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Auction archive: Lot number 524

Autrefois dans la collection William Harrah 1916 Packard Model 1-25 Twin Six Touring cinq places Chassis no. 84230

Estimate
€0
Price realised:
€55,200
ca. US$73,741
Auction archive: Lot number 524

Autrefois dans la collection William Harrah 1916 Packard Model 1-25 Twin Six Touring cinq places Chassis no. 84230

Estimate
€0
Price realised:
€55,200
ca. US$73,741
Beschreibung:

En 1915, la Packard Motor Car Company avait fermement établi sa réputation comme l'une des marques les plus prestigieuses du monde. Elle allait continuer à développer ses produits avec agressivité, prenant souvent des risques importants pour ce faire. Malgré les performances intéressantes de son modèle 30, Packard présenta un nouveau modèle à six cylindres encore plus performant en 1912. La première Packard six cylindres allait se faire connaître sous ce simple chiffre, la Six, prenant plus tard le nom de 48. Remarquable dans tous ses aspects, c'était la Silver Ghost de l'Amérique. Aujourd'hui les 48 restent rares et exclusives, mais sont moins connues que leur concurrente de l'époque. La plus petite mais tout aussi joli 38 rejoignit la 48 l'année suivante. Packard, toujours soucieux de pousser son avantage plus loin, lança son projet le plus ambitieux. Sous la houlette de son brillant ingénieur en chef Jesse Vincnet, Packard mit en chantier un modèle 12 cylindres. La marque allait mettre à profit son expérience acquise avec les moteurs marins et aéronautiques à cylindres en V. Les défis à relever pour produire un tel moteur à l'époque étaient considérables. Si elle réussissait, le 12 cylindres positionnerait Packard comme le leader mondial du luxe automobile. Fin 1915, la production du modèle baptisé « Twin Six » débutait. Le nom faisait référence au succès et à l'expérience de Packard avec ses six cylindres. Le moteur fut un triomphe. Sa douceur, sa puissance et sa souplesse n'avaient pas d'équivalents à l'époque. Ceux qui n'avaient conduit que des voitures conventionnelles de l'époque étaient effarés par la douceur et la facilité des montées en régime de ces moteurs. Enzo Ferrari avait été si impressionné par la souplesse du Twin Six qu'il s'en servit comme modèle pour ses propres V12 des années plus tard. Monté dans un châssis qui était une évolution des modèles précédents, le moteur était associé à la vénérable et très souple transmission transaxle à trois rapports. Les clients pouvaient choisir entre les empattements de 3, 17 m ou 3, 43 m qui correspondaient en toute logique aux modèles 1-25 et 1-35 des premières séries. L'un des points forts de Packard était de disposer d'une carrosserie intégrée. La large équipe de designer de Packard avait élaboré une gamme très étendue d'élégantes carrosserie pour le nouveau vaisseau amiral de la marque. Contrairement aux carrosseries sur mesure de l'époque, Packard pouvait unifier l'ensemble de la gamme. Emblématique des productions Packard de la période classique, la Twin Six était équipée de « l'accastillage » le plus raffiné de l'époque. Chaque lampe, chaque support, chaque compteur avait été dessiné avec soin pour ce nouveau modèle. La forme caractéristique du radiateur Packard se retrouvait sur les phares, les compteurs et les feux arrière. Cette voiture est répertoriée au registre Grundy des Packard comme ayant une histoire qui remonte à la période de l'immédiat après-guerre, lorsqu'elle fut vendue par le Palace Garage de Sonoma, en Californie. Peu de temps après, elle devint la propriété du grand collectionneur William « Bill » Harrah, connu pour ses casinos de Reno, dans le Nevada, où elle demeura pendant deux décennies, jusqu'en 1973. Elle passa ensuite dans les mains de divers revendeurs incluant Tom Crook, avant de quitter finalement l'Amérique pour devenir la propriété de Roger Scheibe de Rustenberg, en Afrique du Sud. Nous pensons que c'est à ce monsieur que Charles H. Brown acheta la voiture. Vraisemblablement une voiture qui a subi une restauration cosmétique, elle ne semble pourtant pas être une des reconstructions de la collection Harrah et pourrait donc y avoir été introduite tardivement. Elle a été repeinte dans un bleu ciel assorti à la capote, au couvre-tonneau et au sac de capote bleu foncé. La sellerie est en cuir noir et semble avoir été, elle aussi, refaite il y a quelque temps. Plus important, la voiture arbore de nombreux détails typiques de la marque, com

Auction archive: Lot number 524
Auction:
Datum:
7 Feb 2013
Auction house:
Bonhams London
Paris, The Grand Palais The Grand Palais Avenue Winston Churchill 75008 Paris Tel: +33 (0)1 42 61 10 10 Fax : +33 (0)1 42 61 10 15 paris@bonhams.com
Beschreibung:

En 1915, la Packard Motor Car Company avait fermement établi sa réputation comme l'une des marques les plus prestigieuses du monde. Elle allait continuer à développer ses produits avec agressivité, prenant souvent des risques importants pour ce faire. Malgré les performances intéressantes de son modèle 30, Packard présenta un nouveau modèle à six cylindres encore plus performant en 1912. La première Packard six cylindres allait se faire connaître sous ce simple chiffre, la Six, prenant plus tard le nom de 48. Remarquable dans tous ses aspects, c'était la Silver Ghost de l'Amérique. Aujourd'hui les 48 restent rares et exclusives, mais sont moins connues que leur concurrente de l'époque. La plus petite mais tout aussi joli 38 rejoignit la 48 l'année suivante. Packard, toujours soucieux de pousser son avantage plus loin, lança son projet le plus ambitieux. Sous la houlette de son brillant ingénieur en chef Jesse Vincnet, Packard mit en chantier un modèle 12 cylindres. La marque allait mettre à profit son expérience acquise avec les moteurs marins et aéronautiques à cylindres en V. Les défis à relever pour produire un tel moteur à l'époque étaient considérables. Si elle réussissait, le 12 cylindres positionnerait Packard comme le leader mondial du luxe automobile. Fin 1915, la production du modèle baptisé « Twin Six » débutait. Le nom faisait référence au succès et à l'expérience de Packard avec ses six cylindres. Le moteur fut un triomphe. Sa douceur, sa puissance et sa souplesse n'avaient pas d'équivalents à l'époque. Ceux qui n'avaient conduit que des voitures conventionnelles de l'époque étaient effarés par la douceur et la facilité des montées en régime de ces moteurs. Enzo Ferrari avait été si impressionné par la souplesse du Twin Six qu'il s'en servit comme modèle pour ses propres V12 des années plus tard. Monté dans un châssis qui était une évolution des modèles précédents, le moteur était associé à la vénérable et très souple transmission transaxle à trois rapports. Les clients pouvaient choisir entre les empattements de 3, 17 m ou 3, 43 m qui correspondaient en toute logique aux modèles 1-25 et 1-35 des premières séries. L'un des points forts de Packard était de disposer d'une carrosserie intégrée. La large équipe de designer de Packard avait élaboré une gamme très étendue d'élégantes carrosserie pour le nouveau vaisseau amiral de la marque. Contrairement aux carrosseries sur mesure de l'époque, Packard pouvait unifier l'ensemble de la gamme. Emblématique des productions Packard de la période classique, la Twin Six était équipée de « l'accastillage » le plus raffiné de l'époque. Chaque lampe, chaque support, chaque compteur avait été dessiné avec soin pour ce nouveau modèle. La forme caractéristique du radiateur Packard se retrouvait sur les phares, les compteurs et les feux arrière. Cette voiture est répertoriée au registre Grundy des Packard comme ayant une histoire qui remonte à la période de l'immédiat après-guerre, lorsqu'elle fut vendue par le Palace Garage de Sonoma, en Californie. Peu de temps après, elle devint la propriété du grand collectionneur William « Bill » Harrah, connu pour ses casinos de Reno, dans le Nevada, où elle demeura pendant deux décennies, jusqu'en 1973. Elle passa ensuite dans les mains de divers revendeurs incluant Tom Crook, avant de quitter finalement l'Amérique pour devenir la propriété de Roger Scheibe de Rustenberg, en Afrique du Sud. Nous pensons que c'est à ce monsieur que Charles H. Brown acheta la voiture. Vraisemblablement une voiture qui a subi une restauration cosmétique, elle ne semble pourtant pas être une des reconstructions de la collection Harrah et pourrait donc y avoir été introduite tardivement. Elle a été repeinte dans un bleu ciel assorti à la capote, au couvre-tonneau et au sac de capote bleu foncé. La sellerie est en cuir noir et semble avoir été, elle aussi, refaite il y a quelque temps. Plus important, la voiture arbore de nombreux détails typiques de la marque, com

Auction archive: Lot number 524
Auction:
Datum:
7 Feb 2013
Auction house:
Bonhams London
Paris, The Grand Palais The Grand Palais Avenue Winston Churchill 75008 Paris Tel: +33 (0)1 42 61 10 10 Fax : +33 (0)1 42 61 10 15 paris@bonhams.com
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