BERNARDIN de SAINT-PIERRE (Jacques Henri). L.A.S. ""De Saint Pierre"", Paris, 24 septembre 1789, 1 p. in-4 adressée à la libraire Mme Panckoucke * : ""J'aurois désiré que ma santé et la raison m'eussent permis de remettre moi-même un exemplaire des 'Vœux d'un solitaire'** à Madame Panckoucke comme je me l'étois proposé, mais dans l'empressement de satisfaire à ma parole, je la prie de recevoir mes vœux et de permettre au solitaire d'attendre une saison plus favorable. Je serai charmé que mon ouvrage me rappelle à son souvenir (…) Je prie aussi Madame Panckoucke de recommander au Mercure, le plus tôt possible, l'annonce de mon livre à cause qu'il a comme objet principal la constitution dont s'occupe l'assemblée, et de ne pas oublier la romance qui a mérité son suffrage. (…)"" Avec en post scriptum : ""comme je m'étois proposé de remettre moi-même 'mes Vœux' j'en ai envoyé un exemplaire d'avance au Mercure et on l'a porté chez M. Mallet du Pan auquel on l'a recommandé, m'a-t-on dit de la part de Madame Panckoucke."" * Thérèse Panckoucke (17??-1823), fille de l'imprimeur-libraire d'Orléans Martin Couret de Villeneuve, épousa en août 1766 le libraire Charles-Joseph Panckoucke, auquel elle succéda après le décès de celui-ci en décembre 1798. L'incontournable librairie Panckoucke joua un rôle de premier ordre dans la diffusion des idées des Lumières, notamment à travers la publication des suppléments de la Grande Encyclopédie et de la non moins célèbre Encyclopédie méthodique. Panckoucke fut aussi l’éditeur de deux revues célèbres : le Mercure de France et Le Moniteur universel qu’il fonda en novembre 1789. Il avait son imprimerie à l'Hôtel de Thou n°6-8 rue des Poitevins. ** Partisan de la cause révolutionnaire à la suite de la réunion des Etats-Généraux en mai 1789, Bernardin de Saint-Pierre couche ses réflexions sur la constitution et les débats et réformes à venir dans ses Vœux d'un solitaire, parus cette même année chez Didot le jeune. ""Les Vœux d'un solitaire sont des méditions dans le genre de Platon. Saint-Pierre s'y montre partisan des idées nouvelles et des réformes désirées si vivement par tous les hommes véritablement éclairés"" Quérard, La France littéraire, VIII, 367.
BERNARDIN de SAINT-PIERRE (Jacques Henri). L.A.S. ""De Saint Pierre"", Paris, 24 septembre 1789, 1 p. in-4 adressée à la libraire Mme Panckoucke * : ""J'aurois désiré que ma santé et la raison m'eussent permis de remettre moi-même un exemplaire des 'Vœux d'un solitaire'** à Madame Panckoucke comme je me l'étois proposé, mais dans l'empressement de satisfaire à ma parole, je la prie de recevoir mes vœux et de permettre au solitaire d'attendre une saison plus favorable. Je serai charmé que mon ouvrage me rappelle à son souvenir (…) Je prie aussi Madame Panckoucke de recommander au Mercure, le plus tôt possible, l'annonce de mon livre à cause qu'il a comme objet principal la constitution dont s'occupe l'assemblée, et de ne pas oublier la romance qui a mérité son suffrage. (…)"" Avec en post scriptum : ""comme je m'étois proposé de remettre moi-même 'mes Vœux' j'en ai envoyé un exemplaire d'avance au Mercure et on l'a porté chez M. Mallet du Pan auquel on l'a recommandé, m'a-t-on dit de la part de Madame Panckoucke."" * Thérèse Panckoucke (17??-1823), fille de l'imprimeur-libraire d'Orléans Martin Couret de Villeneuve, épousa en août 1766 le libraire Charles-Joseph Panckoucke, auquel elle succéda après le décès de celui-ci en décembre 1798. L'incontournable librairie Panckoucke joua un rôle de premier ordre dans la diffusion des idées des Lumières, notamment à travers la publication des suppléments de la Grande Encyclopédie et de la non moins célèbre Encyclopédie méthodique. Panckoucke fut aussi l’éditeur de deux revues célèbres : le Mercure de France et Le Moniteur universel qu’il fonda en novembre 1789. Il avait son imprimerie à l'Hôtel de Thou n°6-8 rue des Poitevins. ** Partisan de la cause révolutionnaire à la suite de la réunion des Etats-Généraux en mai 1789, Bernardin de Saint-Pierre couche ses réflexions sur la constitution et les débats et réformes à venir dans ses Vœux d'un solitaire, parus cette même année chez Didot le jeune. ""Les Vœux d'un solitaire sont des méditions dans le genre de Platon. Saint-Pierre s'y montre partisan des idées nouvelles et des réformes désirées si vivement par tous les hommes véritablement éclairés"" Quérard, La France littéraire, VIII, 367.
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