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Auction archive: Lot number 65

Bruges, vers 1520-1530 La Déposition

Estimate
€250,000 - €350,000
ca. US$275,297 - US$385,415
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 65

Bruges, vers 1520-1530 La Déposition

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€250,000 - €350,000
ca. US$275,297 - US$385,415
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Beschreibung:

Bruges, vers 1520-1530 La Déposition Huile sur panneau, de forme chantournée en partie supérieure The Descent from the Cross, oil on panel, Bruges, ca. 1520-1530 Hauteur : 96 Largeur : 71 cm Provenance : Collection C.F. Turner Esq., Spalding, Royaume-Uni, en 1951 ; Marché de l'art, Royaume-Uni,en 1954 ; Collection privée, Londres, en 1957 ; Collection privée, Suisse ; En prêt au Museum het Spaans Gouvernement (plus tard Museum aan het Vrijthof), Maastricht , inv. n° 0279 ; Vente anonyme ; New York, Sotheby's, 28 janvier 2016, n° 13 (comme Ambrosius Benson ; Collection particulière, Belgique Expositions : Bonnefantenmuseum, Maastricht , inv. 5031 (en prêt) Bibliographie : 'The Connoisseur', décembre 1951, p. 186 (comme anonyme) Georges Marlier, 'Ambrosius Benson et la peinture à Bruges au temps de Charles-Quint', Damme 1957, p. 100 et p. 294, n°47, repr. pl. XII (parmi les tableaux d'Ambrosius Benson et de son atelier) Commentaire : Le XVe siècle représente pour la ville de Bruges une période particulièrement prospère. Située non loin de la côte Nord de l'actuelle Belgique, elle entretenait des relations commerciales importantes avec l'Italie et l'Espagne, ainsi qu'avec l'Angleterre et les états allemands. La résidence du Prinsenhof accueillait régulièrement les ducs de Bourgogne et leur cour, ne manquant pas d'attirer ainsi les artistes. Les plus grands noms de ce qu'il est convenu d'appeler les Primitifs flamands s'y succédèrent : Jan van Eyck Petrus Christus Hans Memling ou encore Gerard David Tous laissèrent une empreinte notable sur les artistes de la génération suivante, actifs au début du XVIe siècle, la plus durable étant sans doute celle du tournaisien Rogier van der Weyden C'est à ce dernier que nous devons l'inspiration de la composition que nous présentons, par l'intermédiaire d'une œuvre aujourd'hui perdue mais dont une copie dessinée conservée au musée du Louvre a gardé la trace (fig. 1, inv. 20666, recto). Pour en faire le panneau central d'un triptyque, la composition a ici été traitée à la verticale et simplifiée, en réduisant notamment le nombre de figures. Un temps attribuée à Ambrosius Benson notre Déposition présente dans son traitement une mesure et une douceur particulières, caractéristiques de l'école brugeoise. Par ses dimensions relativement modeste, elle témoigne de la dévotion alors pratiquée par les fidèles dans l'intimité, en dehors des lieux de culte et de la vie publique, issue du mouvement de la Devotio moderna qui naît aux Pays-Bas au XIVe siècle et met l'accent sur la vie intérieure par la lecture de textes, la méditation et la prière au sein de la sphère domestique. Les représentations religieuses de format réduit, aisément transportables, se multiplièrent pour aider les fidèles à la contemplation et au recueillement. Les volets latéraux qui encadraient ce triptyque comportaient peut-être, comme d'autres exemples contemporains, les portraits de ses commanditaires. A l'extérieur d'une Jérusalem quelque peu stylisée, le Messie crucifié a été descendu de la croix dont on devine la présence, ainsi que celle de l'échelle, à gauche. Les protagonistes traditionnels de cette scène sont tous présents : saint Jean, la Vierge, Nicodème, Joseph d'Arimathie ainsi que deux saintes femmes, dont la Madeleine agenouillée. Dans le bas du tableau sont encore visibles les instruments de la Passion : couronne d'épines, clous et marteau. La grande humanité de la sainte femme de droite, essuyant une larme du dos de la main, et surtout de la Vierge éplorée prenant dans ses bras le corps de son Fils et approchant son visage du sien comme pour l'embrasser est issue des Pietà de Rogier van der Weyden avec une sobriété cependant plus importante, s'éloignant de l'emphase des yeux rougis de larmes et des visages contractés par la douleur. C'est la douceur et la tendresse qui sont ici de mise, dans les premières décennies du XVIe siècle, et cette sobre composition connut une certaine postérité puisque nous en connai

Auction archive: Lot number 65
Auction:
Datum:
13 Nov 2019
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Bruges, vers 1520-1530 La Déposition Huile sur panneau, de forme chantournée en partie supérieure The Descent from the Cross, oil on panel, Bruges, ca. 1520-1530 Hauteur : 96 Largeur : 71 cm Provenance : Collection C.F. Turner Esq., Spalding, Royaume-Uni, en 1951 ; Marché de l'art, Royaume-Uni,en 1954 ; Collection privée, Londres, en 1957 ; Collection privée, Suisse ; En prêt au Museum het Spaans Gouvernement (plus tard Museum aan het Vrijthof), Maastricht , inv. n° 0279 ; Vente anonyme ; New York, Sotheby's, 28 janvier 2016, n° 13 (comme Ambrosius Benson ; Collection particulière, Belgique Expositions : Bonnefantenmuseum, Maastricht , inv. 5031 (en prêt) Bibliographie : 'The Connoisseur', décembre 1951, p. 186 (comme anonyme) Georges Marlier, 'Ambrosius Benson et la peinture à Bruges au temps de Charles-Quint', Damme 1957, p. 100 et p. 294, n°47, repr. pl. XII (parmi les tableaux d'Ambrosius Benson et de son atelier) Commentaire : Le XVe siècle représente pour la ville de Bruges une période particulièrement prospère. Située non loin de la côte Nord de l'actuelle Belgique, elle entretenait des relations commerciales importantes avec l'Italie et l'Espagne, ainsi qu'avec l'Angleterre et les états allemands. La résidence du Prinsenhof accueillait régulièrement les ducs de Bourgogne et leur cour, ne manquant pas d'attirer ainsi les artistes. Les plus grands noms de ce qu'il est convenu d'appeler les Primitifs flamands s'y succédèrent : Jan van Eyck Petrus Christus Hans Memling ou encore Gerard David Tous laissèrent une empreinte notable sur les artistes de la génération suivante, actifs au début du XVIe siècle, la plus durable étant sans doute celle du tournaisien Rogier van der Weyden C'est à ce dernier que nous devons l'inspiration de la composition que nous présentons, par l'intermédiaire d'une œuvre aujourd'hui perdue mais dont une copie dessinée conservée au musée du Louvre a gardé la trace (fig. 1, inv. 20666, recto). Pour en faire le panneau central d'un triptyque, la composition a ici été traitée à la verticale et simplifiée, en réduisant notamment le nombre de figures. Un temps attribuée à Ambrosius Benson notre Déposition présente dans son traitement une mesure et une douceur particulières, caractéristiques de l'école brugeoise. Par ses dimensions relativement modeste, elle témoigne de la dévotion alors pratiquée par les fidèles dans l'intimité, en dehors des lieux de culte et de la vie publique, issue du mouvement de la Devotio moderna qui naît aux Pays-Bas au XIVe siècle et met l'accent sur la vie intérieure par la lecture de textes, la méditation et la prière au sein de la sphère domestique. Les représentations religieuses de format réduit, aisément transportables, se multiplièrent pour aider les fidèles à la contemplation et au recueillement. Les volets latéraux qui encadraient ce triptyque comportaient peut-être, comme d'autres exemples contemporains, les portraits de ses commanditaires. A l'extérieur d'une Jérusalem quelque peu stylisée, le Messie crucifié a été descendu de la croix dont on devine la présence, ainsi que celle de l'échelle, à gauche. Les protagonistes traditionnels de cette scène sont tous présents : saint Jean, la Vierge, Nicodème, Joseph d'Arimathie ainsi que deux saintes femmes, dont la Madeleine agenouillée. Dans le bas du tableau sont encore visibles les instruments de la Passion : couronne d'épines, clous et marteau. La grande humanité de la sainte femme de droite, essuyant une larme du dos de la main, et surtout de la Vierge éplorée prenant dans ses bras le corps de son Fils et approchant son visage du sien comme pour l'embrasser est issue des Pietà de Rogier van der Weyden avec une sobriété cependant plus importante, s'éloignant de l'emphase des yeux rougis de larmes et des visages contractés par la douleur. C'est la douceur et la tendresse qui sont ici de mise, dans les premières décennies du XVIe siècle, et cette sobre composition connut une certaine postérité puisque nous en connai

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Datum:
13 Nov 2019
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75008 Paris
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