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Auction archive: Lot number 171

Auguste RODIN (Paris, 1840 - Meudon

Estimate
€80,000 - €120,000
ca. US$89,586 - US$134,379
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 171

Auguste RODIN (Paris, 1840 - Meudon

Estimate
€80,000 - €120,000
ca. US$89,586 - US$134,379
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Auguste RODIN (Paris, 1840 - Meudon, 1917) Minotaure, version aux cornes courtes, vers 1885. Plâtre patiné, vers 1886. Signé et dédicacé (sur la base à droite) : "A Ben(jamin) Constant / Rodin". Haut. 33,3, Larg. 21,8, Prof. 28,6 cm. (restauration et restitution de la queue). Provenance : - Jean-Joseph Constant dit Benjamin Constant, Paris (acquis de l'artiste) - Collection Welles Bostworth, Vaucresson, Hauts-de-Seine (vers 1925-1930) - Par descendance, collection particulière, Espagne. Cette œuvre fait l'objet d'un avis d'inclusion dans les archives du Comité Rodin en vue de la publication du Catalogue Critique de l'œuvre sculpté d'Auguste Rodin en préparation à la galerie Brame & Lorenceau sous la direction de Jérôme Le Blay sous le numéro 2011-3421B. Littérature en rapport : Antoinette Le Normand Romain, Rodin et le bronze, catalogue des œuvres conservées au musée Rodin, Éditions de la Réunion des musées nationaux / Musée Rodin, 2007, t. 2, pp. 523-525. Exposition : Rodin en Touraine, Azay-le-Rideau, château de l'Islette, 1er juillet - 31 août 2013. Auguste RODIN Faun and Nymph, circa 1886. Patinated plaster signed and dedicated : "A Ben(jamin) Constant / Rodin". Une lettre conservée dans les archives du musée Rodin permet de préciser la date de réalisation de ce plâtre. Datée du 18 août 1886, elle est signée du peintre orientaliste Jean-Joseph Benjamin Constant (1845-1902), et adressée au Maître. Elle témoigne d’une relation cordiale entre les deux hommes, et surtout du don que Rodin a prodigué au peintre. Il y exprime ses remerciements et son enthousiasme pour cet «étonnant petit groupe. Quelle hardiesse d’arrangement, quelle envieuse trouvaille !». Cette œuvre met en scène un satyre et une nymphe, groupe mythologique omniprésent dans la sculpture française de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, que Rodin connaît remarquablement bien. Afin de proposer sa vision de ce sujet, Rodin, comme les artistes des générations antérieures, puise dans les ouvrages d’Ovide, et en particulier dans les Métamorphoses. En 1899, le groupe se voit attribuer pour la première fois l’appellation de Minotaure, alors que sa figure ne ressemble pas au monstre crétois affublé d’une tête de taureau. Pourtant, son groupe évoque la violence et la sensualité attachées à cette figure effrayante de la mythologie, et c’est bien l’appellation qui va prédominer par la suite pour cette œuvre de Rodin. La violence habite la lutte entre le satyre qui retient fermement la nymphe, celle-ci tente de se soustraire à son emprise laissant libre cours à son effroi et à sa colère. Quant à la sensualité, si elle provient du modelé des personnages, elle est à l’origine du succès de l’œuvre, l’une des créations de Rodin les plus appréciées de ses contemporains. Le Minotaure suscite de nombreux commentaires des critiques : il est décrit par Jules Renard à la date du 8 mars 1891 dans son Journal ; par Gustave Geffroy en 1918 dans la préface du catalogue de l’exposition Monet-Rodin, où pourtant il ne figure pas. Ou encore dans un article sur Rodin écrit par Thaddée Natanson et publié en 1946 : il y présente ce «Faune, terrible, arc-bouté, saisissant une nymphe dont l’on a toujours vu le plâtre se patiner de poussière chez les meilleurs amis de Rodin. C’était, plutôt qu’un objet offert aux amateurs, comme une sorte de confidence à des intimes». Selon Antoinette Lenormand-Romain, parmi la demi-douzaine de plâtres dédicacés connus de ce modèle, « le plus prestigieux est sans doute celui qui se trouve aujourd’hui à Philadelphie : ce serait la «première» épreuve selon Lawton (1906), et elle fut donnée par Rodin à Edmond de Goncourt vers 1885-1886 sans doute, puis rachetée par Robert de Montesquiou…». Tout aussi prestigieuse est l’origine du plâtre présenté ici : après avoir quitté son premier collectionneur, il est acquis au milieu des années 1920 à Paris par William Welles Bosworth aïeul de l’actuel propriétaire. William Welles Bosworth architecte des Rockfell

Auction archive: Lot number 171
Auction:
Datum:
11 Jun 2017
Auction house:
Rouillac Hôtel des Ventes
Route de Blois
2 rue Albert Einstein
41100 VENDÔME
France
rouillac@rouillac.com
+33 (0)2 5480 2424
+33 (0)2 5477 6110
Beschreibung:

Auguste RODIN (Paris, 1840 - Meudon, 1917) Minotaure, version aux cornes courtes, vers 1885. Plâtre patiné, vers 1886. Signé et dédicacé (sur la base à droite) : "A Ben(jamin) Constant / Rodin". Haut. 33,3, Larg. 21,8, Prof. 28,6 cm. (restauration et restitution de la queue). Provenance : - Jean-Joseph Constant dit Benjamin Constant, Paris (acquis de l'artiste) - Collection Welles Bostworth, Vaucresson, Hauts-de-Seine (vers 1925-1930) - Par descendance, collection particulière, Espagne. Cette œuvre fait l'objet d'un avis d'inclusion dans les archives du Comité Rodin en vue de la publication du Catalogue Critique de l'œuvre sculpté d'Auguste Rodin en préparation à la galerie Brame & Lorenceau sous la direction de Jérôme Le Blay sous le numéro 2011-3421B. Littérature en rapport : Antoinette Le Normand Romain, Rodin et le bronze, catalogue des œuvres conservées au musée Rodin, Éditions de la Réunion des musées nationaux / Musée Rodin, 2007, t. 2, pp. 523-525. Exposition : Rodin en Touraine, Azay-le-Rideau, château de l'Islette, 1er juillet - 31 août 2013. Auguste RODIN Faun and Nymph, circa 1886. Patinated plaster signed and dedicated : "A Ben(jamin) Constant / Rodin". Une lettre conservée dans les archives du musée Rodin permet de préciser la date de réalisation de ce plâtre. Datée du 18 août 1886, elle est signée du peintre orientaliste Jean-Joseph Benjamin Constant (1845-1902), et adressée au Maître. Elle témoigne d’une relation cordiale entre les deux hommes, et surtout du don que Rodin a prodigué au peintre. Il y exprime ses remerciements et son enthousiasme pour cet «étonnant petit groupe. Quelle hardiesse d’arrangement, quelle envieuse trouvaille !». Cette œuvre met en scène un satyre et une nymphe, groupe mythologique omniprésent dans la sculpture française de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, que Rodin connaît remarquablement bien. Afin de proposer sa vision de ce sujet, Rodin, comme les artistes des générations antérieures, puise dans les ouvrages d’Ovide, et en particulier dans les Métamorphoses. En 1899, le groupe se voit attribuer pour la première fois l’appellation de Minotaure, alors que sa figure ne ressemble pas au monstre crétois affublé d’une tête de taureau. Pourtant, son groupe évoque la violence et la sensualité attachées à cette figure effrayante de la mythologie, et c’est bien l’appellation qui va prédominer par la suite pour cette œuvre de Rodin. La violence habite la lutte entre le satyre qui retient fermement la nymphe, celle-ci tente de se soustraire à son emprise laissant libre cours à son effroi et à sa colère. Quant à la sensualité, si elle provient du modelé des personnages, elle est à l’origine du succès de l’œuvre, l’une des créations de Rodin les plus appréciées de ses contemporains. Le Minotaure suscite de nombreux commentaires des critiques : il est décrit par Jules Renard à la date du 8 mars 1891 dans son Journal ; par Gustave Geffroy en 1918 dans la préface du catalogue de l’exposition Monet-Rodin, où pourtant il ne figure pas. Ou encore dans un article sur Rodin écrit par Thaddée Natanson et publié en 1946 : il y présente ce «Faune, terrible, arc-bouté, saisissant une nymphe dont l’on a toujours vu le plâtre se patiner de poussière chez les meilleurs amis de Rodin. C’était, plutôt qu’un objet offert aux amateurs, comme une sorte de confidence à des intimes». Selon Antoinette Lenormand-Romain, parmi la demi-douzaine de plâtres dédicacés connus de ce modèle, « le plus prestigieux est sans doute celui qui se trouve aujourd’hui à Philadelphie : ce serait la «première» épreuve selon Lawton (1906), et elle fut donnée par Rodin à Edmond de Goncourt vers 1885-1886 sans doute, puis rachetée par Robert de Montesquiou…». Tout aussi prestigieuse est l’origine du plâtre présenté ici : après avoir quitté son premier collectionneur, il est acquis au milieu des années 1920 à Paris par William Welles Bosworth aïeul de l’actuel propriétaire. William Welles Bosworth architecte des Rockfell

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Datum:
11 Jun 2017
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