Beschreibung:

Création d'une nouvelle compagnie à partir de celles d'Auch et de Toulouse. Etat satisfaisant de l'artillerie en Espagne - Lettre signée Np, adressée au Duc de Feltre ( 3 pp. in-4 ), rédigée par Meneval, adressée de Paris le 27 janvier 1812. «Monsieur le Duc de Feltre, je n'ai employé pour le service de la Grande armée, que 13 compagnies du train, indépendamment des 10 bataillons dont j'ai disposé, savoir : 4 bataillons en Allemagne, 4 entiers qui étaient en France et deux en Italie. Les 13 compagnies du train sont, 3 compagnies du 1er bataillon, 3 du 13e bataillon bis, 4 du 9e bis et 3 du 4e principal. Mais je vois dans l'état de situation que le 2e bataillon principal a sa 4e et sa 6e compagnie à Auch. Ces deux compagnies seraient disponibles pour la Grande Armée. Le 4e bataillon principal aurait 4 compagnies à Metz, au lieu de 3. Cela ferait donc une nouvelle compagnie, donc la 6e. Les 3 compagnies du 10e bataillon principal qui ont du arriver le 15 janvier à Bayonne sont je crois parties pour l'Armée du Nord et n'existent plus à Auch. Mais le 10e principal doit avoir encore sa .. compagnie à Auch avec un dépôt considérable, qui pourrait également être disponible. (...) Tout cela ferait donc 17 compagnies nouvelles qui équivaudraient à trois bataillons ou 4500 chevaux. Faites moi un rapport sur cet objet important. Ce qui reste du train d'artillerie en Espagne parait suffisant. J'aimerais à disposer de ces 17 compagnies, à les faire venir, à les compléter et à attacher ces 4500 chevaux à l'équipage de siège. Ils pourraient atteler un millier de voitures qu'on destinerait à porter les poudres et les objets nécessaires à fournir dans le courant de mars et d'avril de Mayence et de Strasbourg ; ce qui, avec les 500 voitures attelées qui sont à Dantzig, me donnerait 1500 voitures, c'est à dire d'immenses moyens, et porterait les attelages de la Grande armée de 23 800 chevaux à 28 000. L'Armée d'Arragon se trouve dans une situation d'artillerie très satisfaisante ; et en tout, les Armées d'Espagne n'ont plus de guerre d'artillerie à faire. Cependant, il sera bon que vous réunissiez au rapport que je vous demande un rapport sur l'artillerie de l'Armée d'Espagne. S'il y avait quelques cadres à faire rentrer, cela serait utile et servirait toujours à la défense de l'intérieur. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en Sa Sainte garde.» Billet d'accusé de réception épinglé.