BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de) : Mémoires de Mr Caron de Beaumarchais. sl, sn, [1775]. 2 volumes. 11,5 par 19 cm. Plein veau marbré d'époque, dos lisse richement décoré, pièces de titres rouges, plats encadrés d'un triple filet, filet sur coupe. Petits défauts superficiels aux reliures, bon état intérieur. Frontispice par Marillier répété aux deux volumes, et avec le portrait mentionné par Cohen, qui ne se trouve que dans de rares exemplaires. L'édition originale du mémoire de Caron de Beaumarchais dans la fameuse affaire Goezman date de 1774. En 1770 meurt le financier Pâris-Duverney ; les dispositions qu'il a prises dans son testament en faveur de Beaumarchais sont contestées par son légataire universel, le comte de La Blache. À la suite d'un procès, les biens de Beaumarchais sont saisis ; en 1773, il publie quatre Mémoires contre les agissements du procureur à son procès, le juge Goëzmann. L'esprit et l'argumentation de Beaumarchais font sensation, et le juge est condamné le 26 février 1774. Le style satirique de Beaumarchais s'exprime pleinement dans ces mémoires, qui feront le début de sa célébrité, ici dans un joli exemplaire.
BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de) : Mémoires de Mr Caron de Beaumarchais. sl, sn, [1775]. 2 volumes. 11,5 par 19 cm. Plein veau marbré d'époque, dos lisse richement décoré, pièces de titres rouges, plats encadrés d'un triple filet, filet sur coupe. Petits défauts superficiels aux reliures, bon état intérieur. Frontispice par Marillier répété aux deux volumes, et avec le portrait mentionné par Cohen, qui ne se trouve que dans de rares exemplaires. L'édition originale du mémoire de Caron de Beaumarchais dans la fameuse affaire Goezman date de 1774. En 1770 meurt le financier Pâris-Duverney ; les dispositions qu'il a prises dans son testament en faveur de Beaumarchais sont contestées par son légataire universel, le comte de La Blache. À la suite d'un procès, les biens de Beaumarchais sont saisis ; en 1773, il publie quatre Mémoires contre les agissements du procureur à son procès, le juge Goëzmann. L'esprit et l'argumentation de Beaumarchais font sensation, et le juge est condamné le 26 février 1774. Le style satirique de Beaumarchais s'exprime pleinement dans ces mémoires, qui feront le début de sa célébrité, ici dans un joli exemplaire.
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