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Auction archive: Lot number 53

BREGUET Montre de souscription, N° 580, vers 1800

Estimate
€0
Price realised:
€23,545
ca. US$37,129
Auction archive: Lot number 53

BREGUET Montre de souscription, N° 580, vers 1800

Estimate
€0
Price realised:
€23,545
ca. US$37,129
Beschreibung:

BREGUET Montre de souscription, N° 580, vers 1800 Très grande et belle montre de poche en or. Grande ouverture avec cadran en émail blanc, chiffres Breguet peints (signature secrète en dessous du 12) et la fameuse graduation Breguet sur le pourtour. Aiguille Breguet en acier bleui. Mouvement mécanique de 56 mm de diamètre, calibre de souscription avec large barillet au centre, spiral du balancier plat en acier bleui, échappement à cylindre en rubis et système parachute. Cadran et mouvement signés. Diam. : 61 mm. D'après les archives Breguet, cette montre fût vendue à Dr Hervas (banquier et client régulier de Breguet), en l'an 8 Ventose (1er trimestre 1801) pour 840 Francs.Rachetée en Frimaire de l'an 10 (4ème trimestre 1802) et réenregistrée sous le n°1018 pour être vendue à Monsieur Feran le 14 Germinal de l'an10 (avril 1803) pour 876 francs. Nous remercions Monsieur Emmanuel Breguet pour son aimable collaboration. SOUSCRIPTION C'est à Abraham-Louis Breguet (1747-1823), horloger d'origine neuchâteloise établit depuis 1775 à Paris, que l'on doit l'idée, vers 1794, de la montre dite de souscription. Alors qu'il est en exil en Suisse (1793-1795) pour fuir les excès de la Terreur, Breguet a l'idée de réaliser des montres d'un prix abordable ; il s'agit dans son esprit de réaliser une montre de qualité, fiable et précise, à un prix de revient moindre et susceptible d'être produite en suffisamment grande quantité pour satisfaire une demande importante. Ainsi qu'il le précise dans la notice publicitaire non datée publiée à l'occasion de leur lancement (probablement vers 1796/1797), le calibre de ces montres doit également être conçu avec tous les mobiles accessibles et démontables individuellement, de manière à ce que leur mouvement puisse être entretenu et réparé partout, même par des horlogers peu expérimentés. Afin d'en abaisser le prix de revient, le cadran est divisé de manière à ce qu'il soit aisé de lire l'heure à une minute près, au moyen d'une aiguille unique dotée d'une longue et fine pointe (les divisions indiquent les heures, les demi-heures, les quarts d'heures, les dix et les cinq minutes). Cette aiguille est portée par le barillet qui est disposé au centre du mouvement. Breguet économise ainsi le prix du rouage de minuterie et supprime du même coup les frottements qu'il engendre. De telles montres, présentent surtout, à ses yeux, l'intérêt de pouvoir être produites à l'identique en petites séries. Afin de financer son outillage, ses achats de fournitures et pouvoir se consacrer à des recherches tout en assurant à son entreprise des revenus réguliers, Breguet a alors l'idée de commercialiser ces montres par voie de souscription. Les souscripteurs doivent payer à la commande, une partie du prix de vente convenu, les montres étant livrées, au fur et à mesure de leur production et dans l'ordre de réception des acomptes. Elles sont mises en fabrication par séries de 10 à 12 montres. D'une manière générale, elles sont vendues 600 francs en boîte argent, 800 francs en boîte or (ce qui représente tout de même plus que le salaire annuel d'un ouvrier de l'époque). C'est afin d'éviter que ces montres, de conception relativement simple, puissent être contrefaites, que Breguet invente la signature secrète, seulement visible en lumière rasante, exécutée sur le cadran à la pointe sèche, au moyen d'un pantographe, spécialement conçu à cet effet. Les montres de souscription sont produites en plusieurs dimensions, la plus petite étant qualifiée de médaillon. Certaines sont dotées d'une autre de ses inventions, le système à tact, permettant la lecture de l'heure dans l'obscurité, idée également utile aux personnes atteintes de cécité. La première souscription apparaît dans les registres d'établissement de 1794 sous le No 96. Elle est vendue le 11 germinal an 4 (1er avril 1796) à M. Coquille. Les mouvements de ce genre les plus anciens aujourd'hui répertoriés sont d'une forme peu élégante. On en connaît même avec des échappements autre q

Auction archive: Lot number 53
Auction:
Datum:
29 Jul 2008
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

BREGUET Montre de souscription, N° 580, vers 1800 Très grande et belle montre de poche en or. Grande ouverture avec cadran en émail blanc, chiffres Breguet peints (signature secrète en dessous du 12) et la fameuse graduation Breguet sur le pourtour. Aiguille Breguet en acier bleui. Mouvement mécanique de 56 mm de diamètre, calibre de souscription avec large barillet au centre, spiral du balancier plat en acier bleui, échappement à cylindre en rubis et système parachute. Cadran et mouvement signés. Diam. : 61 mm. D'après les archives Breguet, cette montre fût vendue à Dr Hervas (banquier et client régulier de Breguet), en l'an 8 Ventose (1er trimestre 1801) pour 840 Francs.Rachetée en Frimaire de l'an 10 (4ème trimestre 1802) et réenregistrée sous le n°1018 pour être vendue à Monsieur Feran le 14 Germinal de l'an10 (avril 1803) pour 876 francs. Nous remercions Monsieur Emmanuel Breguet pour son aimable collaboration. SOUSCRIPTION C'est à Abraham-Louis Breguet (1747-1823), horloger d'origine neuchâteloise établit depuis 1775 à Paris, que l'on doit l'idée, vers 1794, de la montre dite de souscription. Alors qu'il est en exil en Suisse (1793-1795) pour fuir les excès de la Terreur, Breguet a l'idée de réaliser des montres d'un prix abordable ; il s'agit dans son esprit de réaliser une montre de qualité, fiable et précise, à un prix de revient moindre et susceptible d'être produite en suffisamment grande quantité pour satisfaire une demande importante. Ainsi qu'il le précise dans la notice publicitaire non datée publiée à l'occasion de leur lancement (probablement vers 1796/1797), le calibre de ces montres doit également être conçu avec tous les mobiles accessibles et démontables individuellement, de manière à ce que leur mouvement puisse être entretenu et réparé partout, même par des horlogers peu expérimentés. Afin d'en abaisser le prix de revient, le cadran est divisé de manière à ce qu'il soit aisé de lire l'heure à une minute près, au moyen d'une aiguille unique dotée d'une longue et fine pointe (les divisions indiquent les heures, les demi-heures, les quarts d'heures, les dix et les cinq minutes). Cette aiguille est portée par le barillet qui est disposé au centre du mouvement. Breguet économise ainsi le prix du rouage de minuterie et supprime du même coup les frottements qu'il engendre. De telles montres, présentent surtout, à ses yeux, l'intérêt de pouvoir être produites à l'identique en petites séries. Afin de financer son outillage, ses achats de fournitures et pouvoir se consacrer à des recherches tout en assurant à son entreprise des revenus réguliers, Breguet a alors l'idée de commercialiser ces montres par voie de souscription. Les souscripteurs doivent payer à la commande, une partie du prix de vente convenu, les montres étant livrées, au fur et à mesure de leur production et dans l'ordre de réception des acomptes. Elles sont mises en fabrication par séries de 10 à 12 montres. D'une manière générale, elles sont vendues 600 francs en boîte argent, 800 francs en boîte or (ce qui représente tout de même plus que le salaire annuel d'un ouvrier de l'époque). C'est afin d'éviter que ces montres, de conception relativement simple, puissent être contrefaites, que Breguet invente la signature secrète, seulement visible en lumière rasante, exécutée sur le cadran à la pointe sèche, au moyen d'un pantographe, spécialement conçu à cet effet. Les montres de souscription sont produites en plusieurs dimensions, la plus petite étant qualifiée de médaillon. Certaines sont dotées d'une autre de ses inventions, le système à tact, permettant la lecture de l'heure dans l'obscurité, idée également utile aux personnes atteintes de cécité. La première souscription apparaît dans les registres d'établissement de 1794 sous le No 96. Elle est vendue le 11 germinal an 4 (1er avril 1796) à M. Coquille. Les mouvements de ce genre les plus anciens aujourd'hui répertoriés sont d'une forme peu élégante. On en connaît même avec des échappements autre q

Auction archive: Lot number 53
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Datum:
29 Jul 2008
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