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Auction archive: Lot number 182

CHAMBRE À COUCHER DE STYLE NÉO-ÉGYPTIEN

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$16,844 - US$22,459
Price realised:
€100,160
ca. US$112,478
Auction archive: Lot number 182

CHAMBRE À COUCHER DE STYLE NÉO-ÉGYPTIEN

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$16,844 - US$22,459
Price realised:
€100,160
ca. US$112,478
Beschreibung:

CHAMBRE À COUCHER DE STYLE NÉO-ÉGYPTIEN, 1889 LIT DIT RHAMSÉSIEN ET BANQUETTE en noyer massif ciré, sculptures rehaussées de ton or, rouge et vert de style Néo-Egyptien. Oeuvre de Louis MALARD (médaille d'argent), présentée à l'Exposition Universelle de 1889 dans le Groupe IIIclasse 18: Mobilier et accessoires; ancienne collection de la Comtesse Bathilde Ducos (1851-1927) entre 1889 et 1896; collection particulière de Charles Henri Duquesne depuis 1896 et vendue actuellement par sa petite fille Rose Marie Simon. (Léger accident à une tête de lion, petits accidents, garnitures usées et accidentées). Dimensions du lit: H. 270 L. 235 P. 210 cm Dimensions de la banquette: H. 73 L. 212 P.74 cm Ce lit a été présenté à l'Exposition Universelle de 1889, par Louis Malard, dont la Fabrique et le magasin d'ameublement étaient situés au 9 bis, rue Maubeuge à Paris. Cette oeuvre a fait couler de l'encre et voici un extrait tiré de la revue de l'époque Le Figaro, courrier de l'Exposition, 35ème année, 3e série, n° 182, p. 2, en date du lundi 1er juillet 1889 et dans lequel le journaliste et écrivain français Georges Grison (1841-1928) nous fait l'éloge de ce fabuleux lit qu'il a vu lors de cette Exposition: «Nous avons revu terminé, dans la classe 18, le lit Rhamsésien que nous avions déjà vu ébauché seulement dans les ateliers de M. Louis Malard [...]. Le petit dossier, celui devant, est formé par deux lions de grandeur naturelle ou à peu près, tenant dans leur gueule une barre d'appui sur laquelle vient s'enrouler une draperie vertbronze et rouge-capucine. Le court pan représente des scènes égyptiennes, femme (Ramsès II) en char tirant de l'arc, guerrier, oiseaux fantastiques, etc., tous copiés fidèlement sur les vieux monuments d'Egypte [...]. Les sculptures se relèvent en ors rouge, jaune et vert, jouant à s'y tromper les appliques métalliques. Le grand dossier du lit, de 2m70 de hauteur, est encadré entre deux femmes égyptiennes grandeur nature, assises sur des chaises formant table de nuit. Comme frises, de nouvelles scènes égyptiennes dans le genre de celles du court pan et, de chaque côté, deux sphinx ailés soutenant un éventail en feuilles de lotus [...]. L'armoire à glace, également rhamsésienne, qui est en cours d'exécution, 9bis rue de Maubeuge, complètera ce genre qui certes aura un grand succès [...]». La suite de la description concernant le ciel de lit est mentionnée dans la revue intitulée «Exposition universelle de 1889 à Paris»: Rapports du Jury international, Groupe III-Mobilier et accessoires, Classes 17 à 29, p. 68, publiés sous la direction de M. Alfred Picard: «Dans un essai de composition d'un lit de style égyptien, M. Louis Malard, tapissier, a trouvé une assimilation plus originale qu'archéologique». Plus loin il cite: «Un grand ciel, bâti également de bois de noyer rehaussé d'or supporte un bandeau brodé fond brique avec rejets de festons et d'écharpes en même satin vert ainsi que les rideaux qui s'en échappent, le tout doublé de satin mauve, avec les franges à quilles de la Grèce antique...» Au niveau du bandeau de la scène de char représentant Ramsès II décochant des flèches, nous retrouvons, comme pour l'armoire et la cheminée, le serpent et le vautour rehaussés d'or. Le ciel de lit est en forme de portes de temple, garni de draperies à franges en pompons. Ces mêmes franges se retrouvent sur la paire de sièges de style égyptien. L'auteur de ce lit a été récompensé par une médaille d'argent par le Jury de l'Exposition. La banquette est encadrée de deux sphinx à tête et buste de femme, posés sur une base en trapèze. Le tissu usé par le temps laisse apparaître quelques franges à quilles. Ce même lit est réapparu six ans plus tard, avec cette fois-ci tout l'ensemble: armoire, cheminée et paire de sièges, lors de la vente des 1er et 2 juin 1896 en l'hôtel particulier de la Comtesse Bathilde Ducos (au 11, rue de Brémontier à Paris), fille de Théodore Ducos (1801-1855) Ministre de la Marine en 1851. La vente fut assu

Auction archive: Lot number 182
Auction:
Datum:
5 Apr 2019
Auction house:
Hubert Brissonneau SVV
Salle 1 & 7 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

CHAMBRE À COUCHER DE STYLE NÉO-ÉGYPTIEN, 1889 LIT DIT RHAMSÉSIEN ET BANQUETTE en noyer massif ciré, sculptures rehaussées de ton or, rouge et vert de style Néo-Egyptien. Oeuvre de Louis MALARD (médaille d'argent), présentée à l'Exposition Universelle de 1889 dans le Groupe IIIclasse 18: Mobilier et accessoires; ancienne collection de la Comtesse Bathilde Ducos (1851-1927) entre 1889 et 1896; collection particulière de Charles Henri Duquesne depuis 1896 et vendue actuellement par sa petite fille Rose Marie Simon. (Léger accident à une tête de lion, petits accidents, garnitures usées et accidentées). Dimensions du lit: H. 270 L. 235 P. 210 cm Dimensions de la banquette: H. 73 L. 212 P.74 cm Ce lit a été présenté à l'Exposition Universelle de 1889, par Louis Malard, dont la Fabrique et le magasin d'ameublement étaient situés au 9 bis, rue Maubeuge à Paris. Cette oeuvre a fait couler de l'encre et voici un extrait tiré de la revue de l'époque Le Figaro, courrier de l'Exposition, 35ème année, 3e série, n° 182, p. 2, en date du lundi 1er juillet 1889 et dans lequel le journaliste et écrivain français Georges Grison (1841-1928) nous fait l'éloge de ce fabuleux lit qu'il a vu lors de cette Exposition: «Nous avons revu terminé, dans la classe 18, le lit Rhamsésien que nous avions déjà vu ébauché seulement dans les ateliers de M. Louis Malard [...]. Le petit dossier, celui devant, est formé par deux lions de grandeur naturelle ou à peu près, tenant dans leur gueule une barre d'appui sur laquelle vient s'enrouler une draperie vertbronze et rouge-capucine. Le court pan représente des scènes égyptiennes, femme (Ramsès II) en char tirant de l'arc, guerrier, oiseaux fantastiques, etc., tous copiés fidèlement sur les vieux monuments d'Egypte [...]. Les sculptures se relèvent en ors rouge, jaune et vert, jouant à s'y tromper les appliques métalliques. Le grand dossier du lit, de 2m70 de hauteur, est encadré entre deux femmes égyptiennes grandeur nature, assises sur des chaises formant table de nuit. Comme frises, de nouvelles scènes égyptiennes dans le genre de celles du court pan et, de chaque côté, deux sphinx ailés soutenant un éventail en feuilles de lotus [...]. L'armoire à glace, également rhamsésienne, qui est en cours d'exécution, 9bis rue de Maubeuge, complètera ce genre qui certes aura un grand succès [...]». La suite de la description concernant le ciel de lit est mentionnée dans la revue intitulée «Exposition universelle de 1889 à Paris»: Rapports du Jury international, Groupe III-Mobilier et accessoires, Classes 17 à 29, p. 68, publiés sous la direction de M. Alfred Picard: «Dans un essai de composition d'un lit de style égyptien, M. Louis Malard, tapissier, a trouvé une assimilation plus originale qu'archéologique». Plus loin il cite: «Un grand ciel, bâti également de bois de noyer rehaussé d'or supporte un bandeau brodé fond brique avec rejets de festons et d'écharpes en même satin vert ainsi que les rideaux qui s'en échappent, le tout doublé de satin mauve, avec les franges à quilles de la Grèce antique...» Au niveau du bandeau de la scène de char représentant Ramsès II décochant des flèches, nous retrouvons, comme pour l'armoire et la cheminée, le serpent et le vautour rehaussés d'or. Le ciel de lit est en forme de portes de temple, garni de draperies à franges en pompons. Ces mêmes franges se retrouvent sur la paire de sièges de style égyptien. L'auteur de ce lit a été récompensé par une médaille d'argent par le Jury de l'Exposition. La banquette est encadrée de deux sphinx à tête et buste de femme, posés sur une base en trapèze. Le tissu usé par le temps laisse apparaître quelques franges à quilles. Ce même lit est réapparu six ans plus tard, avec cette fois-ci tout l'ensemble: armoire, cheminée et paire de sièges, lors de la vente des 1er et 2 juin 1896 en l'hôtel particulier de la Comtesse Bathilde Ducos (au 11, rue de Brémontier à Paris), fille de Théodore Ducos (1801-1855) Ministre de la Marine en 1851. La vente fut assu

Auction archive: Lot number 182
Auction:
Datum:
5 Apr 2019
Auction house:
Hubert Brissonneau SVV
Salle 1 & 7 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
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