Boîte en or jaune amati, sablé, poli et ciselé de forme rectangulaire, les angles arrondis. Le couvercle à charnière orné au centre d'une miniature polychrome ovale figurant Jean-Jacques Cambacérès portant l'uniforme d'archichancelier de l'Empire et ses décorations (Légion d'honneur, plaque, étoile, écharpe et les ordres prussiens de l'Aigle noire en plaque et l'Aigle rouge au cou), signée en bas à gauche Pauline Augustin entourée de volutes fleuronnées, d'une frise de branches de chêne et myrte croisées et de quatre abeilles aux angles. Le fond porte les armes de Jean Jacques Cambacérès Duc de Parme dans un entourage identique à celui du couvercle. Les côtés reprenant le décor de branches de chêne, de myrte, d'abeilles et frise de laurier fleuronné. Elle est marquée «Fossin joaillier à Paris» sur la gorge et porte le numéro 792. Paris, 1819-1838. Orfèvre: Gabriel Raoul Morel Hauteur: 2,4 cm - Largeur: 6,6 cm - Longueur: 9,5 cm Poids brut: 284 g Dans son écrin d'origine portant sur le fond l'étiquette: «FOSSIN Joaillier Bijoutier, Rue de Richelieu, n°78 à Paris» (Infimes petits chocs et traces d'oxydation). Poinçons: Dans le couvercle, poinçons du maître-orfèvre, titre, garantie et tête de chérubin. Dans le fond de la boîte, poinçons du maître-orfèvre, titre, garantie et tête de chérubin. Sur un côté intérieur, poinçon du maître orfèvre et tête de chérubin. Sur la gorge, poinçons de titre, de garantie à l'extérieur et poinçons du maître- orfèvre, tête de chérubin à l'intérieur. Jean Jacques Cambacérès (1753-1824) était issu d'une famille de la noblesse de robe, avocat, il prend en 1771, la succession de son père dans sa charge de conseiller à la Cour des comptes, aides et finances de Montpellier, sa ville natale. En 1792, il est élu à la Convention comme député de son département. Il présente un projet de code civil. Ministre de la justice en 1798, il devient deuxième consul, chargé de l'organisation des pouvoirs judiciaires et de la préparation des lois. Archichancelier de l'Empire, il reçoit les titres de prince, altesse sérénissime et duc de Parme en 1808. En 1814 à la chute de Napoléon il s'exile à Bruxelles, en 1818, il obtient l'autorisation de revenir en France et meurt le 1er mai 1824 à Paris. Cambacérès affectionnait les tabatières, qu'il collectionnait. La boîte présentée dans cette vente a dû être réalisée entre 1819 (poinçon de Pégase mis en service le 16 août 1819) et 1824 (année de la mort de J.J. Cambacérès). Bien qu'elle ait été produite sous la Restauration, après son exil en Belgique et son retour en France en 1818, elle figure Cambacérès en archichancelier de l'Empire, duc de Parme, portant ses décorations: Grand aigle de la Légion d'honneur, Chevalier de l'ordre noir... Elle a très vraisemblablement été commandée par Cambacérès, pour être offerte en remerciement, récompense ou souvenir. Cette tabatière rassemble dans sa fabrication parmi les meilleurs artisans de l'époque: joaillier, orfèvre et miniaturiste. Elle est marquée sur la gorge «Fossin joaillier à Paris». Jean Baptiste Fossin (1786-1848) reprit la maison de François Regnault & Etienne Nitot joaillier de l'Empereur en 1815. Il s'installa rue de Richelieu à Paris. Il menait des travaux de bijouterie, joaillerie, objets d'art. Comme d'autres joailliers Jean-Baptiste Fossin faisait appel à des boitiers indépendants pour répondre aux commandes importantes ou spécifiques, parmi eux Gabriel Raoul Morel Gabriel Raoul Morel (1764-1832) était spécialisé dans la fabrication de boîtes en or. Il insculpa son poinçon en 1798-1799 et succéda à Victoire Boisot Blerzy (veuve d'Etienne Lucien Blerzy) vers 1812-1813. Au XIXe siècle, après les tourments de la Révolution, le couronnement de Napoléon marque la renaissance de l'art de la tabatière en or. Dans la période 1819-1830 les tabatières en or à portraits sont souvent rectangulaires à coins arrondis, ornées d'une miniature ovale dans le sens de la longueur, le portait se détache sur un fond ciselé de feuillages
Boîte en or jaune amati, sablé, poli et ciselé de forme rectangulaire, les angles arrondis. Le couvercle à charnière orné au centre d'une miniature polychrome ovale figurant Jean-Jacques Cambacérès portant l'uniforme d'archichancelier de l'Empire et ses décorations (Légion d'honneur, plaque, étoile, écharpe et les ordres prussiens de l'Aigle noire en plaque et l'Aigle rouge au cou), signée en bas à gauche Pauline Augustin entourée de volutes fleuronnées, d'une frise de branches de chêne et myrte croisées et de quatre abeilles aux angles. Le fond porte les armes de Jean Jacques Cambacérès Duc de Parme dans un entourage identique à celui du couvercle. Les côtés reprenant le décor de branches de chêne, de myrte, d'abeilles et frise de laurier fleuronné. Elle est marquée «Fossin joaillier à Paris» sur la gorge et porte le numéro 792. Paris, 1819-1838. Orfèvre: Gabriel Raoul Morel Hauteur: 2,4 cm - Largeur: 6,6 cm - Longueur: 9,5 cm Poids brut: 284 g Dans son écrin d'origine portant sur le fond l'étiquette: «FOSSIN Joaillier Bijoutier, Rue de Richelieu, n°78 à Paris» (Infimes petits chocs et traces d'oxydation). Poinçons: Dans le couvercle, poinçons du maître-orfèvre, titre, garantie et tête de chérubin. Dans le fond de la boîte, poinçons du maître-orfèvre, titre, garantie et tête de chérubin. Sur un côté intérieur, poinçon du maître orfèvre et tête de chérubin. Sur la gorge, poinçons de titre, de garantie à l'extérieur et poinçons du maître- orfèvre, tête de chérubin à l'intérieur. Jean Jacques Cambacérès (1753-1824) était issu d'une famille de la noblesse de robe, avocat, il prend en 1771, la succession de son père dans sa charge de conseiller à la Cour des comptes, aides et finances de Montpellier, sa ville natale. En 1792, il est élu à la Convention comme député de son département. Il présente un projet de code civil. Ministre de la justice en 1798, il devient deuxième consul, chargé de l'organisation des pouvoirs judiciaires et de la préparation des lois. Archichancelier de l'Empire, il reçoit les titres de prince, altesse sérénissime et duc de Parme en 1808. En 1814 à la chute de Napoléon il s'exile à Bruxelles, en 1818, il obtient l'autorisation de revenir en France et meurt le 1er mai 1824 à Paris. Cambacérès affectionnait les tabatières, qu'il collectionnait. La boîte présentée dans cette vente a dû être réalisée entre 1819 (poinçon de Pégase mis en service le 16 août 1819) et 1824 (année de la mort de J.J. Cambacérès). Bien qu'elle ait été produite sous la Restauration, après son exil en Belgique et son retour en France en 1818, elle figure Cambacérès en archichancelier de l'Empire, duc de Parme, portant ses décorations: Grand aigle de la Légion d'honneur, Chevalier de l'ordre noir... Elle a très vraisemblablement été commandée par Cambacérès, pour être offerte en remerciement, récompense ou souvenir. Cette tabatière rassemble dans sa fabrication parmi les meilleurs artisans de l'époque: joaillier, orfèvre et miniaturiste. Elle est marquée sur la gorge «Fossin joaillier à Paris». Jean Baptiste Fossin (1786-1848) reprit la maison de François Regnault & Etienne Nitot joaillier de l'Empereur en 1815. Il s'installa rue de Richelieu à Paris. Il menait des travaux de bijouterie, joaillerie, objets d'art. Comme d'autres joailliers Jean-Baptiste Fossin faisait appel à des boitiers indépendants pour répondre aux commandes importantes ou spécifiques, parmi eux Gabriel Raoul Morel Gabriel Raoul Morel (1764-1832) était spécialisé dans la fabrication de boîtes en or. Il insculpa son poinçon en 1798-1799 et succéda à Victoire Boisot Blerzy (veuve d'Etienne Lucien Blerzy) vers 1812-1813. Au XIXe siècle, après les tourments de la Révolution, le couronnement de Napoléon marque la renaissance de l'art de la tabatière en or. Dans la période 1819-1830 les tabatières en or à portraits sont souvent rectangulaires à coins arrondis, ornées d'une miniature ovale dans le sens de la longueur, le portait se détache sur un fond ciselé de feuillages
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