Christian BÉRARD (1902-1949) peintre et décorateur. L.A.S. « Christian » avec 2 dessins, Strasbourg Dimanche midi [19 août 1928], à Jean Bourgoint ; 2 pages in-4 à en-tête du Grand Café de la République, enveloppe (petit manque à un coin, qqs lég. fentes).Belle lettre sur Strasbourg, illustrée de deux grands dessins à l’encre et lavis sur chaque page. Bérard a dessiné, sous l’en-tête, la vue qu’il a de sa place au Grand Café de la République : la grande porte d’entrée, le lustre, une banquette sous un tableau ; en marge, il écrit : « De nouveau je suis à Strasbourg c’est une ville que j’aime il y a plein de beaux cafés Empire en velours vert avec des marbres, de l’or et des lustres et des places et la musique est un gramophone amplifié pendant que je te dessine on joue “Je sais des mots calmes et tendres”. Les cinémas aussi sont bien beaux. J’y ai vu Marine d’abord, film pas très bon mais où Lon Chaney par moments est sublime et Haines d’une noblesse et d’une crapulerie vraiment drôle. Quant à l’horloge de Strasbourg c’est tellement amusant tout fonctionne comme les personnages des orgues de foire » : le dessin de la fameuse horloge occupe la plus grande partie de la seconde page. Il pense beaucoup à cette « pauvre Jeanne », souhaitant que « ce cauchemar soit fini pour elle » (la sœur de Jean Bourgoint se suicidera l’année suivante). Il compte être démobilisé dimanche prochain… On joint 4 cartes postales autographes signées, cartes illustrées à Jean et Jeanne Bourgoint, dont une carte animée de l’Horloge de Strasbourg, et une du camp de Bitche.
Christian BÉRARD (1902-1949) peintre et décorateur. L.A.S. « Christian » avec 2 dessins, Strasbourg Dimanche midi [19 août 1928], à Jean Bourgoint ; 2 pages in-4 à en-tête du Grand Café de la République, enveloppe (petit manque à un coin, qqs lég. fentes).Belle lettre sur Strasbourg, illustrée de deux grands dessins à l’encre et lavis sur chaque page. Bérard a dessiné, sous l’en-tête, la vue qu’il a de sa place au Grand Café de la République : la grande porte d’entrée, le lustre, une banquette sous un tableau ; en marge, il écrit : « De nouveau je suis à Strasbourg c’est une ville que j’aime il y a plein de beaux cafés Empire en velours vert avec des marbres, de l’or et des lustres et des places et la musique est un gramophone amplifié pendant que je te dessine on joue “Je sais des mots calmes et tendres”. Les cinémas aussi sont bien beaux. J’y ai vu Marine d’abord, film pas très bon mais où Lon Chaney par moments est sublime et Haines d’une noblesse et d’une crapulerie vraiment drôle. Quant à l’horloge de Strasbourg c’est tellement amusant tout fonctionne comme les personnages des orgues de foire » : le dessin de la fameuse horloge occupe la plus grande partie de la seconde page. Il pense beaucoup à cette « pauvre Jeanne », souhaitant que « ce cauchemar soit fini pour elle » (la sœur de Jean Bourgoint se suicidera l’année suivante). Il compte être démobilisé dimanche prochain… On joint 4 cartes postales autographes signées, cartes illustrées à Jean et Jeanne Bourgoint, dont une carte animée de l’Horloge de Strasbourg, et une du camp de Bitche.
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