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Auction archive: Lot number 165

COLLIER torque en or jaune 18 k (750

Estimate
€10,000 - €20,000
ca. US$11,774 - US$23,548
Price realised:
€119,000
ca. US$140,114
Auction archive: Lot number 165

COLLIER torque en or jaune 18 k (750

Estimate
€10,000 - €20,000
ca. US$11,774 - US$23,548
Price realised:
€119,000
ca. US$140,114
Beschreibung:

COLLIER torque en or jaune 18 k (750 millièmes) et platine ponctué d'un liseré de diamants taillés en rose. Circa 1940. Poinçon du Maître orfèvre Groëné & Darde. Resté dans la même famille depuis l'origine. Hauteur: 16,6 cm - Largeur: 14,9 cm - Diamètre du cou: +/- 13 cm Poids brut: 85,6 g Un certi�cat de Monsieur Olivier Baroin, spécialiste de l'artiste, sera remis à l'acquéreur. Il nous précise que le type de dessin de ce collier apparait très tôt dans l'oeuvre de la créatrice, inspirée lors d'une croisière en Egypte (automne 1923). Suzanne Belperron, est une des �gures emblématiques de l'univers de la joaillerie moderne. Après avoir obtenu le premier prix de l'Ecole des Beaux-arts de Besançon en 1918, Suzanne Belperron débute dès 1919 sa brillante carrière aux côtés de Jeanne Boivin. Cette dernière l'engage pour succéder à son mari au poste de dessinatrice modéliste. Treize années plus tard la créatrice se lasse de voir son image se re�éter dans le miroir du défunt René Boivin. Suzanne pourtant devenue codirectrice de la Maison démissionne en mars 1932 et laisse derrière elle une empreinte inaltérable, des dessins par milliers. Bernard Herz, grand négociant en perles �nes et pierres précieuses, lui a proposé de prendre les rênes de sa société et va lui permettre de s'épanouir en toute liberté. Forte de leur exaltante complicité, Suzanne Belperron va désormais compter parmi les créatrices les plus en vogue des folles années 30. Ses modèles révolutionnent le monde de la parure; ses matières, ses volumes, ses créations ef�eurent parfois la démesure, tant sur un plan artistique que sculptural. Même si le bijou se veut parfois un peu exubérant, il n'en demeure pas moins élégant. Sa créativité n'outrepasse jamais la limite du bon goût: là est la clef du mystère Belperron. L'oeuvre de Suzanne Belperron est singulière, elle se traduit par des bijoux certes graphiques et purs, mais surtout sensuels pour ne pas dire charnels. Une clientèle prestigieuse la sollicite comme en témoignent ses carnets de commandes qui répertorient familles royales, aristocrates, banquiers ou étoiles du cinéma... Aux quatre coins du monde, on s'émerveille devant les parures imaginées pour la duchesse de Windsor, la bégum Aga Khan, la maharani de Baroda, la baronne de Rothschild, Elsa Schiaparelli Nina Ricci, Daisy Fellowes, Ganna Walska ou Merle Oberon... Bien des célébrités, aux personnalités parfois diamétralement opposées, fréquenteront le « 59 rue de Châteaudun ». Monsieur Arno Breker y succédait à Mallet-Stevens qui laissait place à Gary Cooper�; Colette l'attendait impatiemment dans un salon à l'heure du thé... tandis que madame Belperron �nissait un rendez-vous avec la comtesse de Beauvoir ou madame de Villemorin. De 1932 à 1971, les bijoux de la « très parisienne » madame Belperron illustrent régulièrement les couvertures de magazines de la presse féminine (Le Figaro Illustré, Femina, Vogue ou Harper's Bazaar) mais aussi les pages de L'Express, du Herald Tribune ou du Toronto Star. Contrairement à la plupart des grands joailliers, Suzanne Belperron ne signa jamais ses bijoux. Dotée d'une forte personnalité, l'artiste avait pour seul adage « mon style est ma signature ». Son oeuvre inspire d'ailleurs, encore aujourd'hui, grand nombre d'entre eux. Olivier Baroin

Auction archive: Lot number 165
Auction:
Datum:
9 Dec 2017
Auction house:
L'Huillier & Associés
17 rue Drouot
75009 Paris
France
contact@lhuillierparis.com
+33 (0)1 4770 3616
+33 (0)1 4523 0930
Beschreibung:

COLLIER torque en or jaune 18 k (750 millièmes) et platine ponctué d'un liseré de diamants taillés en rose. Circa 1940. Poinçon du Maître orfèvre Groëné & Darde. Resté dans la même famille depuis l'origine. Hauteur: 16,6 cm - Largeur: 14,9 cm - Diamètre du cou: +/- 13 cm Poids brut: 85,6 g Un certi�cat de Monsieur Olivier Baroin, spécialiste de l'artiste, sera remis à l'acquéreur. Il nous précise que le type de dessin de ce collier apparait très tôt dans l'oeuvre de la créatrice, inspirée lors d'une croisière en Egypte (automne 1923). Suzanne Belperron, est une des �gures emblématiques de l'univers de la joaillerie moderne. Après avoir obtenu le premier prix de l'Ecole des Beaux-arts de Besançon en 1918, Suzanne Belperron débute dès 1919 sa brillante carrière aux côtés de Jeanne Boivin. Cette dernière l'engage pour succéder à son mari au poste de dessinatrice modéliste. Treize années plus tard la créatrice se lasse de voir son image se re�éter dans le miroir du défunt René Boivin. Suzanne pourtant devenue codirectrice de la Maison démissionne en mars 1932 et laisse derrière elle une empreinte inaltérable, des dessins par milliers. Bernard Herz, grand négociant en perles �nes et pierres précieuses, lui a proposé de prendre les rênes de sa société et va lui permettre de s'épanouir en toute liberté. Forte de leur exaltante complicité, Suzanne Belperron va désormais compter parmi les créatrices les plus en vogue des folles années 30. Ses modèles révolutionnent le monde de la parure; ses matières, ses volumes, ses créations ef�eurent parfois la démesure, tant sur un plan artistique que sculptural. Même si le bijou se veut parfois un peu exubérant, il n'en demeure pas moins élégant. Sa créativité n'outrepasse jamais la limite du bon goût: là est la clef du mystère Belperron. L'oeuvre de Suzanne Belperron est singulière, elle se traduit par des bijoux certes graphiques et purs, mais surtout sensuels pour ne pas dire charnels. Une clientèle prestigieuse la sollicite comme en témoignent ses carnets de commandes qui répertorient familles royales, aristocrates, banquiers ou étoiles du cinéma... Aux quatre coins du monde, on s'émerveille devant les parures imaginées pour la duchesse de Windsor, la bégum Aga Khan, la maharani de Baroda, la baronne de Rothschild, Elsa Schiaparelli Nina Ricci, Daisy Fellowes, Ganna Walska ou Merle Oberon... Bien des célébrités, aux personnalités parfois diamétralement opposées, fréquenteront le « 59 rue de Châteaudun ». Monsieur Arno Breker y succédait à Mallet-Stevens qui laissait place à Gary Cooper�; Colette l'attendait impatiemment dans un salon à l'heure du thé... tandis que madame Belperron �nissait un rendez-vous avec la comtesse de Beauvoir ou madame de Villemorin. De 1932 à 1971, les bijoux de la « très parisienne » madame Belperron illustrent régulièrement les couvertures de magazines de la presse féminine (Le Figaro Illustré, Femina, Vogue ou Harper's Bazaar) mais aussi les pages de L'Express, du Herald Tribune ou du Toronto Star. Contrairement à la plupart des grands joailliers, Suzanne Belperron ne signa jamais ses bijoux. Dotée d'une forte personnalité, l'artiste avait pour seul adage « mon style est ma signature ». Son oeuvre inspire d'ailleurs, encore aujourd'hui, grand nombre d'entre eux. Olivier Baroin

Auction archive: Lot number 165
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Datum:
9 Dec 2017
Auction house:
L'Huillier & Associés
17 rue Drouot
75009 Paris
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+33 (0)1 4770 3616
+33 (0)1 4523 0930
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