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Auction archive: Lot number 110

Coming from the Private Collection of Jean-Michel Cérède 1934 Bugatti Type 57 Ventoux Coach Chassis no. 57319

Estimate
€0
Price realised:
€166,750
ca. US$213,184
Auction archive: Lot number 110

Coming from the Private Collection of Jean-Michel Cérède 1934 Bugatti Type 57 Ventoux Coach Chassis no. 57319

Estimate
€0
Price realised:
€166,750
ca. US$213,184
Beschreibung:

Les Bugatti Type 57 ont été construites de 1934 à 1939 en 970 exemplaires, tous modèles confondus. Elles doivent être considérées comme des voitures de « grand tourisme » la plus appréciée et diffusée des Bugatti durant la moitié des années trente, sachant qu’en sont dérivés des modèles « compétition » qui s’illustrèrent en courses, notamment aux « 24 heures du Mans » 1937 et 1939. Le moteur est un 8 cylindres en ligne, soupapes en tête commandées par deux arbres à cames en tête, ce qui est une première chez Bugatti. Sa cylindrée est de 3000 cm3, alésage course de 72 x 100 mm et il développe 110 cv à 3500 tr/mn. La boite de vitesse est à 4 rapports, les freins sont à tambours, mais remarquablement efficaces. La direction, à boitier, est à droite comme toutes les voitures sportives de l’époque, et bien que peu démultipliée elle est d’une précision remarquable donnant un grand agrément de conduite. L’exemplaire présenté, n°57.319 a été acquis par son actuel propriétaire en janvier 1966 par l’intermédiaire de Claude martin négociant et fils de « l’Ours Martin » pilote et champion sur Amilcar avant la guerre. Un certain nombre de travaux de mise au point ont alors été effectués, et en 1968 il a été procédé à un échange du moteur : celui qui se trouvait sur la voiture accusait une importante consommation d’huile. Un moteur refait à neuf par Hauswald mécanicien concessionnaire Bugatti à Levallois a été fourni et monté par Jacques Dumontant à Limoges. Ce moteur est réputé être le dernier moteur entièrement refait par Hauswald avant qu’il cesse ses activités. Lors du montage il a été muni d’une pipe d’admission de Type 101 et d’un carburateur Weber double corps inversé fournis par l’Usine Bugatti. La carrosserie est du modèle d’usine, dit « Ventoux’ (bien que réalisé par Gangloff à Colmar). Elle est en tôle d’acier sur charpente bois, sauf le capot aluminium. Elle a fait alors l’objet d’une nouvelle peinture. La sellerie en cuir d’origine a été conservée malgré qu’elle accuse la patine et la fatigue du temps. Le pavillon est également d’origine, seules les moquettes ont été refaites. Un porte-bouquet et un cendrier d’époque décorent l’habitacle. Lors de l’échange du moteur le compteur a été remis à zéro. Il indique maintenant environ 40 000km. Ceux-ci ont été principalement utilisés pour la participation à de nombreux Rallyes Bugatti : à Wiesbaden par le Club Allemand en 1967, à Maastricht par le Club Bugatti Hollandais. En 1983 la voiture participait au Rallye Paris –Bordeaux organisé par l’Automobile Club de France. On a pu la voir exposée au Musée de la Colline à la Défense, puis durant différents salons Rétromobile, et en tant que propriété des organisateurs elle a été présente à presque toutes les éditions de « Bugatti à Montlhéry » de 1985 à 2002. Et, dernièrement elle a passé l’hiver 2007 au Mercedes-Benz Center à Rueil Malmaison. Parmi tous les rallyes effectués, il faut citer, pilotée par l’épouse du propriétaire la manifestation « 100 Bugatti à Deauville » en 1978 : une véritable course disputée entre (presque) cent Bugatti sur un circuit rectangulaire devant le Casino, l’Hotel Normandie d’un coté, la mer et les Planches de l’autre. Le même pilote a eu le privilège de participer avec cette Bugatti à un concours d’élégance au Touquet, présenté par Léon Zitrone : tout c’était bien passé, sauf que Léon semblait être moins intéressé par les chevaux –vapeur que par les autres. Le plus long voyage effectué avec cette voiture a été en 1998 le Rallye de Molsheim à Campo Galliano organisé par la Famille Artioli, constructeurs éphémères de la nouvelle Bugatti EB.110. Il s’agissait de transporter symboliquement la flamme de la forge de l’usine de Molsheim via la Forêt Noire, le Lichenstein, La Suisse, l’Italie du Nord jusqu’à la forge de la nouvelle usine de Campo Galliano – toute voisine de Modène. Cette magnifique randonnée se terminant à Milan, il restait à revenir à Paris, ce qui fût fait en deux jours, via le tunnel du Mont-Blanc

Auction archive: Lot number 110
Auction:
Datum:
7 Feb 2009
Auction house:
Bonhams London
Paris Expo
Beschreibung:

Les Bugatti Type 57 ont été construites de 1934 à 1939 en 970 exemplaires, tous modèles confondus. Elles doivent être considérées comme des voitures de « grand tourisme » la plus appréciée et diffusée des Bugatti durant la moitié des années trente, sachant qu’en sont dérivés des modèles « compétition » qui s’illustrèrent en courses, notamment aux « 24 heures du Mans » 1937 et 1939. Le moteur est un 8 cylindres en ligne, soupapes en tête commandées par deux arbres à cames en tête, ce qui est une première chez Bugatti. Sa cylindrée est de 3000 cm3, alésage course de 72 x 100 mm et il développe 110 cv à 3500 tr/mn. La boite de vitesse est à 4 rapports, les freins sont à tambours, mais remarquablement efficaces. La direction, à boitier, est à droite comme toutes les voitures sportives de l’époque, et bien que peu démultipliée elle est d’une précision remarquable donnant un grand agrément de conduite. L’exemplaire présenté, n°57.319 a été acquis par son actuel propriétaire en janvier 1966 par l’intermédiaire de Claude martin négociant et fils de « l’Ours Martin » pilote et champion sur Amilcar avant la guerre. Un certain nombre de travaux de mise au point ont alors été effectués, et en 1968 il a été procédé à un échange du moteur : celui qui se trouvait sur la voiture accusait une importante consommation d’huile. Un moteur refait à neuf par Hauswald mécanicien concessionnaire Bugatti à Levallois a été fourni et monté par Jacques Dumontant à Limoges. Ce moteur est réputé être le dernier moteur entièrement refait par Hauswald avant qu’il cesse ses activités. Lors du montage il a été muni d’une pipe d’admission de Type 101 et d’un carburateur Weber double corps inversé fournis par l’Usine Bugatti. La carrosserie est du modèle d’usine, dit « Ventoux’ (bien que réalisé par Gangloff à Colmar). Elle est en tôle d’acier sur charpente bois, sauf le capot aluminium. Elle a fait alors l’objet d’une nouvelle peinture. La sellerie en cuir d’origine a été conservée malgré qu’elle accuse la patine et la fatigue du temps. Le pavillon est également d’origine, seules les moquettes ont été refaites. Un porte-bouquet et un cendrier d’époque décorent l’habitacle. Lors de l’échange du moteur le compteur a été remis à zéro. Il indique maintenant environ 40 000km. Ceux-ci ont été principalement utilisés pour la participation à de nombreux Rallyes Bugatti : à Wiesbaden par le Club Allemand en 1967, à Maastricht par le Club Bugatti Hollandais. En 1983 la voiture participait au Rallye Paris –Bordeaux organisé par l’Automobile Club de France. On a pu la voir exposée au Musée de la Colline à la Défense, puis durant différents salons Rétromobile, et en tant que propriété des organisateurs elle a été présente à presque toutes les éditions de « Bugatti à Montlhéry » de 1985 à 2002. Et, dernièrement elle a passé l’hiver 2007 au Mercedes-Benz Center à Rueil Malmaison. Parmi tous les rallyes effectués, il faut citer, pilotée par l’épouse du propriétaire la manifestation « 100 Bugatti à Deauville » en 1978 : une véritable course disputée entre (presque) cent Bugatti sur un circuit rectangulaire devant le Casino, l’Hotel Normandie d’un coté, la mer et les Planches de l’autre. Le même pilote a eu le privilège de participer avec cette Bugatti à un concours d’élégance au Touquet, présenté par Léon Zitrone : tout c’était bien passé, sauf que Léon semblait être moins intéressé par les chevaux –vapeur que par les autres. Le plus long voyage effectué avec cette voiture a été en 1998 le Rallye de Molsheim à Campo Galliano organisé par la Famille Artioli, constructeurs éphémères de la nouvelle Bugatti EB.110. Il s’agissait de transporter symboliquement la flamme de la forge de l’usine de Molsheim via la Forêt Noire, le Lichenstein, La Suisse, l’Italie du Nord jusqu’à la forge de la nouvelle usine de Campo Galliano – toute voisine de Modène. Cette magnifique randonnée se terminant à Milan, il restait à revenir à Paris, ce qui fût fait en deux jours, via le tunnel du Mont-Blanc

Auction archive: Lot number 110
Auction:
Datum:
7 Feb 2009
Auction house:
Bonhams London
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