COLONIE LIBRE DE NOUVELLE-FRANCE (PAPOUASIE). Pièce imprimée signée (griffe de Charles Du Breil marquis de Rays), in-4 oblong, encre bleue sur papier gris. Jersey, 31 août 1879. Grand sceau gaufré « Nouvelle-France / Colonie libre Port-Breton ». Déchirures consolidées au dos. Rarissime action pour 6 hectares de terrain, achetée par Adèle Eléonore Cauchois, dans la colonie de Port-Breton (Nouvelle-Guinée). Lancé le 26 juillet 1877 par Charles Du Breil marquis de Rays, ce projet relayé par de nombreux médias visait à créer une colonie française en Nouvelle-Guinée orientale, qu'aucune puissance coloniale ne possédait. Entre 1879 et 1881, quatre navires de migrants européens, avec 570 passagers, débarquèrent à Port-Breton, pointe sud de la Nouvelle-Irlande. Arrivés sur place, les colons sont confrontés à l'absence complète d'infrastructures, à des conditions sanitaires épouvantables et à l'hostilité des Papous ; une centaine meurent d'épuisement, de faim ou de maladie. Les survivants seront évacués vers l'Australie par les Britanniques. L'organisateur de cette funeste escroquerie sera condamné à 6 ans de prison.
COLONIE LIBRE DE NOUVELLE-FRANCE (PAPOUASIE). Pièce imprimée signée (griffe de Charles Du Breil marquis de Rays), in-4 oblong, encre bleue sur papier gris. Jersey, 31 août 1879. Grand sceau gaufré « Nouvelle-France / Colonie libre Port-Breton ». Déchirures consolidées au dos. Rarissime action pour 6 hectares de terrain, achetée par Adèle Eléonore Cauchois, dans la colonie de Port-Breton (Nouvelle-Guinée). Lancé le 26 juillet 1877 par Charles Du Breil marquis de Rays, ce projet relayé par de nombreux médias visait à créer une colonie française en Nouvelle-Guinée orientale, qu'aucune puissance coloniale ne possédait. Entre 1879 et 1881, quatre navires de migrants européens, avec 570 passagers, débarquèrent à Port-Breton, pointe sud de la Nouvelle-Irlande. Arrivés sur place, les colons sont confrontés à l'absence complète d'infrastructures, à des conditions sanitaires épouvantables et à l'hostilité des Papous ; une centaine meurent d'épuisement, de faim ou de maladie. Les survivants seront évacués vers l'Australie par les Britanniques. L'organisateur de cette funeste escroquerie sera condamné à 6 ans de prison.
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