[BRETON, André (1896-1966)]. Un Cadavre. Paris : imp. Sp. du Cadavre, 288 rue de Vaugirard, s.d. [15 janvier 1930]. Édition originale de ce virulent pamphlet orchestré par Bataille contre André Breton et s’inspirant du tract que le groupe surréaliste avait rédigé en 1924 contre Anatole France. Il comprend des textes des écrivains attaqués dans le Second manifeste du surréalisme paru en décembre 1929 dans le dernier numéro de la Révolution Surréaliste. Citons, entre autres, Georges Ribemont-Dessaignes Roger Vitrac, Michel Leiris, Georges Limbour, Robert Desnos Georges Bataille Jacques Baron Raymond Queneau, Jacques Prévert, etc... Sur la première page figure le portrait photographique de Breton les yeux fermés, portant une couronne d’épines. D’après Georges Bataille près de la moitié des exemplaires auraient été détruits. In-folio (367 x 320 mm). Impression en noir sur papier journal (menues déchirures aux pliures sans manque). Ce tract est accompagné d’une carte-postale autographe de Paul Éluard à André Breton : « […] Quel beau masque ! J’ai pleuré de te voir ce visage immobile, à jamais pris dans sa consentante immobilité […] ».
[BRETON, André (1896-1966)]. Un Cadavre. Paris : imp. Sp. du Cadavre, 288 rue de Vaugirard, s.d. [15 janvier 1930]. Édition originale de ce virulent pamphlet orchestré par Bataille contre André Breton et s’inspirant du tract que le groupe surréaliste avait rédigé en 1924 contre Anatole France. Il comprend des textes des écrivains attaqués dans le Second manifeste du surréalisme paru en décembre 1929 dans le dernier numéro de la Révolution Surréaliste. Citons, entre autres, Georges Ribemont-Dessaignes Roger Vitrac, Michel Leiris, Georges Limbour, Robert Desnos Georges Bataille Jacques Baron Raymond Queneau, Jacques Prévert, etc... Sur la première page figure le portrait photographique de Breton les yeux fermés, portant une couronne d’épines. D’après Georges Bataille près de la moitié des exemplaires auraient été détruits. In-folio (367 x 320 mm). Impression en noir sur papier journal (menues déchirures aux pliures sans manque). Ce tract est accompagné d’une carte-postale autographe de Paul Éluard à André Breton : « […] Quel beau masque ! J’ai pleuré de te voir ce visage immobile, à jamais pris dans sa consentante immobilité […] ».
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