Blaise CENDRARS (1887-1961). 2 L.A.S., et un manuscrit signé, 1919-1948 ; 1 page in-4 (défauts), 1 page in-8 avec enveloppe, et 3 pages in-fol. [1919], à Philippe Soupault (à en-tête du journal La Rose rouge, défauts). Il le prie de venir un soir de 5 à 7 à La Rose Rouge : « Nous parlerons de ce que vous me demandez »… 19 décembre 1919, à Mme M. Baër. Il s’excuse de ne pouvoir se rendre à sa gracieuse invitation, « retour de voyage et de nouveau sur le départ »... 3 jours à Paris, manuscrit dicté, daté 11 juin 1948. Impressions sur un court séjour à Paris, pour la sortie et la signature de Bourlinguer chez Denoël. Il a quitté le calme de Villefranche-sur-Mer pour l’agitation de la capitale : « Disques enregistrés, poésie et romans qui vont être mis dans le commerce, émissions à la radio, interviews avec ou sans photographes, [...] cocktail-rodéo chez mon éditeur, signatures chez un grand libraire, diners, déjeuners [...] je ne m’appartenais plus à Paris […] Ce printemps pluvieux de 1948 est symbolique. Mais il ne tombe pas que de l’eau du ciel. Il tombe des larmes. Et les larmes lavent à la longue ». La France qu’il a traversée était plus belle et tendre que jamais, « les moissons paraissaient prometteuses, je garde bon espoir. Je pense aux paysans, à tous ceux qui travaillent et non pas aux politiciens qui dans tous les pays du monde sèment le vent pour récolter la tempête ».
Blaise CENDRARS (1887-1961). 2 L.A.S., et un manuscrit signé, 1919-1948 ; 1 page in-4 (défauts), 1 page in-8 avec enveloppe, et 3 pages in-fol. [1919], à Philippe Soupault (à en-tête du journal La Rose rouge, défauts). Il le prie de venir un soir de 5 à 7 à La Rose Rouge : « Nous parlerons de ce que vous me demandez »… 19 décembre 1919, à Mme M. Baër. Il s’excuse de ne pouvoir se rendre à sa gracieuse invitation, « retour de voyage et de nouveau sur le départ »... 3 jours à Paris, manuscrit dicté, daté 11 juin 1948. Impressions sur un court séjour à Paris, pour la sortie et la signature de Bourlinguer chez Denoël. Il a quitté le calme de Villefranche-sur-Mer pour l’agitation de la capitale : « Disques enregistrés, poésie et romans qui vont être mis dans le commerce, émissions à la radio, interviews avec ou sans photographes, [...] cocktail-rodéo chez mon éditeur, signatures chez un grand libraire, diners, déjeuners [...] je ne m’appartenais plus à Paris […] Ce printemps pluvieux de 1948 est symbolique. Mais il ne tombe pas que de l’eau du ciel. Il tombe des larmes. Et les larmes lavent à la longue ». La France qu’il a traversée était plus belle et tendre que jamais, « les moissons paraissaient prometteuses, je garde bon espoir. Je pense aux paysans, à tous ceux qui travaillent et non pas aux politiciens qui dans tous les pays du monde sèment le vent pour récolter la tempête ».
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