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Auction archive: Lot number 74

BERGÈRE D'ÉPOQUE LOUIS XV ESTAMPILLE DE PIERRE MOREAU

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$135,391 - US$203,087
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 74

BERGÈRE D'ÉPOQUE LOUIS XV ESTAMPILLE DE PIERRE MOREAU

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$135,391 - US$203,087
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV ATTRIBUÉE À ADRIEN DELORME En placage d'amarante, marqueterie florale teintée sur fond de bois de rose, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre rouge griotte ancien associé, la façade légèrement bombée ouvrant par trois tiroirs sans traverse apparente, les entrées de serrure à motif de cartouches rocailles, inscrits dans des encadrements sinueux terminés en partie basse par un masque féminin, reposant sur des pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze ; le tiroir supérieur inscrit A.W./634/C.H.T. et, au feutre, LLLI H. : 88 cm (34 1/2 in.) l. : 89,5 cm (35 1/4 in.) P. : 53,5 cm (21 in.) A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED, AMARANTH AND TULIPWOOD COMMODE, ATTRIBUTED TO ADRIEN DELORME Provenance : Comtes de Lonsdale à Carlton House Terrace. Notre commode, par la qualité de son bâti en chêne, ses proportions très particulières et son décor de bronze est très certainement l'œuvre d'un grand ébéniste. Il s'agit très probablement d'Adrien Delorme dont plusieurs commodes présentent des traits communs avec celle-ci. Citons une commode en laque provenant de la collection de Madame A.L Guerin (vente à Drouot, les 23-25 juin 1909, lot 32, reproduite) vendue par Sotheby's Londres, 2 décembre 2008, lot 76. Comme la nôtre, ses proportions la rendent monumentale. Singulièrement, elle comporte également trois tiroirs superposés, sans traverse apparente tandis que les poignées s'échappent des rinceaux de bronze qui encadrent la façade et se rejoignent de part et d'autre d'un masque féminin. De même dimension que la nôtre, toujours à trois tiroirs, une commode ornée de rinceaux sur un fond de frisage, caractéristique de la production originale d'Adrien Delorme, a été vendue par Christie's Paris le 23 juin 2005, lot 340. Bien qu'étroite, les trois tiroirs accentuent la monumentalité. Enfin, le même type de marqueterie de branchages fleuris se retrouve sur une commode conservée au Petit Palais à Paris (donation Edward Tuck & Julia Stell, 1921). Adrien Faizelot Delorme Issu d'une famille d'ébénistes, il fut reçu maître le 22 juin 1748. Comme son père, il était connu pour ses meubles en laque ou vernis façon de la Chine mais figure dans les almanachs de l'époque parmi les " plus habiles " et les " plus renommés pour les ouvrages de marqueterie ". Ebéniste, il exerça également une activité de marchand, ce que confirme la présence d'une deuxième estampille sur plusieurs de ses œuvres, comme celle de Martin Criaerd, Pierre Roussel ou Nicolas Petit Et, ceci explique sans doute certaines similitudes avec la production de Jean-Pierre Latz pour la marqueterie ou BVRB II pour le bâti ou les bronzes. En 1768, au décès de son père, il fut élu juré de sa corporation. Il vendit son fonds de commerce en 1783, mais était toujours installé à la même adresse, rue du temple, en tant que maître ébéniste et marchand en 1785. 14-15 Carlton House Terrace L'inscription présente sur le premier tiroir de notre commode correspond à la marque d'inventaire de Carlton House Terrace, résidences des comtes de Lonsdale, acquises en 1837 par William Lowther, comte de Lonsdale (1757-1844), ami d'enfance du prince de Galles, et fin politique. Tout comme le futur George IV, amateur de mobilier français, il se fournissait chez le célèbre marchand Edward Holmes Baldock Son fils William Lowther, comte de Lonsdale (1787-1872), deuxième du nom, poursuivit la décoration de la résidence dans le goût français. Les 14 et 15 Carlton House Terrace, situées sur le Parc Saint James à Londres, occupaient l'emplacement de l'ancien palais de George IV qui avaient été démoli en 1827. D'inspiration néoclassique l'un des bâtiments était l'œuvre de l'architecte du roi, John Nash l'autre de Benjamin Dean Wyatt Ils furent réunis en 1846 pour le 3ème Comte de Lonsdale, toujours dans le goût français. L'ameublement de Carlton House Terrace était luxueux et témoigne de l'engouement pour le mobilier et les arts décoratifs français en Angleterre au début du XIXème siècl

Auction archive: Lot number 74
Auction:
Datum:
8 Jul 2014
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV ATTRIBUÉE À ADRIEN DELORME En placage d'amarante, marqueterie florale teintée sur fond de bois de rose, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre rouge griotte ancien associé, la façade légèrement bombée ouvrant par trois tiroirs sans traverse apparente, les entrées de serrure à motif de cartouches rocailles, inscrits dans des encadrements sinueux terminés en partie basse par un masque féminin, reposant sur des pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze ; le tiroir supérieur inscrit A.W./634/C.H.T. et, au feutre, LLLI H. : 88 cm (34 1/2 in.) l. : 89,5 cm (35 1/4 in.) P. : 53,5 cm (21 in.) A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED, AMARANTH AND TULIPWOOD COMMODE, ATTRIBUTED TO ADRIEN DELORME Provenance : Comtes de Lonsdale à Carlton House Terrace. Notre commode, par la qualité de son bâti en chêne, ses proportions très particulières et son décor de bronze est très certainement l'œuvre d'un grand ébéniste. Il s'agit très probablement d'Adrien Delorme dont plusieurs commodes présentent des traits communs avec celle-ci. Citons une commode en laque provenant de la collection de Madame A.L Guerin (vente à Drouot, les 23-25 juin 1909, lot 32, reproduite) vendue par Sotheby's Londres, 2 décembre 2008, lot 76. Comme la nôtre, ses proportions la rendent monumentale. Singulièrement, elle comporte également trois tiroirs superposés, sans traverse apparente tandis que les poignées s'échappent des rinceaux de bronze qui encadrent la façade et se rejoignent de part et d'autre d'un masque féminin. De même dimension que la nôtre, toujours à trois tiroirs, une commode ornée de rinceaux sur un fond de frisage, caractéristique de la production originale d'Adrien Delorme, a été vendue par Christie's Paris le 23 juin 2005, lot 340. Bien qu'étroite, les trois tiroirs accentuent la monumentalité. Enfin, le même type de marqueterie de branchages fleuris se retrouve sur une commode conservée au Petit Palais à Paris (donation Edward Tuck & Julia Stell, 1921). Adrien Faizelot Delorme Issu d'une famille d'ébénistes, il fut reçu maître le 22 juin 1748. Comme son père, il était connu pour ses meubles en laque ou vernis façon de la Chine mais figure dans les almanachs de l'époque parmi les " plus habiles " et les " plus renommés pour les ouvrages de marqueterie ". Ebéniste, il exerça également une activité de marchand, ce que confirme la présence d'une deuxième estampille sur plusieurs de ses œuvres, comme celle de Martin Criaerd, Pierre Roussel ou Nicolas Petit Et, ceci explique sans doute certaines similitudes avec la production de Jean-Pierre Latz pour la marqueterie ou BVRB II pour le bâti ou les bronzes. En 1768, au décès de son père, il fut élu juré de sa corporation. Il vendit son fonds de commerce en 1783, mais était toujours installé à la même adresse, rue du temple, en tant que maître ébéniste et marchand en 1785. 14-15 Carlton House Terrace L'inscription présente sur le premier tiroir de notre commode correspond à la marque d'inventaire de Carlton House Terrace, résidences des comtes de Lonsdale, acquises en 1837 par William Lowther, comte de Lonsdale (1757-1844), ami d'enfance du prince de Galles, et fin politique. Tout comme le futur George IV, amateur de mobilier français, il se fournissait chez le célèbre marchand Edward Holmes Baldock Son fils William Lowther, comte de Lonsdale (1787-1872), deuxième du nom, poursuivit la décoration de la résidence dans le goût français. Les 14 et 15 Carlton House Terrace, situées sur le Parc Saint James à Londres, occupaient l'emplacement de l'ancien palais de George IV qui avaient été démoli en 1827. D'inspiration néoclassique l'un des bâtiments était l'œuvre de l'architecte du roi, John Nash l'autre de Benjamin Dean Wyatt Ils furent réunis en 1846 pour le 3ème Comte de Lonsdale, toujours dans le goût français. L'ameublement de Carlton House Terrace était luxueux et témoigne de l'engouement pour le mobilier et les arts décoratifs français en Angleterre au début du XIXème siècl

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Auction:
Datum:
8 Jul 2014
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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