Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 28

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XIV Attribuée à Noël Gérard

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$111,561 - US$167,341
Price realised:
€195,000
ca. US$217,544
Auction archive: Lot number 28

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XIV Attribuée à Noël Gérard

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$111,561 - US$167,341
Price realised:
€195,000
ca. US$217,544
Beschreibung:

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XIV Attribuée à Noël Gérard En placage de bois noirci, incrustations de laiton, étain, écaille et corne teintée, ornementation de bronze ciselé et vernis, le plateau orné au centre d'un médaillon à décor d'une scène champêtre animée d'une rivière inscrit dans une réserve, la façade bombée ouvrant par six tiroirs sur quatre rangs, les chutes à motif de mufle de lion et rinceaux, les entrées de serrure à motif de sphinges adossées, les pieds à enroulement d'acanthe ; petits accidents H. : 83,5 cm (32 3/4 in.) l. : 134 cm (52 3/4 in.) P. : 61,5 cm (24 1/4 in.) A Louis XIV gilt-varnish mounted, ebonised, tin, tortoiseshell, horn and brass-inlaid commode, attributed to Noel Gerard Cette commode d'aspect bombé ouvre à six tiroirs disposés en quatre rangs, dont trois sur toute la largeur et trois autres plus petits à la partie inférieure. Elle est entièrement recouverte en marqueterie en contrepartie de laiton, et d'écaille rehaussée de nacre et de corne polychrome et présente un décor de rinceaux, de vases de fleurs et de palmettes sur le corps, alors que le plateau bombé en façade est cintré par une réserve ovale, qui renferme un paysage avec un édifice, des personnages et des chevaliers au bord d'une rivière, le tout animé par des oiseaux, des insectes en vol et de volutes finissant avec des mascarons représentés de profil. Le plateau est ceint par un quart-de-rond mouluré de cuivre, alors que les montants sont parés d'importantes chutes ornées de rinceaux d'acanthe à jour et de protomés de lion exécutés en bronze doré, ainsi que les sabots, les entrées de serrure dont trois sont cantonnées de sphinges, les mains à rosaces tournoyantes et la petite agrafe de tablier à rosace entourée de volutes et de feuilles d'acanthe. Notre commode appartient à un groupe formé par plusieurs commodes de ce modèle, dit "à pont", soit à deux, à trois, ou à quatre rangs de tiroirs, lequel, selon Pierre Grand (1), pourrait être relié au commerce du marchand ébéniste Noël Gérard. En effet, deux commodes en sarcophage ou à la Régence à deux tiroirs recouvertes en marqueterie de laiton et d'écaille, l'une de l'ancienne collection Kotschoubey (2) et l'autre vendue à Monaco (3) (fig. 1), sont identiques pour la forme et pour la parure de bronzes à une commode en bois de placage, autrefois dans la collection de Madame Camoin (4) et portant l'estampille N.G., identifiée par Alexandre Pradère (5) comme étant celle de Noël Gérard. Or, les deux premières commodes à revêtement de cuivre et de laiton présentent le même décor marqueté et les mêmes bronzes que la nôtre et que l'ensemble du groupe de commodes " à pont " : on retrouve ainsi les chutes très amples en bronze décorées de mufles de lion, aussi bien que les mêmes rinceaux marquetés sur les tiroirs en façade. La plupart d'entre elles sont dotés de trois rangs de tiroirs (6), et une seule, en première partie (7), est munie, comme la nôtre, de quatre rangs de tiroirs (fig. 2). Parmi les commodes à trois rangs de tiroirs conservées, seulement deux sont recouvertes en marqueterie en contrepartie, l'une au château de Versailles (8), la seconde dans le commerce de l'art parisien (9), cette dernière estampillée F.L. pour François Lieutaud (Fig. 3-4). La présence de l'estampille de Lieutaud sur une commode de cette série associée à l'aspect très répétitif des motifs marquetés sur toutes les autres, soit à deux, à trois ou à quatre tiroirs, indique que derrière cette production, confiée de toute évidence à plusieurs ateliers d'ébénistes parisiens, se trouvait un même marqueteur, vraisemblablement Toussaint Devoye (†1753) et surtout un même commanditaire, en l'occurrence le marchand-ébéniste Noël Gérard, comme l'a démontré Pierre Grand Devoye, qui avait réalisé avant 1720 des marqueteries pour Nicolas Sageot fournissait aussi un autre ébéniste, Pierre Moulin qui avait épousé en 1712 la belle-sœur de Noël Gérard, avec lequel tous les deux entretenaient des relations de travail. Rappelons qu

Auction archive: Lot number 28
Auction:
Datum:
20 May 2019
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XIV Attribuée à Noël Gérard En placage de bois noirci, incrustations de laiton, étain, écaille et corne teintée, ornementation de bronze ciselé et vernis, le plateau orné au centre d'un médaillon à décor d'une scène champêtre animée d'une rivière inscrit dans une réserve, la façade bombée ouvrant par six tiroirs sur quatre rangs, les chutes à motif de mufle de lion et rinceaux, les entrées de serrure à motif de sphinges adossées, les pieds à enroulement d'acanthe ; petits accidents H. : 83,5 cm (32 3/4 in.) l. : 134 cm (52 3/4 in.) P. : 61,5 cm (24 1/4 in.) A Louis XIV gilt-varnish mounted, ebonised, tin, tortoiseshell, horn and brass-inlaid commode, attributed to Noel Gerard Cette commode d'aspect bombé ouvre à six tiroirs disposés en quatre rangs, dont trois sur toute la largeur et trois autres plus petits à la partie inférieure. Elle est entièrement recouverte en marqueterie en contrepartie de laiton, et d'écaille rehaussée de nacre et de corne polychrome et présente un décor de rinceaux, de vases de fleurs et de palmettes sur le corps, alors que le plateau bombé en façade est cintré par une réserve ovale, qui renferme un paysage avec un édifice, des personnages et des chevaliers au bord d'une rivière, le tout animé par des oiseaux, des insectes en vol et de volutes finissant avec des mascarons représentés de profil. Le plateau est ceint par un quart-de-rond mouluré de cuivre, alors que les montants sont parés d'importantes chutes ornées de rinceaux d'acanthe à jour et de protomés de lion exécutés en bronze doré, ainsi que les sabots, les entrées de serrure dont trois sont cantonnées de sphinges, les mains à rosaces tournoyantes et la petite agrafe de tablier à rosace entourée de volutes et de feuilles d'acanthe. Notre commode appartient à un groupe formé par plusieurs commodes de ce modèle, dit "à pont", soit à deux, à trois, ou à quatre rangs de tiroirs, lequel, selon Pierre Grand (1), pourrait être relié au commerce du marchand ébéniste Noël Gérard. En effet, deux commodes en sarcophage ou à la Régence à deux tiroirs recouvertes en marqueterie de laiton et d'écaille, l'une de l'ancienne collection Kotschoubey (2) et l'autre vendue à Monaco (3) (fig. 1), sont identiques pour la forme et pour la parure de bronzes à une commode en bois de placage, autrefois dans la collection de Madame Camoin (4) et portant l'estampille N.G., identifiée par Alexandre Pradère (5) comme étant celle de Noël Gérard. Or, les deux premières commodes à revêtement de cuivre et de laiton présentent le même décor marqueté et les mêmes bronzes que la nôtre et que l'ensemble du groupe de commodes " à pont " : on retrouve ainsi les chutes très amples en bronze décorées de mufles de lion, aussi bien que les mêmes rinceaux marquetés sur les tiroirs en façade. La plupart d'entre elles sont dotés de trois rangs de tiroirs (6), et une seule, en première partie (7), est munie, comme la nôtre, de quatre rangs de tiroirs (fig. 2). Parmi les commodes à trois rangs de tiroirs conservées, seulement deux sont recouvertes en marqueterie en contrepartie, l'une au château de Versailles (8), la seconde dans le commerce de l'art parisien (9), cette dernière estampillée F.L. pour François Lieutaud (Fig. 3-4). La présence de l'estampille de Lieutaud sur une commode de cette série associée à l'aspect très répétitif des motifs marquetés sur toutes les autres, soit à deux, à trois ou à quatre tiroirs, indique que derrière cette production, confiée de toute évidence à plusieurs ateliers d'ébénistes parisiens, se trouvait un même marqueteur, vraisemblablement Toussaint Devoye (†1753) et surtout un même commanditaire, en l'occurrence le marchand-ébéniste Noël Gérard, comme l'a démontré Pierre Grand Devoye, qui avait réalisé avant 1720 des marqueteries pour Nicolas Sageot fournissait aussi un autre ébéniste, Pierre Moulin qui avait épousé en 1712 la belle-sœur de Noël Gérard, avec lequel tous les deux entretenaient des relations de travail. Rappelons qu

Auction archive: Lot number 28
Auction:
Datum:
20 May 2019
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert