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Auction archive: Lot number 29

Correspondance de 72 lettres (dont une dizaine non signées, écrites ou complétées

Estimate
€40,000 - €50,000
ca. US$59,646 - US$74,558
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 29

Correspondance de 72 lettres (dont une dizaine non signées, écrites ou complétées

Estimate
€40,000 - €50,000
ca. US$59,646 - US$74,558
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Correspondance de 72 lettres (dont une dizaine non signées, écrites ou complétées d'une autre main) adressées à Louis Aimé-Martin. 1824-1847. Joint, quelques enveloppes ou lettres incomplètes. Le tout monté sur ff., et relié dans un volume grand in-4, maroquin grenat, dos à nerfs, doublures de maroquin bordeaux en bord à bord avec encadrement de filet doré, gardes de soie bronze, tranches dorées (G. Cretté succ. de Marius Michel . Joint, un portrait de Lamartine, dessin original signé de Wlodimir Konarski daté de 1868 (40 x 40 mm monté sur bristol) RICHE ET ADMIRABLE CORRESPONDANCE LITTÉRAIRE, POLITIQUE ET DE VOYAGE. Lamartine traite en détails des modifications à apporter à son ode « Contre la peine de mort » (1830, lettres n° 11 à 18), parle de ses précieux moments d'inspiration (« je commence à me sauver sous un arbre de mes bois et à écrire quelques vers au murmure des feuilles et au cri des grillons », 1835), évoque ses contrats d'édition et ses oeuvres, Harmonies poétiques et religieuses (1830, n° 10), Jocelyn (s.d., n° 43), Histoire des Girondins (1843, n° 64 et 65), montre dans quelle position de force il aborde son élection à l'Académie française (1829, n° 3 et 4) et mentionne des écrivains comme Byron (1831, n° 22), Vigny (1828, n° 2), Musset (1847, n° 55), Cooper, Soumet, etc. Lamartine tient son correspondant informé de ses réussites et échecs électoraux, de ses discours à la Chambre, définit sa position politique (« un homme en dehors de tous les partis », 1837, n° 57) et disserte sur la société matérialiste et égoïste moderne, les masses et les révolutions, la révolte des canuts (1831, n° 30), les hommes politiques comme La Fayette (1830, n° 20) ou Chateaubriand (1831, n° 29), etc. Avec une très belle lettre écrite de Grèce lors de son voyage en Orient (1832, n° 35), et des lettres évoquant les morts de sa fille Julia, de sa mère, etc. AIMÉ-MARTIN, « FRÈRE DE MON COEUR ET DE MON CHOIX » (Lamartine, à ses funérailles). Ami et secrétaire de Bernardin de Saint-Pierre dont il épousa la veuve, Louis Antoine Marie Martin, dit Louis Aimé- Martin (1781-1847) fut professeur d'histoire et de lettres à l'Athénée (1813) puis à l'École polytechnique (1815- 1831), directeur du dépôt légal (1831-1835) puis bibliothécaire à Sainte-Geneviève. Il laissa des ouvrages pédagogiques et littéraires, mais surtout donna d'excellentes éditions des classiques en plus des oeuvres complètes de Bernardin de Saint-Pierre. Lamartine entretint avec lui une amitié de plus de vingt ans, de 1824 à sa mort en 1847, d'une profonde sincérité bien qu'en partie intéressée : il avait recours à la vaste érudition d'Aimé-Martin pour ses travaux d'écrivain et de député, à son expérience littéraire pour corriger ses ouvrages sous presse, à ses relations dans les milieux intellectuels et politiques (Aimé-Martin fut longtemps secrétaire-rédacteur à la Chambre des députés) pour recueillir avant parution des impressions sur ses nouvelles oeuvres, et à sa connaissance du milieu de l'édition et de la presse (Aimé-Martin collaborait au Journal des débats du puissant Bertin) pour négocier des contrats avec les éditeurs ou lancer la publicité de ses nouveautés. Lamartine recourut également à lui pour des raisons plus prosaïques, comme trouver un logement à Paris ou l'aider à vendre le vin de ses propriétés bourguignonnes. À sa mort, Aimé-Martin légua une partie de sa fortune à Lamartine. « LE JOUR OÙ PARIS S'ÉCROULERA... » : LAMARTINE EN CASSANDRE DES RÉVOLUTIONS « ... Pour moi je suis comme vous le sabre au côté et la carabine prête, bon citoyen tant qu'il y aura une cité ; après cela chacun pour son compte... Le jour où Paris s'écroulera soit en République soit en convulsions anarchiques : la guerre civile dans huit jours avec trois drapeaux ! Quel avenir ! Ô Charles dix ! que de larmes et de sang un mauvais rêve coûtera à l'Europe !... » (s.l., 31 décembre 1830, n° 20). « CONTRE LA PEINE DE MORT », CÉLÈBRE ODE ABOLITIONNISTE DE LAMARTINE Lamartine, député de 1833

Auction archive: Lot number 29
Auction:
Datum:
13 Nov 2009
Auction house:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
France
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Correspondance de 72 lettres (dont une dizaine non signées, écrites ou complétées d'une autre main) adressées à Louis Aimé-Martin. 1824-1847. Joint, quelques enveloppes ou lettres incomplètes. Le tout monté sur ff., et relié dans un volume grand in-4, maroquin grenat, dos à nerfs, doublures de maroquin bordeaux en bord à bord avec encadrement de filet doré, gardes de soie bronze, tranches dorées (G. Cretté succ. de Marius Michel . Joint, un portrait de Lamartine, dessin original signé de Wlodimir Konarski daté de 1868 (40 x 40 mm monté sur bristol) RICHE ET ADMIRABLE CORRESPONDANCE LITTÉRAIRE, POLITIQUE ET DE VOYAGE. Lamartine traite en détails des modifications à apporter à son ode « Contre la peine de mort » (1830, lettres n° 11 à 18), parle de ses précieux moments d'inspiration (« je commence à me sauver sous un arbre de mes bois et à écrire quelques vers au murmure des feuilles et au cri des grillons », 1835), évoque ses contrats d'édition et ses oeuvres, Harmonies poétiques et religieuses (1830, n° 10), Jocelyn (s.d., n° 43), Histoire des Girondins (1843, n° 64 et 65), montre dans quelle position de force il aborde son élection à l'Académie française (1829, n° 3 et 4) et mentionne des écrivains comme Byron (1831, n° 22), Vigny (1828, n° 2), Musset (1847, n° 55), Cooper, Soumet, etc. Lamartine tient son correspondant informé de ses réussites et échecs électoraux, de ses discours à la Chambre, définit sa position politique (« un homme en dehors de tous les partis », 1837, n° 57) et disserte sur la société matérialiste et égoïste moderne, les masses et les révolutions, la révolte des canuts (1831, n° 30), les hommes politiques comme La Fayette (1830, n° 20) ou Chateaubriand (1831, n° 29), etc. Avec une très belle lettre écrite de Grèce lors de son voyage en Orient (1832, n° 35), et des lettres évoquant les morts de sa fille Julia, de sa mère, etc. AIMÉ-MARTIN, « FRÈRE DE MON COEUR ET DE MON CHOIX » (Lamartine, à ses funérailles). Ami et secrétaire de Bernardin de Saint-Pierre dont il épousa la veuve, Louis Antoine Marie Martin, dit Louis Aimé- Martin (1781-1847) fut professeur d'histoire et de lettres à l'Athénée (1813) puis à l'École polytechnique (1815- 1831), directeur du dépôt légal (1831-1835) puis bibliothécaire à Sainte-Geneviève. Il laissa des ouvrages pédagogiques et littéraires, mais surtout donna d'excellentes éditions des classiques en plus des oeuvres complètes de Bernardin de Saint-Pierre. Lamartine entretint avec lui une amitié de plus de vingt ans, de 1824 à sa mort en 1847, d'une profonde sincérité bien qu'en partie intéressée : il avait recours à la vaste érudition d'Aimé-Martin pour ses travaux d'écrivain et de député, à son expérience littéraire pour corriger ses ouvrages sous presse, à ses relations dans les milieux intellectuels et politiques (Aimé-Martin fut longtemps secrétaire-rédacteur à la Chambre des députés) pour recueillir avant parution des impressions sur ses nouvelles oeuvres, et à sa connaissance du milieu de l'édition et de la presse (Aimé-Martin collaborait au Journal des débats du puissant Bertin) pour négocier des contrats avec les éditeurs ou lancer la publicité de ses nouveautés. Lamartine recourut également à lui pour des raisons plus prosaïques, comme trouver un logement à Paris ou l'aider à vendre le vin de ses propriétés bourguignonnes. À sa mort, Aimé-Martin légua une partie de sa fortune à Lamartine. « LE JOUR OÙ PARIS S'ÉCROULERA... » : LAMARTINE EN CASSANDRE DES RÉVOLUTIONS « ... Pour moi je suis comme vous le sabre au côté et la carabine prête, bon citoyen tant qu'il y aura une cité ; après cela chacun pour son compte... Le jour où Paris s'écroulera soit en République soit en convulsions anarchiques : la guerre civile dans huit jours avec trois drapeaux ! Quel avenir ! Ô Charles dix ! que de larmes et de sang un mauvais rêve coûtera à l'Europe !... » (s.l., 31 décembre 1830, n° 20). « CONTRE LA PEINE DE MORT », CÉLÈBRE ODE ABOLITIONNISTE DE LAMARTINE Lamartine, député de 1833

Auction archive: Lot number 29
Auction:
Datum:
13 Nov 2009
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Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
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