Beschreibung:

Correspondance reçue d'environ 140 lettres et pièces. 1807-années 1820. intéressant enseMble qui coMprend des lettres concernant l'eMpire ottoMan et la guerre russo-turque (7 lettres), un fort dossier relatif à l'arMée sous la restauration et à l'expédition d'Espagne de 1823 (environ 60 lettres et pièces), et une correspondance privée du général Mériage (environ 80 lettres et pièces). En 1807, Mériage remplit une mission diplomatique dans l'Empire ottoman à Vidin [sur le danube, dans l'actuelle Bulgarie], puis retrouva ses fonctions d'adjudant-commandant dans l'armée d'Allemagne sous Junot en mai 1809, avant d'être affecté en juin 1809 auprès du général Andréossy, commandant la place de Vienne. En octobre 1809, Mériage rejoignit l'armée d'Illyrie, puis, en 1812, la Grande Armée dans l'état-major du général Marchand : il fut fait général à Moscou par l'empereur lui-même. Fait prisonnier par les Russes le 16 novembre 1812, il ne revint en France qu'en 1814. À la Restauration, il fut intégré dans l'état-major général, et fut nommé aide-major général de l'armée des Pyrénées lors de l'expédition d'Espagne en 1823. À partir de 1824, il fut mis à la disposition du ministre de la Guerre et participa aux réflexions visant à réformer l'armée. - saligny de San Germano (Charles). Lettre autographe signée à Mériage. Naples, 23 avril 1807 : « ... Je voudrois que... vous m'envoyassiez quelques marchandises de Vienne telles que schals de la fabrique de Vienne, une demi-douzaine de toutes couleurs... Nous sommes ici assez tranquilles depuis que les Russes & les Anglais se sont portés vers Constantinople... On a d'abord appris ques les Anglais avoient forcé le détroit, avoient brûlé une partie de la flotte et s'étoient approchés de la capitale ottomane, mais ensuite on a dit que les Turcs s'étoient deffendus vaillammentet que les Anglais avoient été obligés de regagner Malte... » - Mériage. Lettre autographe signée à son chargé d'affaires Certain. Vidin, 11 octobre 1808 : « ... Il n'y a absolument rien ici que des guenilles et des brigands, les seuls tartares y passent mais rarement, les couriers suivent le chemin d'Hermanstadt, de Bucharest et de Ruschink, ce qui fait que les lettres arrivent le plus souvent très lentement par l'intermédiaire du prince Sutzo qui est à Ruschink... Enfin le gal Sebastiani a quitté la Turquie sans que j'en aye été prévenu qu'après qu'il étoit déjà en Allemagne... L'empereur doit avoir été le 27 7bre à Erfurt avec l'empereur Alexandre, là il fera statuer sur les destins de ce pays, j'attends les ordres du ministre incessamment. Puissent-ils ordonner mon départ... » - hanuM (d'). Lettre autographe signée à Mériage. Galatz [actuelle Galati en Roumanie], 14 août 1809 : « ... Les Russes sont passé le Danube à rive droite deux lieux loin de Galatz plus bat. Sont passés à peut prêt 13 à 20 mille homme, général Zose [?] commandera la cavalerie, général Kammitzkie commandera l'infanterie et général Platoff commandera les Cosaques. Général Zose attaqué la forteresse de Isargia qu'il avoit un garnison de trois cent homme... On dit que grand vesir Gion Yousouf Pacha déjat arrivé à Silistre avec quatre vingt mille homme... » Lettres et pièces du ministre de la Guerre Aimé Marie Gaspard de clerMont-tonnerre, du ministre de la Guerre Ange Hyacinthe Maxence de daMas, du directeur de la Police de Louis XVIII François franchet d'esperey, du duc de guiche, du général Armand- Charles guilleMinot, du maréchal Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, de Mériage lui-même, du ministre de la Guerre espagnol Jose sanJuan, etc. Une lettre concerne l'ouvrage de Frédérich Koch Mémoires pour servir à l'histoire de la campagne de 1814 (1819), et une autre l'ouvrage de Mériage Considérations sur l'Organisation des États-majors de l'Armée (1820).