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Auction archive: Lot number 2

AUTOGRAPHES. - LARBAUD (Valery). Ensemble d'environ 180 lettres, et d'une vingtaine

Estimate
€6,000 - €8,000
ca. US$7,483 - US$9,977
Price realised:
€12,500
ca. US$15,590
Auction archive: Lot number 2

AUTOGRAPHES. - LARBAUD (Valery). Ensemble d'environ 180 lettres, et d'une vingtaine

Estimate
€6,000 - €8,000
ca. US$7,483 - US$9,977
Price realised:
€12,500
ca. US$15,590
Beschreibung:

AUTOGRAPHES. - LARBAUD (Valery). Ensemble d'environ 180 lettres, et d'une vingtaine d'épreuves, ouvrages dédicacés, documents, adressés à Marcel Thiébaut. France, Italie, Corfou, Luxembourg, Suisse, etc., 1923-1935 et 1956. Importante correspondance littéraire concernant notamment Fermina Márquez et James Joyce. Écrivain, traducteur et critique littéraire, Marcel Thiébaut (1897-1961) dirigea la Revue de Paris et fut directeur littéraire des éditions Calmann-Lévy. Il fut un ami fidèle de Valery Larbaud. «J'AI PU LIRE LES QUELQUE CENT CINQUANTE LETTRES QUE MARCEL (THIÉBAUT) AVAIT REÇUES DE L'AUTEUR DE FERMINA MÁRQUEZ, PLUS D'UNE POURRAIT SERVIR D'EXEMPLE ET DE MODÈLE À LA CRITIQUE» (JEAN MISTLER, «Pour le centenaire de Valery Larbaud», discours prononcé à l'Académie française le 17 décembre 1981). Larbaut y évoque largement l'écriture et la publication de ses oeuvres, dont Fermina Márquez, A. O. Barnabooth, Ce vice impuni, la lecture, Allen, Caderno, 200 chambres, 200 salles de bains, Notes sur Racan, Paul Valéry etc., mais aussi de ses traductions de Samuel Butler James Joyce, Eugenio d'Ors, etc., ainsi que de la revue Commerce, de ses articles et préfaces (dont plusieurs pour la Revue de Paris): sur l'Espagne, Faulkner, Hawthorne, Joyce, Mérimée, Yeats, etc. Il s'exprime également sur ses lectures de (ou autour de) Catulle, Cendrars, Dante, Gálvez, Hernández, Quevedo, Saint-John-Perse, Taine, Waiblinger, etc. Il défend son point de vue critique (15 mars 1925), donne des conseils d'écriture, définit le «livre de voyage» (24 novembre 1931), disserte sur le bonheur de la poésie (20 mai 1928), sur la rupture entre générations de lecteurs (23 novembre 1932), sur le défide plaire au public féminin (28 août 1933), évoque Racan (28 septembre 1927), Proust et Svevo (9 octobre 1927), Mérimée (21 novembre 1929), Giraudoux (9 août et 6 septembre 1934), Ricardo Güiraldes, T. E. Lawrence, Adrienne Monnier, Jules Supervielle, Italo Svevo («c'est James Joyce qui m'en a parlé. Il avait connu Svevo à Trieste et l'appréciait comme écrivain», 4 octobre 1927), etc. Il parle également des oeuvres de Marcel Thiébaut. CETTE CORRESPONDANCE COMPREND D'IMPORTANTES NOTES CRITIQUES ET AUTOBIOGRAPHIQUES (ENVIRON 30 PAGES), écrites le 28 novembre 1932 à la lecture de l'étude que Marcel Thiébaut lui a consacrée dans la Revue de Paris: Valery Larbaud y donne des précisions sur sa vie, ses influences littéraires, l'écriture de ses oeuvres, etc. ELLE COMPREND ÉGALEMENT UN TEXTE INTITULÉ «ESSAI D'UNE GENÈSE DE "FERMINA MÁRQUEZ". L'ESPAGNE, L'ESPAGNOL, L'AMÉRIQUE ESPAGNOLE», VÉRITABLE AUTOBIOGRAPHIE MATÉRIELLE ET INTELLECTUELLE (lettre non datée, vers 1928, 6 pp.): Valery Larbaud y relate sa vie depuis l'âge de 8-10 ans, y indique ses lectures et ses travaux d'écrivain, et insiste particulièrement sur le domaine hispanique. Paris, 15 mars 1925: «JE VOUS REMERCIE D'AVOIR PRIS LA PEINE DE M'ENVOYER VOTRE LONGUE NOTE SUR "CE VICE IMPUNI, LA LECTURE...". Je l'ai lue avec le plus grand plaisir et le plus vif intérêt. Elle ne pouvait être plus favorable, ni donner plus habilement au lecteur le désir de connaître ce livre. Surtout, elle me défend d'avoir systématiquement nié l'utilité de la critique (quand il s'agit de critique créatrice) et de mépriser l'érudition, comme on me l'a fait dire... C'EST DU LECTEUR ET DU LECTEUR QUI N'EST QUE CELA, QUE J'AI FAIT L'APOLOGIE DANS LE PREMIER CHAPITRE. Et en faisant le portrait du lecteur, j'ai pensé surtout à un de mes plus vieux amis, Marcel Ray, malheureusement détourné de la critique littéraire par ses occupations, le goût de la vie et un idéal de perfection impossible à atteindre. Je suppose qu'il n'est pas le seul lecteur de cette espèce; et C'EST L'ENSEMBLE DE CES LETTRÉS DILETTANTI ET MUETS QUI FORME LE PUBLIC POUR LEQUEL IL VAUT LA PEINE D'ÉCRIRE. JE N'AI PAS FAIT UN PORTRAIT, JE SUIS UN LECTEUR... "DÉCHU", PUISQUE J'ÉCRIS. "Le seul fait que j'écris me met au nombre des maudits" a dit Samuel Butler dans "La Vie et l'

Auction archive: Lot number 2
Auction:
Datum:
7 Nov 2014
Auction house:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
France
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

AUTOGRAPHES. - LARBAUD (Valery). Ensemble d'environ 180 lettres, et d'une vingtaine d'épreuves, ouvrages dédicacés, documents, adressés à Marcel Thiébaut. France, Italie, Corfou, Luxembourg, Suisse, etc., 1923-1935 et 1956. Importante correspondance littéraire concernant notamment Fermina Márquez et James Joyce. Écrivain, traducteur et critique littéraire, Marcel Thiébaut (1897-1961) dirigea la Revue de Paris et fut directeur littéraire des éditions Calmann-Lévy. Il fut un ami fidèle de Valery Larbaud. «J'AI PU LIRE LES QUELQUE CENT CINQUANTE LETTRES QUE MARCEL (THIÉBAUT) AVAIT REÇUES DE L'AUTEUR DE FERMINA MÁRQUEZ, PLUS D'UNE POURRAIT SERVIR D'EXEMPLE ET DE MODÈLE À LA CRITIQUE» (JEAN MISTLER, «Pour le centenaire de Valery Larbaud», discours prononcé à l'Académie française le 17 décembre 1981). Larbaut y évoque largement l'écriture et la publication de ses oeuvres, dont Fermina Márquez, A. O. Barnabooth, Ce vice impuni, la lecture, Allen, Caderno, 200 chambres, 200 salles de bains, Notes sur Racan, Paul Valéry etc., mais aussi de ses traductions de Samuel Butler James Joyce, Eugenio d'Ors, etc., ainsi que de la revue Commerce, de ses articles et préfaces (dont plusieurs pour la Revue de Paris): sur l'Espagne, Faulkner, Hawthorne, Joyce, Mérimée, Yeats, etc. Il s'exprime également sur ses lectures de (ou autour de) Catulle, Cendrars, Dante, Gálvez, Hernández, Quevedo, Saint-John-Perse, Taine, Waiblinger, etc. Il défend son point de vue critique (15 mars 1925), donne des conseils d'écriture, définit le «livre de voyage» (24 novembre 1931), disserte sur le bonheur de la poésie (20 mai 1928), sur la rupture entre générations de lecteurs (23 novembre 1932), sur le défide plaire au public féminin (28 août 1933), évoque Racan (28 septembre 1927), Proust et Svevo (9 octobre 1927), Mérimée (21 novembre 1929), Giraudoux (9 août et 6 septembre 1934), Ricardo Güiraldes, T. E. Lawrence, Adrienne Monnier, Jules Supervielle, Italo Svevo («c'est James Joyce qui m'en a parlé. Il avait connu Svevo à Trieste et l'appréciait comme écrivain», 4 octobre 1927), etc. Il parle également des oeuvres de Marcel Thiébaut. CETTE CORRESPONDANCE COMPREND D'IMPORTANTES NOTES CRITIQUES ET AUTOBIOGRAPHIQUES (ENVIRON 30 PAGES), écrites le 28 novembre 1932 à la lecture de l'étude que Marcel Thiébaut lui a consacrée dans la Revue de Paris: Valery Larbaud y donne des précisions sur sa vie, ses influences littéraires, l'écriture de ses oeuvres, etc. ELLE COMPREND ÉGALEMENT UN TEXTE INTITULÉ «ESSAI D'UNE GENÈSE DE "FERMINA MÁRQUEZ". L'ESPAGNE, L'ESPAGNOL, L'AMÉRIQUE ESPAGNOLE», VÉRITABLE AUTOBIOGRAPHIE MATÉRIELLE ET INTELLECTUELLE (lettre non datée, vers 1928, 6 pp.): Valery Larbaud y relate sa vie depuis l'âge de 8-10 ans, y indique ses lectures et ses travaux d'écrivain, et insiste particulièrement sur le domaine hispanique. Paris, 15 mars 1925: «JE VOUS REMERCIE D'AVOIR PRIS LA PEINE DE M'ENVOYER VOTRE LONGUE NOTE SUR "CE VICE IMPUNI, LA LECTURE...". Je l'ai lue avec le plus grand plaisir et le plus vif intérêt. Elle ne pouvait être plus favorable, ni donner plus habilement au lecteur le désir de connaître ce livre. Surtout, elle me défend d'avoir systématiquement nié l'utilité de la critique (quand il s'agit de critique créatrice) et de mépriser l'érudition, comme on me l'a fait dire... C'EST DU LECTEUR ET DU LECTEUR QUI N'EST QUE CELA, QUE J'AI FAIT L'APOLOGIE DANS LE PREMIER CHAPITRE. Et en faisant le portrait du lecteur, j'ai pensé surtout à un de mes plus vieux amis, Marcel Ray, malheureusement détourné de la critique littéraire par ses occupations, le goût de la vie et un idéal de perfection impossible à atteindre. Je suppose qu'il n'est pas le seul lecteur de cette espèce; et C'EST L'ENSEMBLE DE CES LETTRÉS DILETTANTI ET MUETS QUI FORME LE PUBLIC POUR LEQUEL IL VAUT LA PEINE D'ÉCRIRE. JE N'AI PAS FAIT UN PORTRAIT, JE SUIS UN LECTEUR... "DÉCHU", PUISQUE J'ÉCRIS. "Le seul fait que j'écris me met au nombre des maudits" a dit Samuel Butler dans "La Vie et l'

Auction archive: Lot number 2
Auction:
Datum:
7 Nov 2014
Auction house:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
France
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
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