CALDAIN (Jean de). Je regardais et je vis. Hommage de respect et de reconnaissance à Odile Redon au Maitre vénéré et si bienveillant je dédie ce tout premier essai. Paris, A. Clot, 1896. Album in-folio de un titre et 5 lithographies, en feuilles, chemise demi-toile verte de l'éditeur. TRES RARE SUITE DE 5 (sur 6) LITHOGRAPHIES FANTASTIQUES, dédiée à Odilon Redon Les lithographies sont précédées d'un titre portant une petite lithographie, la mention du tirage à 25 exemplaires et la précision : 5 planches détruites. L'Etreinte conservée. En 1898, Huysmans avait envisagé de fonder une communauté d'artistes et d'écrivains, mais le projet fut abandonné. L'idée repris corps par la suite ; une liste de membres possibles fut même dressée. On y révèle les noms de deux artistes, Charles-Marie Dulac, le jeune peintre dont Huysmans avait loué les oeuvres dans La Cathédrale, et Jean de Caldain [de son vrai nom Jean Marchand], un charmant garçon assez peu scrupuleux qui, après une carrière mouvementée (il présenta des oies savantes dans un cirque avant d'étudier les beaux-arts), tâchait de vivre de son talent de dessinateur lorsque Huysmans fit sa connaissance. Jean de Caldain avait au bout d'un an quitté le noviciat de l'abbaye de Maredsous. J'aime mieux crever de faim à Paris ; j'y suis plus sûr d'y faire mon salut dit-il à Huysmans. Cette cruelle destinée lui fut cependant épargnée, grâce à Forain, qui l'employa quelque temps à de menues besognes dans son atelier. Puis à Huysmans qui le prit comme secrétaire et homme de compagnie à partir de l'automne 1905 (Robert Baldick, La Vie de Huysmans). ON RETROUVE DANS LES LITHOGRAPHIES DE CALDAIN L'ATMOSPHERE FANTASTIQUE ET MYSTIQUE DES CREATIONS D'ODILON REDON, MAITRE AUQUEL IL REND ICI HOMMAGE. Rappelons que Huysmans louait déjà dans L'Art Moderne les féériques visions , les sanglantes apothéoses des autres âges de Redon, artiste qu'il admirait profondément et avec lequel il se lia d'amitié. Chaque lithographie, tirée en noir sur Chine monté est numérotée (n° 5) et signée au crayon. Manque la lithographie intitulée L'Étreinte. Page de titre très usagée, avec manques. Mouillure dans la partie supérieure des planches ; piqûres, n'atteignant pas les gravures.
CALDAIN (Jean de). Je regardais et je vis. Hommage de respect et de reconnaissance à Odile Redon au Maitre vénéré et si bienveillant je dédie ce tout premier essai. Paris, A. Clot, 1896. Album in-folio de un titre et 5 lithographies, en feuilles, chemise demi-toile verte de l'éditeur. TRES RARE SUITE DE 5 (sur 6) LITHOGRAPHIES FANTASTIQUES, dédiée à Odilon Redon Les lithographies sont précédées d'un titre portant une petite lithographie, la mention du tirage à 25 exemplaires et la précision : 5 planches détruites. L'Etreinte conservée. En 1898, Huysmans avait envisagé de fonder une communauté d'artistes et d'écrivains, mais le projet fut abandonné. L'idée repris corps par la suite ; une liste de membres possibles fut même dressée. On y révèle les noms de deux artistes, Charles-Marie Dulac, le jeune peintre dont Huysmans avait loué les oeuvres dans La Cathédrale, et Jean de Caldain [de son vrai nom Jean Marchand], un charmant garçon assez peu scrupuleux qui, après une carrière mouvementée (il présenta des oies savantes dans un cirque avant d'étudier les beaux-arts), tâchait de vivre de son talent de dessinateur lorsque Huysmans fit sa connaissance. Jean de Caldain avait au bout d'un an quitté le noviciat de l'abbaye de Maredsous. J'aime mieux crever de faim à Paris ; j'y suis plus sûr d'y faire mon salut dit-il à Huysmans. Cette cruelle destinée lui fut cependant épargnée, grâce à Forain, qui l'employa quelque temps à de menues besognes dans son atelier. Puis à Huysmans qui le prit comme secrétaire et homme de compagnie à partir de l'automne 1905 (Robert Baldick, La Vie de Huysmans). ON RETROUVE DANS LES LITHOGRAPHIES DE CALDAIN L'ATMOSPHERE FANTASTIQUE ET MYSTIQUE DES CREATIONS D'ODILON REDON, MAITRE AUQUEL IL REND ICI HOMMAGE. Rappelons que Huysmans louait déjà dans L'Art Moderne les féériques visions , les sanglantes apothéoses des autres âges de Redon, artiste qu'il admirait profondément et avec lequel il se lia d'amitié. Chaque lithographie, tirée en noir sur Chine monté est numérotée (n° 5) et signée au crayon. Manque la lithographie intitulée L'Étreinte. Page de titre très usagée, avec manques. Mouillure dans la partie supérieure des planches ; piqûres, n'atteignant pas les gravures.
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