BEAUX ARTS. – 2 lettres. – CHAISSAC (Gaston). Lettre autographe signée en deux endroits à Henry Poulaille. Boulogne [Vendée], 21 avril 1948. 5 pp. in-4 sur 2 bi-feuillets de cahier d’écolier, adresse sur la dernière page du second bifeuillet. « Pourriez-vous m’accorder une préface pour un manuscrit composé d’un choix de mes petits écrits, et j’aimerais que ce choix soit fait par vous. Mon intention est de publier ce manuscrit à mes frais car ma situation s’est bien améliorée et je puis me permettre cette folie. C’est que, me souvenant que mon grand-père maternel (le père Breuil) était colporteur, je me suis mis à aller off rir mes dessins de porte en porte, et ça rend, ça rend même très bien. Si vous m’accordez cette préface, ça me ferait plaisir que vous me présentiez comme le petit-fi ls d’un colporteur... » L’artiste et poète trace ensuite un tableau détaillé de sa famille, et relate enfi n une cérémonie tenue dans son village en l’honneur d’anciens combattants – il fait remarquer qu’un drapeau tricolore a été off ert par la femme du maire, descendante d’un chouan, et conclut : « Un qui hébergea Charette devait donc avoir une arrière-petite-fi lle qui off rirait un drapeau bleu, blanc, rouge... Il n’y a pas à désespérer qu’il en aura un qui en off rira un rouge. » L’écrivain Henry Poulaille (1896-1980) était alors considéré comme le chef de fi le de la « littérature prolétarienne » en France. – DEGAS (Edgar). Carte autographe signée à mademoiselle Gobillard. Paris, 18 février 1896. 1 p. in-16 oblong., adresse au dos. « Chère Mademoiselle, Mr Durand-Ruel et moi serons chez vous demain lundi à 2 h. Amitiés... » Il s’agissait de préparer l’exposition rétrospective des oeuvres de Berthe Morisot (morte en mars 1895), qui, organisée par Renoir, Monet et Degas, allait se tenir du 5 au 21 mars 1896 à la galerie parisienne de Paul Durand-Ruel. Lettre adressée au 40 rue de Villejust dans le 16e arrondissement : c’est dans cet immeuble que vivaient Jeannie (épouse de Paul Valéry et Paule Gobillard (peintre élève de Berthe Morisot , et leur cousine Julie Manet fi lle de la peintre Berthe Morisot et d’Eugène Manet (frère d’Édouard).
BEAUX ARTS. – 2 lettres. – CHAISSAC (Gaston). Lettre autographe signée en deux endroits à Henry Poulaille. Boulogne [Vendée], 21 avril 1948. 5 pp. in-4 sur 2 bi-feuillets de cahier d’écolier, adresse sur la dernière page du second bifeuillet. « Pourriez-vous m’accorder une préface pour un manuscrit composé d’un choix de mes petits écrits, et j’aimerais que ce choix soit fait par vous. Mon intention est de publier ce manuscrit à mes frais car ma situation s’est bien améliorée et je puis me permettre cette folie. C’est que, me souvenant que mon grand-père maternel (le père Breuil) était colporteur, je me suis mis à aller off rir mes dessins de porte en porte, et ça rend, ça rend même très bien. Si vous m’accordez cette préface, ça me ferait plaisir que vous me présentiez comme le petit-fi ls d’un colporteur... » L’artiste et poète trace ensuite un tableau détaillé de sa famille, et relate enfi n une cérémonie tenue dans son village en l’honneur d’anciens combattants – il fait remarquer qu’un drapeau tricolore a été off ert par la femme du maire, descendante d’un chouan, et conclut : « Un qui hébergea Charette devait donc avoir une arrière-petite-fi lle qui off rirait un drapeau bleu, blanc, rouge... Il n’y a pas à désespérer qu’il en aura un qui en off rira un rouge. » L’écrivain Henry Poulaille (1896-1980) était alors considéré comme le chef de fi le de la « littérature prolétarienne » en France. – DEGAS (Edgar). Carte autographe signée à mademoiselle Gobillard. Paris, 18 février 1896. 1 p. in-16 oblong., adresse au dos. « Chère Mademoiselle, Mr Durand-Ruel et moi serons chez vous demain lundi à 2 h. Amitiés... » Il s’agissait de préparer l’exposition rétrospective des oeuvres de Berthe Morisot (morte en mars 1895), qui, organisée par Renoir, Monet et Degas, allait se tenir du 5 au 21 mars 1896 à la galerie parisienne de Paul Durand-Ruel. Lettre adressée au 40 rue de Villejust dans le 16e arrondissement : c’est dans cet immeuble que vivaient Jeannie (épouse de Paul Valéry et Paule Gobillard (peintre élève de Berthe Morisot , et leur cousine Julie Manet fi lle de la peintre Berthe Morisot et d’Eugène Manet (frère d’Édouard).
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