Très rare pot à eau de forme balustre et un bassin rond légèrement évasé en porcelaine dure, à décor polychrome et or d'un médaillon ovale, cerné d'un large filet or, de la prise de la Bastille avec la forteresse d'où l'on aperçoit des assaillants en haut des tours, la porte du pont levis fermée, et la maison du gouverneur de Launay. Au premier plan nombreux personnages l'un tirant sur la forteresse. Ce décor sur le bassin est entouré d'entrelacs de rinceaux, guirlandes de feuillage, et de stries dans des réserves avec à l'intérieur un petit bouquet de fleurs or. Marqués W en or. Fin du XVIIIème siècle, époque révolutionnaire. Hauteur du pichet : 19 cm - Diamètre du bassin : 15,2 cm Restaurations anciennes à l'anse du pichet. Seul modèle connu à ce jour dans cette manufacture, il s'agit probablement d'une pièce de commande. La porcelaine de Bordeaux eut une production d'excellence pendant trois années seulement de l'été 1787 à l'été 1790, correspondant aux moments les plus excitants et remplis d'espérance de la Révolution. La production démarre vraiment avec l'arrivée d'un porcelainier de talent et aguerri : Michel Vanier et malgré une courte période de production ce sont des pièces prestigieuses qui vont sortir des fours. Les terres viennent de Limoges et sont fournies par François ALLUAUD, propriétaire d'un gisement de kaolin très pur venant de Marcognac (région de Limoges) et ce dernier va finir par s'associer avec Vanier. La bourgeoisie girondine accueille plutôt favorablement les nouvelles idées de cette révolution qui s'annonce, or Madame ALLUAUD a pour jeune frère le plus célèbre député girondin Pierre-Victurnien Vergniaud (né le 31 mai 1753 à Limoges, guillotiné le 31 octobre 1793), avocat près le Parlement de Bordeaux. Cet homme politique et révolutionnaire est chargé à partir de 1788 par son beau-frère ALLUAUD de surveiller "ses affaires bordelaises" et c'est VERGNIAUD qui annoncera à son beau-frère dans une lettre du 9 mars 1790 le décès de VANIER. Il est donc probable que ces pièces ont été réalisées dès l'évènement de la prise de la Bastille, peut-être pour Vergniaud lui-même.
Très rare pot à eau de forme balustre et un bassin rond légèrement évasé en porcelaine dure, à décor polychrome et or d'un médaillon ovale, cerné d'un large filet or, de la prise de la Bastille avec la forteresse d'où l'on aperçoit des assaillants en haut des tours, la porte du pont levis fermée, et la maison du gouverneur de Launay. Au premier plan nombreux personnages l'un tirant sur la forteresse. Ce décor sur le bassin est entouré d'entrelacs de rinceaux, guirlandes de feuillage, et de stries dans des réserves avec à l'intérieur un petit bouquet de fleurs or. Marqués W en or. Fin du XVIIIème siècle, époque révolutionnaire. Hauteur du pichet : 19 cm - Diamètre du bassin : 15,2 cm Restaurations anciennes à l'anse du pichet. Seul modèle connu à ce jour dans cette manufacture, il s'agit probablement d'une pièce de commande. La porcelaine de Bordeaux eut une production d'excellence pendant trois années seulement de l'été 1787 à l'été 1790, correspondant aux moments les plus excitants et remplis d'espérance de la Révolution. La production démarre vraiment avec l'arrivée d'un porcelainier de talent et aguerri : Michel Vanier et malgré une courte période de production ce sont des pièces prestigieuses qui vont sortir des fours. Les terres viennent de Limoges et sont fournies par François ALLUAUD, propriétaire d'un gisement de kaolin très pur venant de Marcognac (région de Limoges) et ce dernier va finir par s'associer avec Vanier. La bourgeoisie girondine accueille plutôt favorablement les nouvelles idées de cette révolution qui s'annonce, or Madame ALLUAUD a pour jeune frère le plus célèbre député girondin Pierre-Victurnien Vergniaud (né le 31 mai 1753 à Limoges, guillotiné le 31 octobre 1793), avocat près le Parlement de Bordeaux. Cet homme politique et révolutionnaire est chargé à partir de 1788 par son beau-frère ALLUAUD de surveiller "ses affaires bordelaises" et c'est VERGNIAUD qui annoncera à son beau-frère dans une lettre du 9 mars 1790 le décès de VANIER. Il est donc probable que ces pièces ont été réalisées dès l'évènement de la prise de la Bastille, peut-être pour Vergniaud lui-même.
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