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Auction archive: Lot number 193

Claude Marie DUBUFFE, attribué à

Estimate
€7,000 - €8,000
ca. US$8,650 - US$9,886
Price realised:
€21,875
ca. US$27,032
Auction archive: Lot number 193

Claude Marie DUBUFFE, attribué à

Estimate
€7,000 - €8,000
ca. US$8,650 - US$9,886
Price realised:
€21,875
ca. US$27,032
Beschreibung:

Claude Marie DUBUFFE, attribué à « Portrait de Mademoiselle Georges avec un éventail en plumes de paon » Huile sur toile Cadre doré en bois et stuc et doré. OEuvres en rapport : Vente collection Pierre Miquel 31 mars 2004, Paris, Rossini, n° 252, p. 65 (reproduit) Biographie : Marguerite-Joséphine Weimer, dite Mademoiselle George, est une actrice française née à Bayeux le 23 février 1787 et morte à Passy le 11 janvier 1867. Les premières apparitions sur scène de Mademoiselle George se situent dans sa tendre enfance. Mademoiselle Raucourt, célèbre tragédienne de cette époque, de passage à Amiens, fait la connaissance de Mademoiselle George en octobre 1801 et apprécie son talent et sa beauté. "J'en ferai un bel oiseau de tragédie", dit-elle. Elle obtient l'accord du père de la jeune Mademoiselle George et l'emmène à Paris, où après lui avoir enseigné le répertoire classique, elle la fait rentrer à la Comédie Française le 28 novembre 1802 (7 frimaire an XI). Elle n'avait pas encore seize ans, Mademoiselle George interprète le rôle de Clytemnestre dans "Iphigénie en Aulide" devant le Premier Consul et Joséphine. Elle reçoit les compliments de Bonaparte. C’est une femme d'une très grande beauté : Lucien Bonaparte, l’'apprécie énormément. Talma, enthousiasmé, encourage sa carrière. Bonaparte la remarque et une invitation lui est transmise par Constant, son valet de chambre. Elle est invitée à Saint-Cloud le 8 juin 1803. Après sa liaison avec Bonaparte, elle déclarera avec superbe : "Le Premier Consul m'a quittée pour se faire Empereur." Le 11 mai 1808, Mademoiselle George doit jouer dans "Artaxercès" de Delrieu. mais elle a disparu. Elle était sur la route de Strasbourg avec sa dame de compagnie. Mademoiselle George avait obtenu un passeport de l'ambassade de Russie, au nom de la comtesse de Beckendorff et de sa femme de chambre... ce qui lui permet d'échapper aux nombreuses dettes dont elle était criblée. De plus le comte de Beckendorff lui avait promis de l'épouser. Arrivée à Saint-Pétersbourg, elle est très bien accueillie par le Tsar Alexandre 1er et la noblesse russe. Elle retrouve des comédiens français comme Mademoiselle Bourgoin. Elle joue au Théâtre Impérial, touche seize mille roubles d'appointements et connaît un grand succès. Le Tsar lui offre des bijoux dont un somptueux diadème et une plaque de diamants pour la ceinture... Caulaincourt, ambassadeur de France en Russie, reçoit la consigne suivante de Napoléon, datée du 9 juillet 1808 : "Quant aux acteurs et aux actrices français qui sont à Saint-Pétersbourg, on peut les garder et s'en amuser aussi longtemps qu'on voudra... Si les circonstances se présentent d'en parler, dîtes que pour ma part, je suis charmé que tout ce que nous avons à Paris puisse amuser Sa Majesté." En 1812, c'est la guerre entre la France et la Russie, les acteurs français se trouvent dans une situation difficile. La bataille de la Moskowa est considérée par les Russes comme une victoire. L'ordre est donné à la population d'illuminer les maisons. Mademoiselle George refuse. "C'est une bonne Française, dit le Tsar Alexandre 1er, je ne veux pas qu'on l'inquiète." Mais suite à la désastreuse retraite de Russie, elle quitte Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1813 pour la Suède en compagnie de sa soeur et elle est accueillie par Bernadotte, le prince royal de Suède qui lui rend hommage. Elle retrouve Napoléon à Dresde, le 19 juin 1813, qui lui fait bon accueil puis elle joue avec Talma. Le 11 août 1813, les comédiens rentrent à Paris. Napoléon fait réintégrer Mademoiselle George dans la troupe de la Comédie Française. Sous la Première Restauration, elle ne cache pas son bonapartisme. Pendant les Cent-Jours, Mesdemoiselles George et Mars portent des violettes à leur corsage et sur leur chapeau. Mademoiselle George reçoit une somme de vingt mille francs de Napoléon qui la fait inscrire parmi les membres du Comité de lecture de la Comédie Française. Sous la Seconde restauration, Mademoiselle George qui avait

Auction archive: Lot number 193
Auction:
Datum:
25 Mar 2018
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Claude Marie DUBUFFE, attribué à « Portrait de Mademoiselle Georges avec un éventail en plumes de paon » Huile sur toile Cadre doré en bois et stuc et doré. OEuvres en rapport : Vente collection Pierre Miquel 31 mars 2004, Paris, Rossini, n° 252, p. 65 (reproduit) Biographie : Marguerite-Joséphine Weimer, dite Mademoiselle George, est une actrice française née à Bayeux le 23 février 1787 et morte à Passy le 11 janvier 1867. Les premières apparitions sur scène de Mademoiselle George se situent dans sa tendre enfance. Mademoiselle Raucourt, célèbre tragédienne de cette époque, de passage à Amiens, fait la connaissance de Mademoiselle George en octobre 1801 et apprécie son talent et sa beauté. "J'en ferai un bel oiseau de tragédie", dit-elle. Elle obtient l'accord du père de la jeune Mademoiselle George et l'emmène à Paris, où après lui avoir enseigné le répertoire classique, elle la fait rentrer à la Comédie Française le 28 novembre 1802 (7 frimaire an XI). Elle n'avait pas encore seize ans, Mademoiselle George interprète le rôle de Clytemnestre dans "Iphigénie en Aulide" devant le Premier Consul et Joséphine. Elle reçoit les compliments de Bonaparte. C’est une femme d'une très grande beauté : Lucien Bonaparte, l’'apprécie énormément. Talma, enthousiasmé, encourage sa carrière. Bonaparte la remarque et une invitation lui est transmise par Constant, son valet de chambre. Elle est invitée à Saint-Cloud le 8 juin 1803. Après sa liaison avec Bonaparte, elle déclarera avec superbe : "Le Premier Consul m'a quittée pour se faire Empereur." Le 11 mai 1808, Mademoiselle George doit jouer dans "Artaxercès" de Delrieu. mais elle a disparu. Elle était sur la route de Strasbourg avec sa dame de compagnie. Mademoiselle George avait obtenu un passeport de l'ambassade de Russie, au nom de la comtesse de Beckendorff et de sa femme de chambre... ce qui lui permet d'échapper aux nombreuses dettes dont elle était criblée. De plus le comte de Beckendorff lui avait promis de l'épouser. Arrivée à Saint-Pétersbourg, elle est très bien accueillie par le Tsar Alexandre 1er et la noblesse russe. Elle retrouve des comédiens français comme Mademoiselle Bourgoin. Elle joue au Théâtre Impérial, touche seize mille roubles d'appointements et connaît un grand succès. Le Tsar lui offre des bijoux dont un somptueux diadème et une plaque de diamants pour la ceinture... Caulaincourt, ambassadeur de France en Russie, reçoit la consigne suivante de Napoléon, datée du 9 juillet 1808 : "Quant aux acteurs et aux actrices français qui sont à Saint-Pétersbourg, on peut les garder et s'en amuser aussi longtemps qu'on voudra... Si les circonstances se présentent d'en parler, dîtes que pour ma part, je suis charmé que tout ce que nous avons à Paris puisse amuser Sa Majesté." En 1812, c'est la guerre entre la France et la Russie, les acteurs français se trouvent dans une situation difficile. La bataille de la Moskowa est considérée par les Russes comme une victoire. L'ordre est donné à la population d'illuminer les maisons. Mademoiselle George refuse. "C'est une bonne Française, dit le Tsar Alexandre 1er, je ne veux pas qu'on l'inquiète." Mais suite à la désastreuse retraite de Russie, elle quitte Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1813 pour la Suède en compagnie de sa soeur et elle est accueillie par Bernadotte, le prince royal de Suède qui lui rend hommage. Elle retrouve Napoléon à Dresde, le 19 juin 1813, qui lui fait bon accueil puis elle joue avec Talma. Le 11 août 1813, les comédiens rentrent à Paris. Napoléon fait réintégrer Mademoiselle George dans la troupe de la Comédie Française. Sous la Première Restauration, elle ne cache pas son bonapartisme. Pendant les Cent-Jours, Mesdemoiselles George et Mars portent des violettes à leur corsage et sur leur chapeau. Mademoiselle George reçoit une somme de vingt mille francs de Napoléon qui la fait inscrire parmi les membres du Comité de lecture de la Comédie Française. Sous la Seconde restauration, Mademoiselle George qui avait

Auction archive: Lot number 193
Auction:
Datum:
25 Mar 2018
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