[BONAPARTE (Louis)]. Marie, ou Les Peines de l'amour. [Graz, Ferstl] S.l.n.n., 1812. 2 volumes in-8, demi-veau brun à petits coins, dos lisse, tranches rouges (Reliure de l'époque). Barbier, III, 71 — Escoffier, 243. Édition originale, parue sans nom d'auteur. Barbier indique qu'un autre tirage de cette même édition porte le nom de l'auteur. Barbier et Escoffier n'ont vu que la 3e édition de cet ouvrage, qui porte le titre de Marie, ou les Hollandaises. D'après E. Girault de Saint-Fargeau, la partie la plus piquante de Marie est sans contredit celle qui traite des moeurs, des caractères et des habitudes des Hollandais. Il est curieux d'entendre parler des habitants d'un pays par celui qui les a gouvernés, et qui, rentré dans la vie privée, a su conserver une place dans leur estime. (Revue des Romans, 1839). Louis Bonaparte (1778-1846), frère de Napoléon Ier, comte de Saint-Leu, régna sur la Hollande de 1806 à 1810, mais il fut également un homme de lettres, auteur d'un Essai sur la versification, de poèmes en vers rythmiques, d'une tragédie sur Lucrèce, d' Odes, de Poésies diverses, mais surtout de ce roman, Marie, ou les Peines de l'amour, qui pourrait être inspiré de sa propre vie. Il a vécu à Graz en Styrie de 1810 à 1812. Le Dictionnaire Napoléon le décrit comme un syphilitique souffrant d'une neurasthénie pathologique qui se transforma en maladie de la persécution. Tampon de la Bibliothek Sugenheim. Exemplaire sur vergé, intérieur frais.
[BONAPARTE (Louis)]. Marie, ou Les Peines de l'amour. [Graz, Ferstl] S.l.n.n., 1812. 2 volumes in-8, demi-veau brun à petits coins, dos lisse, tranches rouges (Reliure de l'époque). Barbier, III, 71 — Escoffier, 243. Édition originale, parue sans nom d'auteur. Barbier indique qu'un autre tirage de cette même édition porte le nom de l'auteur. Barbier et Escoffier n'ont vu que la 3e édition de cet ouvrage, qui porte le titre de Marie, ou les Hollandaises. D'après E. Girault de Saint-Fargeau, la partie la plus piquante de Marie est sans contredit celle qui traite des moeurs, des caractères et des habitudes des Hollandais. Il est curieux d'entendre parler des habitants d'un pays par celui qui les a gouvernés, et qui, rentré dans la vie privée, a su conserver une place dans leur estime. (Revue des Romans, 1839). Louis Bonaparte (1778-1846), frère de Napoléon Ier, comte de Saint-Leu, régna sur la Hollande de 1806 à 1810, mais il fut également un homme de lettres, auteur d'un Essai sur la versification, de poèmes en vers rythmiques, d'une tragédie sur Lucrèce, d' Odes, de Poésies diverses, mais surtout de ce roman, Marie, ou les Peines de l'amour, qui pourrait être inspiré de sa propre vie. Il a vécu à Graz en Styrie de 1810 à 1812. Le Dictionnaire Napoléon le décrit comme un syphilitique souffrant d'une neurasthénie pathologique qui se transforma en maladie de la persécution. Tampon de la Bibliothek Sugenheim. Exemplaire sur vergé, intérieur frais.
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