Beschreibung:

DALÍ, Salvador L’Amour et la mémoire Paris, Éditions Surréalistes, 1931 L’EXEMPLAIRE DE PAUL ÉLUARD EXEMPLAIRE DE TÊTE SUR JAPON NACRÉ, AVEC UN ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ ET DEUX DESSINS ORIGINAUX DE DALÍ ÉDITION ORIGINALE In-12 (194 x 145 mm) TIRAGE : un des 10 exemplaires de tête sur japon nacré blanc annoncés à la justification, celui-ci non numéroté. ILLUSTRATION : en frontispice, reproduction monochrome d'un photomontage de Dalí d’après un portait photographique datant de 1929 (pris par Buñuel pendant le tournage de L'Âge d'Or ) et d'une photo de Gala prise par lui-même en 1931. ENVOI autographe signé de Dalí à Éluard sur le faux-titre, aux encres bleue et noire : A Paul Eluard En atendan vos prochains obgets promis, avec toute l'afection. Salvador Dali PIÉCES JOINTES: 2 DESSINS ORIGINAUX de DALÍ : 1. Sur le second feuillet blanc : profil de Gala à la mine de plomb 2. Page 8, en marge, à la mine de plomb, montre molle sur architecture cyclopéenne avec deux fourmis et deux visiteurs, avec envoi autographe signé à Paul Eluard : « orloge, montre molle signalant la pluie de fourmis ailes. Pour Paul Eluard avec la curiosité de plus en plus grande pour sa poesie unique. Son ami, Salvador Dali ». RELIURE DE L'ÉPOQUE. Bradel de parchemin ivoire, à rabats, tête dorée, témoins conservés, couverture et dos conservés. Chemise et étui postérieurs. EXPOSITION: La Révolution Surréaliste , Musée national d'Art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris, 2002 (reproduit p.192 du catalogue de l'exposition). Quelques petites piqûres En 1931, quelques mois avant de publier ce poème, Dalí met les touches finales à une de ses œuvres les plus fameuses, désormais véritable icône de l’art du XXe siècle, la Persistance de la mémoire. Sorte d’aboutissement pictural des questionnements philosophiques de l’artiste, ces montres molles , en dehors des horloges sensibilisables , aujourd’hui synonymes de son œuvre et que l’on retrouve dans un des deux dessins originaux ornant cet exemplaire, matérialisent l’inévitable fuite du temps qui échappe à notre obsession de contrôle. Ode à sa muse Gala, en dehors de sa mémoire, puisqu’ [elle] est [sa] vie , le poème est ici précédé par un autre dessin original, un portrait doux et contemplatif de celle qui était l’ancienne compagne de Paul Éluard, dédicataire de l’exemplaire.