Belle paire d'encoignures galbées, ouvrant par deux portes, à décor en bois laqué dans le goût de la Chine et provenant d'un paravent d'époque Kangxi d'oiseaux dans des branchages fleuris et feuillagés, dans des encadrements à fleurs et feuillages. Montants arrondis, petits pieds cambrés. Bases chantournées à filet. Ornementation de bronzes ciselés et dorés à décor d'encadrement de baguettes, de rinceaux et fleurettes aux écoinçons. Estampilles d'A. CRIAERD. Epoque Louis XV. Plateaux de marbre brèche d'Alep. H : 96 - L : 66 - P : 47 cm Frère aîné d'Antoine-Mathieu Criaerd (vers 1724-1787), Antoine Criaerd est un ébéniste actif à Paris dans le quartier du faubourg Saint-Antoine dans le dernier tiers de la première moitié du XVIIIème siècle. Beaucoup moins prolifique que son frère, son oeuvre n'en demeure pas moins de grande qualité. L'ébéniste privilégiait les placages sombres pour les meubles les plus courants et les marqueteries florales pour les exemples les plus aboutis. L'utilisation des laques orientales ou du vernis européen dans sa production est relativement rare, citons néanmoins un secrétaire revêtu de vernis rouge et or dans le goût de la Chine passé en vente à New York, le 4 mai 1984. Une commode en tombeau de l'ébéniste est conservée au musée Jacquemart-André à Chaalis.
Belle paire d'encoignures galbées, ouvrant par deux portes, à décor en bois laqué dans le goût de la Chine et provenant d'un paravent d'époque Kangxi d'oiseaux dans des branchages fleuris et feuillagés, dans des encadrements à fleurs et feuillages. Montants arrondis, petits pieds cambrés. Bases chantournées à filet. Ornementation de bronzes ciselés et dorés à décor d'encadrement de baguettes, de rinceaux et fleurettes aux écoinçons. Estampilles d'A. CRIAERD. Epoque Louis XV. Plateaux de marbre brèche d'Alep. H : 96 - L : 66 - P : 47 cm Frère aîné d'Antoine-Mathieu Criaerd (vers 1724-1787), Antoine Criaerd est un ébéniste actif à Paris dans le quartier du faubourg Saint-Antoine dans le dernier tiers de la première moitié du XVIIIème siècle. Beaucoup moins prolifique que son frère, son oeuvre n'en demeure pas moins de grande qualité. L'ébéniste privilégiait les placages sombres pour les meubles les plus courants et les marqueteries florales pour les exemples les plus aboutis. L'utilisation des laques orientales ou du vernis européen dans sa production est relativement rare, citons néanmoins un secrétaire revêtu de vernis rouge et or dans le goût de la Chine passé en vente à New York, le 4 mai 1984. Une commode en tombeau de l'ébéniste est conservée au musée Jacquemart-André à Chaalis.
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