'Autriche qu'il a fallu épouser en raison des impératifs dynastiques. Cette dernière meurt en 1578 après lui avoir donné plusieurs enfants (parmi lesquels Marie, qui épousera Henri IV). Quelques mois plus tard le grand-duc François Ier de Médicis épouse enfin sa maîtresse et la couronne grande-duchesse de Toscane. Le peuple de Florence est heurté dans sa fierté et subit cette nouvelle alliance comme un affront à sa dignité ; Bianca Cappello est méprisée des florentins et ne peut profiter pleinement de son amour princier qu'en dehors de la ville, principalement dans la villa de Poggio a Caiano. De Rome, le frère de François Ier, le cardinal Ferdinando, suit les affaires du Grand-duché et connait une carrière fulgurante. Il ne se doute pas qu'il devra bientôt abandonner l'Eglise pour succéder à son frère. En 1587, François Ier est pris de violentes nausées auxquelles il succombe, suivi de Bianca le lendemain. Empoisonnement, paludisme ? En 2007 des analyses furent effectuées sur le corps de François Ier et la présence d'arsenic y fut décelée. L'imagination des auteurs romantiques, d'Alexandre Dumas à Camille Bainville est ainsi honorée par la science. Qui empoisonna le grand-duc et sa maîtresse ? Ferdinand qui gouverna ensuite la Toscane avec talent est-il le commanditaire de l'assassinat de son frère ? Après 1587, plus personne ne reparla de Bianca Cappello. Cela constitue un parfait 'terminus ante quem' pour notre portrait de la même façon que la couronne posée devant la princesse et signifiant son couronnement en 1578 constitue un terminus post quem. Notre imposant tableau est digne des meilleures productions de portraits d'apparat de l'époque et se rapproche des portraits de Bianca Cappello réalisés par Scipione Pulzone Nous y décelons néanmoins une touche plus libre et de plus riches empâtements faisant de la robe un véritable morceau de bravoure nous permettant d'attribuer le tableau au peintre Santi di Tito.

Auction archive: Lot number 20
Auction:
Datum:
13 Nov 2018
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Attribué à Santi di Tito Sansepolcro, 1536 - Florence, 1603 Portrait de Bianca Cappello, épouse de François Ier de Médicis Huile sur toile (Légérement agrandie en partie supérieure, restaurations) Portrait of Bianca Cappello, oil on canvas, attr. to S. di Tito Hauteur : 153 Largeur : 126 cm Provenance : Collection particulière du sud de la France Commentaire : L'histoire de Bianca Cappello est digne du plus merveilleux des romans. Tous les ingrédients d'un fabuleux récit se concentrent dans les aventures de sa vie : amour interdit, fuite du foyer parental, prince charmant, rivalités au sommet de l'Etat, ambition et pouvoir et enfin… mort tragique ! L'imposante princesse représentée sur notre toile ne semble pourtant pas à première vue correspondre aux canons de l'aventurière. La réalisation de notre tableau se situe entre 1578 et 1587. Seul un court récit de la vie de notre modèle permettra de comprendre une datation si précise. Née en 1548 au sein de la famille patricienne de banquiers vénitiens Cappello, Bianca s'amourache d'un jeune commis de banque et se retrouve vite à fuir la Sérénissime pour vivre le grand amour avec le " valeureux " Pietro Bonaventuri, dont le seul nom évoque déjà la naissance du mythe … Ayant trouvé refuge à Florence, le jeune couple souhaite se marier et obtenir la citoyenneté florentine. C'est sans compter sur les tourments de l'amour : le jeune prince héritier Francois de Médicis (fig.1), fils de Cosme Ier, saisi par la beauté de la jeune et blonde vénitienne qu'il aperçoit à son balcon, sent son cœur chavirer : jusqu'à son dernier souffle il en sera éternellement et passionnellement amoureux. Réprobation paternelle, enjeux dynastiques et matrimoniaux, rien n'y fait, le couple vit une idylle que seule la présence du premier amant vient gêner. Rien n'est plus facile à régler ; assassiné en pleine rue, la question du gênant commis de banque est vite soldée. Autre obstacle du côté du prince : son épouse l'archiduchesse Jeanne d'Autriche qu'il a fallu épouser en raison des impératifs dynastiques. Cette dernière meurt en 1578 après lui avoir donné plusieurs enfants (parmi lesquels Marie, qui épousera Henri IV). Quelques mois plus tard le grand-duc François Ier de Médicis épouse enfin sa maîtresse et la couronne grande-duchesse de Toscane. Le peuple de Florence est heurté dans sa fierté et subit cette nouvelle alliance comme un affront à sa dignité ; Bianca Cappello est méprisée des florentins et ne peut profiter pleinement de son amour princier qu'en dehors de la ville, principalement dans la villa de Poggio a Caiano. De Rome, le frère de François Ier, le cardinal Ferdinando, suit les affaires du Grand-duché et connait une carrière fulgurante. Il ne se doute pas qu'il devra bientôt abandonner l'Eglise pour succéder à son frère. En 1587, François Ier est pris de violentes nausées auxquelles il succombe, suivi de Bianca le lendemain. Empoisonnement, paludisme ? En 2007 des analyses furent effectuées sur le corps de François Ier et la présence d'arsenic y fut décelée. L'imagination des auteurs romantiques, d'Alexandre Dumas à Camille Bainville est ainsi honorée par la science. Qui empoisonna le grand-duc et sa maîtresse ? Ferdinand qui gouverna ensuite la Toscane avec talent est-il le commanditaire de l'assassinat de son frère ? Après 1587, plus personne ne reparla de Bianca Cappello. Cela constitue un parfait 'terminus ante quem' pour notre portrait de la même façon que la couronne posée devant la princesse et signifiant son couronnement en 1578 constitue un terminus post quem. Notre imposant tableau est digne des meilleures productions de portraits d'apparat de l'époque et se rapproche des portraits de Bianca Cappello réalisés par Scipione Pulzone Nous y décelons néanmoins une touche plus libre et de plus riches empâtements faisant de la robe un véritable morceau de bravoure nous permettant d'attribuer le tableau au peintre Santi di Tito.

Auction archive: Lot number 20
Auction:
Datum:
13 Nov 2018
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Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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