Beschreibung:

LIGNE INDETERMINEE, 1996 Acier roulé 240 x 180 x 247 cm (941/2 x 70 x 97 in.) L'authenticité de cette oeuvre nous a été aimablement confirmée par le Studio Bernar Venet New York Cette oeuvre est répertoriée dans les archives du Studio Bernar Venet New York, sous le numéro bv96s7. L'ART ET LE VIN DANS LE SUD DE LA FRANCE: UNE GRANDE COLLECTION AUTOUR DE LA FIGURATION LIBRE « Le vin est ce qu'il y a de plus civilisé au monde. » (François Rabelais) L'art est indissolublement lié à la Méditerranée. Sans remonter jusqu'aux civilisations grecques ou romaines, l'art moderne et contemporain français nous en fournit régulièrement d'excellents exemples. Aucune avant-garde du XXème siècle n'aurait été la même sans les artistes ou les paysages du Sud de la France. Pas de Van Gogh sans son Maître marseillais Monticelli, pas de postimpresionnisme sans le tropézien d'adoption Signac, pas d'art moderne tout court sans les "portraits"sans cesse recommencés de la Sainte-Victoire par Cézanne. Matisse, Picasso, Braque sont intimement liés à la lumière du Sud; même les surréalistes, par un accident de l'Histoire, passeront une partie de la seconde guerre à Marseille, fascinés par son légendaire Tarot... Cette réjouissante collection rassemblée au cours des années 80 par un amoureux de l'art et du vin du Sud de la France est par nature consacrée à des artistes d'aujourd'hui, puisqu'elle a largement été constituée par des commandes spéciales. Ce sont donc les groupes artistiques plus récents qu'on y retrouve: pas de nouveaux réalistes (Arman, César, Klein, Raysse... la branche sudiste ne manque pas de panache) mais leur "petit frère"Bernar Venet qui, on le sait, supprima le "d"final de son prénom en hommage au grand Arman, né Armand Fernandez... En progressant dans le temps, on croise ici Louis Cane et Claude Viallat plus encore que le Nouveau Réalisme, niçois et marseillais, Support(s)/Surface(s) balaie en effet tout le Sud de la France; Bioulès, Cane, Dezeuze, Dolla, Pagès, Viallat ajoutent Montpellier, Sète, Nîmes et même Beaulieu-sur-Mer à la cartographie artistique des années 70... Figure plus solitaire, Jean Le Gac a ici toute sa place: son fameux "Délassement du peintre français"ne saurait être que méridional, pour un natif d'Alès. Cependant, l'axe majeur de cette collection est logiquement, mais aussi passionnément, la Figuration Libre. Ce grand mouvement de libération de la peinture a en effet bouleversé les années 80, fournissant un brillant équivalent français au renouveau de la figuration qui s'observa simultanément, ces années-là, de New-York à Berlin, en passant par Madrid et Rome. Toute la planète de l'art ne bruisse alors que de ces noms devenus immenses: Basquiat, Haring, Barcelo, Clemente, Schnabel... La France n'est pas en reste: dès le milieu des années 70, Robert Combas et Hervé Di Rosa fréquentent les ateliers de dessin de l'école municipale des Beaux-Arts de Sète, dont ils sont tous deux originaires, sans se connaître. En 1976, avec Richard, le frère d'Hervé, et Catherine Brindel, dite Ketty, ils se rencontrent dans la mouvance Punk, et fondent le groupe « Les Démodés ». En 1980, tout s'accélère côté dessin et peinture: Hervé Di Rosa publie dans Charlie Mensuel, Libération et Marie-Claire; Combas, lui, expose pour la première fois (à la galerie Errata de Montpellier), puis est invité par Bernard Ceysson à l'exposition « Après le classicisme », au Musée de Saint-Etienne. La suite est mieux connue: l'été 1981 aura été doublement celui de la Figuration Libre. D'abord parce que l'exposition "Finir en beauté", organisée en juin par le critique Bernard Lamarche-Vadel dans son loft de la rue Fondary à Paris, réunit alors pour la toute première fois les "quatre mousquetaires"du mouvement, Blanchard, Boisrond, Combas et Hervé Di Rosa Ensuite, parce que l'expression elle-même, "Figuration libre", fut inventée cet été-là par l'artiste Ben (principal animateur de la branche azuréenne de Fluxus, qui installa avec George Brecht sa légen