Auguste DUMONT (1816-1885) Panthéon Nadar 186 Dessin au fusain et à l'estompe rehaussé de gouache, numéroté 92 dans le bas à droite. 24 x 15,5 cm (BN Na 88 Boîte 11) Né à Paris. Journaliste. Il abandonne la profession d'avocat pour entrer dans le journalisme. Doué d'une singulière aptitude à saisir le goût du public et d'une remarquable connaissance des rouages d'un journal, il est à proprement parler un "entrepreneur de journaux". De 1838 à 1867, il est successivement collaborateur, fondateur ou directeur de L'Estafette, de L'Echo du commerce, du Propagateur, de La République, que le coup d'État devait supprimer en pleine prospérité, de L'Opinion nationale, 1856, du Courrier français, 1857, du Messager de Paris, 1858, de La Lanterne, de deux organes d'Économie pratique, La Mercuriale des halles et marchés et L'Agriculture, qui devient Le Moniteur de l'agriculture. En 1867, il lançe avec Villemessant une feuille plus politique que littéraire, Le Diable à quatre, qui vécut peu ; la même année, il entre au Figaro, qu'il ouvre aux républicains. A la suite d'une querelle, il quitte Villemessant et, en avril 1872, avec Edmond Magnier, il fonda L'Événement. En 1877, il crée Le Télégraphe, et en novembre 1879, le Gil Blas, qu'il dirige jusqu'à sa mort. Sources : Internet "Les presses de l'Université de Montréal". Estimation
Auguste DUMONT (1816-1885) Panthéon Nadar 186 Dessin au fusain et à l'estompe rehaussé de gouache, numéroté 92 dans le bas à droite. 24 x 15,5 cm (BN Na 88 Boîte 11) Né à Paris. Journaliste. Il abandonne la profession d'avocat pour entrer dans le journalisme. Doué d'une singulière aptitude à saisir le goût du public et d'une remarquable connaissance des rouages d'un journal, il est à proprement parler un "entrepreneur de journaux". De 1838 à 1867, il est successivement collaborateur, fondateur ou directeur de L'Estafette, de L'Echo du commerce, du Propagateur, de La République, que le coup d'État devait supprimer en pleine prospérité, de L'Opinion nationale, 1856, du Courrier français, 1857, du Messager de Paris, 1858, de La Lanterne, de deux organes d'Économie pratique, La Mercuriale des halles et marchés et L'Agriculture, qui devient Le Moniteur de l'agriculture. En 1867, il lançe avec Villemessant une feuille plus politique que littéraire, Le Diable à quatre, qui vécut peu ; la même année, il entre au Figaro, qu'il ouvre aux républicains. A la suite d'une querelle, il quitte Villemessant et, en avril 1872, avec Edmond Magnier, il fonda L'Événement. En 1877, il crée Le Télégraphe, et en novembre 1879, le Gil Blas, qu'il dirige jusqu'à sa mort. Sources : Internet "Les presses de l'Université de Montréal". Estimation
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