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Auction archive: Lot number 7

Charles Parrocel Paris, 1688 - 1752 La chasse au lion

Estimate
€30,000 - €40,000
ca. US$32,208 - US$42,944
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 7

Charles Parrocel Paris, 1688 - 1752 La chasse au lion

Estimate
€30,000 - €40,000
ca. US$32,208 - US$42,944
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Jean-François-de Troy Paris, 1679 - Rome, 1752 Vénus et l'Amour Toile Sans cadre 'VENUS AND CUPID', OIL ON CANVAS, BY J.-F. DE TROY Hauteur : 111 Largeur : 144 cm Commentaire : Les premières décennies du Siècle des Lumières à Paris furent particulièrement importantes pour l'histoire du décor intérieur et son évolution. Architecture, boiseries, miroirs, dorures et peinture, rarement la combinaison des différents arts ne connut un tel degré de raffinement. L'aristocratie et la bourgeoisie parisiennes, soucieuses d'orner leurs demeures au goût du jour, passèrent de nombreuses commandes aux artistes en vogue, qui, délaissant peu à peu la sobriété classique du Grand Siècle, lui préférèrent les lignes courbes et l'asymétrie, donnant ainsi naissance à l'art rocaille. Inédite dans le corpus de l'artiste, cette toile illustrant la déesse de la beauté jouant avec l'Amour était à l'origine chantournée et conçue pour être placée en hauteur comme dessus-de-porte. Au début du XVIIIe siècle, ces éléments de décor souvent intégrés dans des boiseries furent particulièrement appréciés par l'aristocratie C'est ainsi que Jean-François-de Troy se vit confier la réalisation de 35 dessus-de-porte pour l'hôtel de François-Christophe de Lalive, rue Neuve-du-Luxembourg, achevé en 1725, et que d'autres commandes similaires ont pu être identifiées pour les années 1725-1730 (voir Christophe Leribault, Jean-François-de Troy, Paris, 2002, p. 292 à 301). Les inventaires anciens ne détaillent que rarement les sujets de ces toiles, souvent tirés de la mythologie, et la provenance de notre tableau n'a pu être précisée. Si les éléments de décors destinés à être accrochés en hauteur sont parfois de qualité inégale, un grand soin a été apporté à la réalisation de ce dessus-de-porte. L'Amour est représenté comme dans un écrin, déposé sur un épais drap blanc dans sur berceau en bois sculpté et entouré de velours aux plis voluptueux. Sa mère, la déesse Vénus, se penche vers lui et lui présente une rose. Le thème bien connu de Vénus châtiant l'Amour avec un bouquet de roses est ici revisité par Jean-François-de Troy qui nous transmet à la place une délicate illustration de la tendresse maternelle. La matière épaisse et travaillée et l'harmonie de la palette témoignent de l'admiration de l'artiste pour la peinture de Rembrandt qui commençait à être appréciée des collectionneurs parisiens et à se répandre dans leurs cabinets. Mais notre tableau est également révélateur du goût du peintre pour la peinture vénitienne qu'il avait pu admirer lors d'un séjour italien entre 1699 et 1706. Cette sensibilité fut renforcée à son retour en France par la fréquentation de l'hôtel Crozat, où le riche banquier exposait les Titien de sa collection et abritait notamment Sebastiano Ricci et Rosalba Carriera Les plis largement creusés des étoffes, la volupté des carnations et l'épaisse chevelure rousse de Vénus, la richesse du coloris et de la matière témoignent de ce goût vénitien, visible également dans la subtilité de la diffusion de la lumière sur la toile.

Auction archive: Lot number 7
Auction:
Datum:
13 Nov 2015
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Jean-François-de Troy Paris, 1679 - Rome, 1752 Vénus et l'Amour Toile Sans cadre 'VENUS AND CUPID', OIL ON CANVAS, BY J.-F. DE TROY Hauteur : 111 Largeur : 144 cm Commentaire : Les premières décennies du Siècle des Lumières à Paris furent particulièrement importantes pour l'histoire du décor intérieur et son évolution. Architecture, boiseries, miroirs, dorures et peinture, rarement la combinaison des différents arts ne connut un tel degré de raffinement. L'aristocratie et la bourgeoisie parisiennes, soucieuses d'orner leurs demeures au goût du jour, passèrent de nombreuses commandes aux artistes en vogue, qui, délaissant peu à peu la sobriété classique du Grand Siècle, lui préférèrent les lignes courbes et l'asymétrie, donnant ainsi naissance à l'art rocaille. Inédite dans le corpus de l'artiste, cette toile illustrant la déesse de la beauté jouant avec l'Amour était à l'origine chantournée et conçue pour être placée en hauteur comme dessus-de-porte. Au début du XVIIIe siècle, ces éléments de décor souvent intégrés dans des boiseries furent particulièrement appréciés par l'aristocratie C'est ainsi que Jean-François-de Troy se vit confier la réalisation de 35 dessus-de-porte pour l'hôtel de François-Christophe de Lalive, rue Neuve-du-Luxembourg, achevé en 1725, et que d'autres commandes similaires ont pu être identifiées pour les années 1725-1730 (voir Christophe Leribault, Jean-François-de Troy, Paris, 2002, p. 292 à 301). Les inventaires anciens ne détaillent que rarement les sujets de ces toiles, souvent tirés de la mythologie, et la provenance de notre tableau n'a pu être précisée. Si les éléments de décors destinés à être accrochés en hauteur sont parfois de qualité inégale, un grand soin a été apporté à la réalisation de ce dessus-de-porte. L'Amour est représenté comme dans un écrin, déposé sur un épais drap blanc dans sur berceau en bois sculpté et entouré de velours aux plis voluptueux. Sa mère, la déesse Vénus, se penche vers lui et lui présente une rose. Le thème bien connu de Vénus châtiant l'Amour avec un bouquet de roses est ici revisité par Jean-François-de Troy qui nous transmet à la place une délicate illustration de la tendresse maternelle. La matière épaisse et travaillée et l'harmonie de la palette témoignent de l'admiration de l'artiste pour la peinture de Rembrandt qui commençait à être appréciée des collectionneurs parisiens et à se répandre dans leurs cabinets. Mais notre tableau est également révélateur du goût du peintre pour la peinture vénitienne qu'il avait pu admirer lors d'un séjour italien entre 1699 et 1706. Cette sensibilité fut renforcée à son retour en France par la fréquentation de l'hôtel Crozat, où le riche banquier exposait les Titien de sa collection et abritait notamment Sebastiano Ricci et Rosalba Carriera Les plis largement creusés des étoffes, la volupté des carnations et l'épaisse chevelure rousse de Vénus, la richesse du coloris et de la matière témoignent de ce goût vénitien, visible également dans la subtilité de la diffusion de la lumière sur la toile.

Auction archive: Lot number 7
Auction:
Datum:
13 Nov 2015
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7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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